Les propositions peuvent être classifiées en deux grandes catégories : la proposition principale et la proposition subordonnée.

La proposition principale est indépendante, c’est-à-dire qu’elle peut exister seule comme une phrase complète. Par exemple: "Il pleut."

Elle dépend d'une autre proposition (principalement d'une proposition principale). Elle peut être introduite par une conjonction de subordination ou un pronom relatif. Exemple : "Je sais qu'il pleut."

Elle complète un verbe, un adjectif ou un nom. Exemple : "Je crois qu’il viendra."

Elle apporte une précision sur un nom et est introduite par un pronom relatif (qui, que, dont, où, lequel, etc.). Exemple : "Le livre que j’ai lu est intéressant."

Elle indique les circonstances de l'action (temps, cause, condition, but, opposition, etc.). Exemple : "Je partirai quand il fera beau."

Les conjonctions de subordination permettent d'introduire les propositions subordonnées. On distingue les conjonctions selon la nature du lien qu'elles établissent : - Cause : parce que, puisque, comme - But : pour que, afin que - Condition : si, à condition que - Temps : quand, lorsque, dès que, avant que - Concession : bien que, quoique - Conséquence : de sorte que, tellement que

Quand deux propositions sont reliées par une conjonction de coordination, elles sont indépendantes. Les conjonctions de coordination incluent: mais, ou, et, donc, or, ni, car. Exemple : "Il pleut, mais je vais sortir."

Les subordonnées peuvent avoir différentes fonctions dans la phrase, notamment : - Complément d'objet : "Je pense qu’il viendra." - Complément circonstanciel : "Je partirai quand tu reviendras." - Complément d'attribution : "C'est un livre dont je parle souvent."