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Post-Bac

Les grandes pathologies

La paranoïa

Définition et caractéristiques

  • La paranoïa est un trouble caractérisé par une méfiance extrême et une fausse interprétation de la réalité.
  • L’individu paranoïaque a une hypertrophie du Moi : il se perçoit comme central et supérieur.
  • Il est souvent rigide dans ses idées, incapable de douter ou de remettre en question ses convictions.

Symptômes principaux

  1. Délire interprétatif :
  • Perception erronée de la réalité, avec une explication logique mais fausse.
  • Exemple : Une personne qui croit que son collègue rit dans son dos alors qu’il parle d’un sujet sans lien.
  1. Méfiance excessive :
  • Suspicion généralisée envers les autres.
  • Sensation d’être constamment manipulé ou persécuté.
  1. Absence de remise en question :
  • Convictions solides et inébranlables, même face à des preuves contraires.

Types de délires paranoïaques

  • Délire de persécution : la personne se croit traquée, victime d’un complot.
  • Délire érotomaniaque : la personne est persuadée qu’une autre l’aime passionnément.
  • Délire de jalousie : conviction infondée que son partenaire est infidèle.
  • Délire de grandeur : sentiment d’être un génie ou d’avoir une mission spéciale.

Origines possibles

  • Facteurs biologiques : anomalies du système dopaminergique.
  • Facteurs psychologiques : traumatisme infantile, blessures narcissiques.
  • Facteurs sociaux : isolement, environnement hostile.

Traitements et prise en charge

  • Thérapie : approche cognitivo-comportementale pour travailler les pensées erronées.
  • Médicaments : neuroleptiques parfois utilisés en cas de délires envahissants.
  • Environnement sécurisant : importance d’un cadre stable et non agressif.

Le trouble bipolaire (Manie-Mélancolie)

Définition et formes principales

  • Trouble de l’humeur marqué par une alternance entre phases maniaques (excitation excessive) et phases dépressives (abattement profond).
  • Deux types principaux :
  • Bipolaire de type I : épisodes maniaques sévères avec possibles psychoses.
  • Bipolaire de type II : épisodes hypomaniaques (moins intenses) et longues phases dépressives.

Phase maniaque

  1. Excitation et euphorie intense
  • Sensation d’énergie débordante, hyperactivité.
  • Désinhibition, idées de grandeur.
  1. Comportements impulsifs
  • Dépenses excessives, conduites à risque.
  • Hypersexualité, abus de substances.
  1. Rupture avec la réalité (dans les formes sévères)
  • Délire de grandeur (« Je suis un génie incompris »).
  • Impression de toute-puissance.

Phase dépressive (mélancolie)

  1. Tristesse profonde et perte de motivation
  • Fatigue intense, ralentissement moteur.
  • Sentiment de vide et de désespoir.
  1. Troubles du sommeil et de l’appétit
  • Insomnie ou hypersomnie.
  • Perte ou prise de poids.
  1. Pensées suicidaires
  • Risque élevé d’actes suicidaires dans les phases dépressives sévères.

Origines possibles

  • Facteurs génétiques : risque plus élevé chez les personnes ayant des antécédents familiaux.
  • Déséquilibre neurochimique : anomalies de la dopamine et de la sérotonine.
  • Facteurs environnementaux : stress, traumatismes, consommation de substances psychoactives.

Traitements et prise en charge

  • Stabilisateurs de l’humeur : lithium, valproate.
  • Psychothérapie : thérapie cognitivo-comportementale pour stabiliser les émotions.
  • Régulation du mode de vie : importance du sommeil et de l’hygiène de vie.

La schizophrénie

Définition et caractéristiques

  • Trouble psychiatrique grave affectant la pensée, les émotions et la perception du réel.
  • Apparition en général à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

Symptômes positifs (excès de perception)

  1. Hallucinations :
  • Surtout auditives (voix qui parlent au sujet).
  • Parfois visuelles ou corporelles.
  1. Délires :
  • Sentiment d’être surveillé, manipulé ou poursuivi.
  • Pensées de grandeur, croyances bizarres.
  1. Désorganisation :
  • Discours incohérent, idées qui s’enchaînent sans logique.
  • Comportements inadaptés ou imprévisibles.

Symptômes négatifs (perte de fonctions normales)

  1. Apathie et retrait social :
  • Manque de motivation et d’émotions.
  • Isolement progressif.
  1. Altération des fonctions cognitives :
  • Difficulté de concentration et de mémoire.
  • Pensée ralentie.

Types de schizophrénie

  • Schizophrénie paranoïde : prédominance des délires et hallucinations.
  • Schizophrénie hébéphrénique : désorganisation sévère des pensées et des émotions.
  • Schizophrénie catatonique : perturbations motrices extrêmes (agitation ou immobilité totale).

Origines possibles

  • Facteurs neurobiologiques : excès de dopamine, anomalies cérébrales.
  • Prédisposition génétique : risque accru si antécédents familiaux.
  • Facteurs environnementaux : stress, isolement, usage de drogues (ex : cannabis).

Traitements et prise en charge

  • Médicaments antipsychotiques : bloquent l’excès de dopamine.
  • Thérapie psychosociale : aide à l’autonomie et à l’intégration sociale.
  • Encadrement familial et médical : suivi régulier pour prévenir les rechutes.


Post-Bac

Les grandes pathologies

La paranoïa

Définition et caractéristiques

  • La paranoïa est un trouble caractérisé par une méfiance extrême et une fausse interprétation de la réalité.
  • L’individu paranoïaque a une hypertrophie du Moi : il se perçoit comme central et supérieur.
  • Il est souvent rigide dans ses idées, incapable de douter ou de remettre en question ses convictions.

Symptômes principaux

  1. Délire interprétatif :
  • Perception erronée de la réalité, avec une explication logique mais fausse.
  • Exemple : Une personne qui croit que son collègue rit dans son dos alors qu’il parle d’un sujet sans lien.
  1. Méfiance excessive :
  • Suspicion généralisée envers les autres.
  • Sensation d’être constamment manipulé ou persécuté.
  1. Absence de remise en question :
  • Convictions solides et inébranlables, même face à des preuves contraires.

Types de délires paranoïaques

  • Délire de persécution : la personne se croit traquée, victime d’un complot.
  • Délire érotomaniaque : la personne est persuadée qu’une autre l’aime passionnément.
  • Délire de jalousie : conviction infondée que son partenaire est infidèle.
  • Délire de grandeur : sentiment d’être un génie ou d’avoir une mission spéciale.

Origines possibles

  • Facteurs biologiques : anomalies du système dopaminergique.
  • Facteurs psychologiques : traumatisme infantile, blessures narcissiques.
  • Facteurs sociaux : isolement, environnement hostile.

Traitements et prise en charge

  • Thérapie : approche cognitivo-comportementale pour travailler les pensées erronées.
  • Médicaments : neuroleptiques parfois utilisés en cas de délires envahissants.
  • Environnement sécurisant : importance d’un cadre stable et non agressif.

Le trouble bipolaire (Manie-Mélancolie)

Définition et formes principales

  • Trouble de l’humeur marqué par une alternance entre phases maniaques (excitation excessive) et phases dépressives (abattement profond).
  • Deux types principaux :
  • Bipolaire de type I : épisodes maniaques sévères avec possibles psychoses.
  • Bipolaire de type II : épisodes hypomaniaques (moins intenses) et longues phases dépressives.

Phase maniaque

  1. Excitation et euphorie intense
  • Sensation d’énergie débordante, hyperactivité.
  • Désinhibition, idées de grandeur.
  1. Comportements impulsifs
  • Dépenses excessives, conduites à risque.
  • Hypersexualité, abus de substances.
  1. Rupture avec la réalité (dans les formes sévères)
  • Délire de grandeur (« Je suis un génie incompris »).
  • Impression de toute-puissance.

Phase dépressive (mélancolie)

  1. Tristesse profonde et perte de motivation
  • Fatigue intense, ralentissement moteur.
  • Sentiment de vide et de désespoir.
  1. Troubles du sommeil et de l’appétit
  • Insomnie ou hypersomnie.
  • Perte ou prise de poids.
  1. Pensées suicidaires
  • Risque élevé d’actes suicidaires dans les phases dépressives sévères.

Origines possibles

  • Facteurs génétiques : risque plus élevé chez les personnes ayant des antécédents familiaux.
  • Déséquilibre neurochimique : anomalies de la dopamine et de la sérotonine.
  • Facteurs environnementaux : stress, traumatismes, consommation de substances psychoactives.

Traitements et prise en charge

  • Stabilisateurs de l’humeur : lithium, valproate.
  • Psychothérapie : thérapie cognitivo-comportementale pour stabiliser les émotions.
  • Régulation du mode de vie : importance du sommeil et de l’hygiène de vie.

La schizophrénie

Définition et caractéristiques

  • Trouble psychiatrique grave affectant la pensée, les émotions et la perception du réel.
  • Apparition en général à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

Symptômes positifs (excès de perception)

  1. Hallucinations :
  • Surtout auditives (voix qui parlent au sujet).
  • Parfois visuelles ou corporelles.
  1. Délires :
  • Sentiment d’être surveillé, manipulé ou poursuivi.
  • Pensées de grandeur, croyances bizarres.
  1. Désorganisation :
  • Discours incohérent, idées qui s’enchaînent sans logique.
  • Comportements inadaptés ou imprévisibles.

Symptômes négatifs (perte de fonctions normales)

  1. Apathie et retrait social :
  • Manque de motivation et d’émotions.
  • Isolement progressif.
  1. Altération des fonctions cognitives :
  • Difficulté de concentration et de mémoire.
  • Pensée ralentie.

Types de schizophrénie

  • Schizophrénie paranoïde : prédominance des délires et hallucinations.
  • Schizophrénie hébéphrénique : désorganisation sévère des pensées et des émotions.
  • Schizophrénie catatonique : perturbations motrices extrêmes (agitation ou immobilité totale).

Origines possibles

  • Facteurs neurobiologiques : excès de dopamine, anomalies cérébrales.
  • Prédisposition génétique : risque accru si antécédents familiaux.
  • Facteurs environnementaux : stress, isolement, usage de drogues (ex : cannabis).

Traitements et prise en charge

  • Médicaments antipsychotiques : bloquent l’excès de dopamine.
  • Thérapie psychosociale : aide à l’autonomie et à l’intégration sociale.
  • Encadrement familial et médical : suivi régulier pour prévenir les rechutes.


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