On retrouve les mêmes strates altitudinales qu'en milieu tempéré mais avec 2000m de décalage
On constate 2 cas de figures principaux:
- les monts qui appartiennent ou sont les suites d'une chaîne de montagnes (Andes, Himalaya)
- les monts isolés sans contacte avec une zone froide souvent se sont des volcans (ex Kilimandjaro)
- Le cas du Mexique
On parle de montagne à partir de 1800 m d'altitude où l'on retrouve une forêt tempérée. Entre 800 et 1500 m, on observe une saison sèche où il y a moins de précipitations que d'évapotranspiration, ce qui ne laisse qu'une forêt sèche. À partir de 1500 m, on entre dans la zone de transition avant d'être véritablement dans la zone de montagne. Là, plusieurs cas de figure dépendent principalement de la longitude et de l'orientation par rapport aux vents dominants. Les pentes orientées à l'ouest et/ou vers la mer sont humide tandis que de l'autre côté, il y a de grandes sécheresses (cf. image). À partir de 1800 m, on est sur des écosystèmes proches des causses. Entre 2000 et 2500 m, on a les écosystèmes secs avec des cactus. Au-dessus de 3000 m, on est à l'étage alpin avec une pelouse rase.
Le cas du golfe du Mexique où des mouvements de convexion aériens et maritimes amènent des pluies venant d’Est ce qui fait que les côtes sont des fôrets très denses et humides et de l'autre côté on observe l'un des plus grand désert: le désert du Chihuahua
- Des variations d'écosystèmes en fonction des précipitations
Dans les zones de précipitation autour de 1500 mm/an, on retrouve une forêt tempérée de chênes souvent associée à des éricacées et des agaves géants.
Dans les zones de précipitation importantes (+ 2000 mm/an mais souvent plus de 3500 mm/an) où il fait assez froid la nuit, on trouve des forêts de bambous. Pour les zones les plus humides, ce sont des forêts de brumes.
Ces forêts sont des parcelles assez rares de superficie limitée que l'on trouve sur 4 continents. Les arbres sont moins grands qu'en forêt tropicale humide de plaine (~30 mètres). On a une dominance d'espèces de lignées évolutives anciennes comme les fougères ou les Magnoliacées. Ces forêts abritent de nombreuses espèces « relictuelles ». Il y a aussi de nombreux épiphytes comme les orchidées. Les chaînes trophiques y sont complexes et permettent la survie de super prédateurs comme les fauves (le puma, le jaguar, l'ocelot ou le margay) qui sont souvent en plus fortes densité dans ces milieux de montagnes que dans les forêts tropicales humides de plaine. La diversité en espèces et les adaptations sont maximale comme avec les chauves-souris ou l'endémisme particulièrement marqués pour les oiseaux.
