Définitions des propositions subordonnées
Définition
Proposition subordonnée
Une proposition subordonnée est une proposition qui dépend d'une autre proposition appelée proposition principale. Elle ne peut pas être utilisée seule.
Proposition subordonnée relative
Une proposition subordonnée relative est une proposition introduite par un pronom relatif (qui, que, dont, où, etc.) et qui sert à apporter des précisions sur un nom, appelé antécédent.
Proposition subordonnée complétive
Une proposition subordonnée complétive est une proposition qui complète un verbe et qui est souvent introduite par la conjonction de subordination 'que'.
Proposition subordonnée circonstancielle
Une proposition subordonnée circonstancielle exprime les circonstances dans lesquelles se déroule l'action. Elle est souvent introduite par des conjonctions de subordination comme 'quand', 'parce que', 'si', etc.
Les propositions subordonnées relatives
Les propositions subordonnées relatives ajoutent des informations importantes pour identifier ou décrire le nom auquel elles se rapportent. Elles sont utilisées pour ajouter des précisions nécessaires au sens de la phrase ou pour enrichir l'information déjà donnée. Le pronom relatif qui initie la subordonnée se réfère toujours à un antécédent nommé dans la proposition principale.
Par exemple, dans la phrase 'Le livre que tu m'as prêté est passionnant', la proposition subordonnée relative 'que tu m'as prêté' ajoute des détails au sujet du nom 'livre'.
Les propositions subordonnées complétives
Les propositions subordonnées complétives sont essentielles car elles servent à compléter le verbe de la proposition principale. Dans la langue française, elles sont souvent introduites par 'que' mais d'autres conjonctions peuvent aussi être utilisées, selon le besoin syntaxique et le sens à exprimer.
En pratique, on les trouve souvent après des verbes d'opinion, de déclaration, de doute ou de volonté, tels que 'penser', 'dire', 'souhaiter', etc. Par exemple : 'Je pense que tu as raison'. Ici, 'que tu as raison' est une proposition complétive reliant directement au verbe 'pense'.
Les propositions subordonnées circonstancielles
Les propositions subordonnées circonstancielles expriment des circonstances variées telles que le temps, le but, la cause, la condition, la concession, etc. Elles permettent de donner un contexte plus riche à l'action exprimée par le verbe principal.
Prenons par exemple la phrase : 'Lorsque le soleil se lèvera, nous partirons', où 'lorsque le soleil se lèvera' est une proposition subordonnée circonstancielle de temps, apportant une information essentielle sur le moment de l'action principale.
Symbiose entre propositions principales et subordonnées
Une phrase complexe contient toujours au minimum une proposition principale et une ou plusieurs subordonnées. La proposition principale est le noyau de l'énoncé, tandis que les subordonnées viennent renforcer, clarifier ou compléter l'information apportée par la principale.
La proposition principale peut exister par elle-même pour une phrase correcte, cependant, quand une subordonnée lui est ajoutée, l'ensemble bénéficie d'une dimension descriptive ou explicative enrichie, ce qui permet au locuteur d'exprimer des idées plus complexes et nuancées.
Résumé des notions importantes
A retenir :
Les propositions subordonnées sont des parties indispensables de la grammaire française. Elles se divisent principalement en trois catégories : relatives, complétives et circonstancielles, chacune ayant son rôle spécifique dans l'apport d'informations complémentaires. Les relatives servent à enrichir un nom ou groupe nominal précédant, les complétives complètent un verbe pour infléchir le sens de la proposition principale, tandis que les circonstancielles apportent un contexte ou des précisions temporaires ou causales sur l'action décrite. L'interaction équilibrée entre les propositions principales et subordonnées ajoute non seulement à la richesse de la langue, mais elle permet également de construire des phrases nuancées et précises.
