La paranoïa
Définition et caractéristiques
- La paranoïa est un trouble caractérisé par une méfiance extrême et une fausse interprétation de la réalité.
- L’individu paranoïaque a une hypertrophie du Moi : il se perçoit comme central et supérieur.
- Il est souvent rigide dans ses idées, incapable de douter ou de remettre en question ses convictions.
Symptômes principaux
- Délire interprétatif :
- Perception erronée de la réalité, avec une explication logique mais fausse.
- Exemple : Une personne qui croit que son collègue rit dans son dos alors qu’il parle d’un sujet sans lien.
- Méfiance excessive :
- Suspicion généralisée envers les autres.
- Sensation d’être constamment manipulé ou persécuté.
- Absence de remise en question :
- Convictions solides et inébranlables, même face à des preuves contraires.
Types de délires paranoïaques
- Délire de persécution : la personne se croit traquée, victime d’un complot.
- Délire érotomaniaque : la personne est persuadée qu’une autre l’aime passionnément.
- Délire de jalousie : conviction infondée que son partenaire est infidèle.
- Délire de grandeur : sentiment d’être un génie ou d’avoir une mission spéciale.
Origines possibles
- Facteurs biologiques : anomalies du système dopaminergique.
- Facteurs psychologiques : traumatisme infantile, blessures narcissiques.
- Facteurs sociaux : isolement, environnement hostile.
Traitements et prise en charge
- Thérapie : approche cognitivo-comportementale pour travailler les pensées erronées.
- Médicaments : neuroleptiques parfois utilisés en cas de délires envahissants.
- Environnement sécurisant : importance d’un cadre stable et non agressif.
Le trouble bipolaire (Manie-Mélancolie)
Définition et formes principales
- Trouble de l’humeur marqué par une alternance entre phases maniaques (excitation excessive) et phases dépressives (abattement profond).
- Deux types principaux :
- Bipolaire de type I : épisodes maniaques sévères avec possibles psychoses.
- Bipolaire de type II : épisodes hypomaniaques (moins intenses) et longues phases dépressives.
Phase maniaque
- Excitation et euphorie intense
- Sensation d’énergie débordante, hyperactivité.
- Désinhibition, idées de grandeur.
- Comportements impulsifs
- Dépenses excessives, conduites à risque.
- Hypersexualité, abus de substances.
- Rupture avec la réalité (dans les formes sévères)
- Délire de grandeur (« Je suis un génie incompris »).
- Impression de toute-puissance.
Phase dépressive (mélancolie)
- Tristesse profonde et perte de motivation
- Fatigue intense, ralentissement moteur.
- Sentiment de vide et de désespoir.
- Troubles du sommeil et de l’appétit
- Insomnie ou hypersomnie.
- Perte ou prise de poids.
- Pensées suicidaires
- Risque élevé d’actes suicidaires dans les phases dépressives sévères.
Origines possibles
- Facteurs génétiques : risque plus élevé chez les personnes ayant des antécédents familiaux.
- Déséquilibre neurochimique : anomalies de la dopamine et de la sérotonine.
- Facteurs environnementaux : stress, traumatismes, consommation de substances psychoactives.
Traitements et prise en charge
- Stabilisateurs de l’humeur : lithium, valproate.
- Psychothérapie : thérapie cognitivo-comportementale pour stabiliser les émotions.
- Régulation du mode de vie : importance du sommeil et de l’hygiène de vie.
La schizophrénie
Définition et caractéristiques
- Trouble psychiatrique grave affectant la pensée, les émotions et la perception du réel.
- Apparition en général à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
Symptômes positifs (excès de perception)
- Hallucinations :
- Surtout auditives (voix qui parlent au sujet).
- Parfois visuelles ou corporelles.
- Délires :
- Sentiment d’être surveillé, manipulé ou poursuivi.
- Pensées de grandeur, croyances bizarres.
- Désorganisation :
- Discours incohérent, idées qui s’enchaînent sans logique.
- Comportements inadaptés ou imprévisibles.
Symptômes négatifs (perte de fonctions normales)
- Apathie et retrait social :
- Manque de motivation et d’émotions.
- Isolement progressif.
- Altération des fonctions cognitives :
- Difficulté de concentration et de mémoire.
- Pensée ralentie.
Types de schizophrénie
- Schizophrénie paranoïde : prédominance des délires et hallucinations.
- Schizophrénie hébéphrénique : désorganisation sévère des pensées et des émotions.
- Schizophrénie catatonique : perturbations motrices extrêmes (agitation ou immobilité totale).
Origines possibles
- Facteurs neurobiologiques : excès de dopamine, anomalies cérébrales.
- Prédisposition génétique : risque accru si antécédents familiaux.
- Facteurs environnementaux : stress, isolement, usage de drogues (ex : cannabis).
Traitements et prise en charge
- Médicaments antipsychotiques : bloquent l’excès de dopamine.
- Thérapie psychosociale : aide à l’autonomie et à l’intégration sociale.
- Encadrement familial et médical : suivi régulier pour prévenir les rechutes.
La paranoïa
Définition et caractéristiques
- La paranoïa est un trouble caractérisé par une méfiance extrême et une fausse interprétation de la réalité.
- L’individu paranoïaque a une hypertrophie du Moi : il se perçoit comme central et supérieur.
- Il est souvent rigide dans ses idées, incapable de douter ou de remettre en question ses convictions.
Symptômes principaux
- Délire interprétatif :
- Perception erronée de la réalité, avec une explication logique mais fausse.
- Exemple : Une personne qui croit que son collègue rit dans son dos alors qu’il parle d’un sujet sans lien.
- Méfiance excessive :
- Suspicion généralisée envers les autres.
- Sensation d’être constamment manipulé ou persécuté.
- Absence de remise en question :
- Convictions solides et inébranlables, même face à des preuves contraires.
Types de délires paranoïaques
- Délire de persécution : la personne se croit traquée, victime d’un complot.
- Délire érotomaniaque : la personne est persuadée qu’une autre l’aime passionnément.
- Délire de jalousie : conviction infondée que son partenaire est infidèle.
- Délire de grandeur : sentiment d’être un génie ou d’avoir une mission spéciale.
Origines possibles
- Facteurs biologiques : anomalies du système dopaminergique.
- Facteurs psychologiques : traumatisme infantile, blessures narcissiques.
- Facteurs sociaux : isolement, environnement hostile.
Traitements et prise en charge
- Thérapie : approche cognitivo-comportementale pour travailler les pensées erronées.
- Médicaments : neuroleptiques parfois utilisés en cas de délires envahissants.
- Environnement sécurisant : importance d’un cadre stable et non agressif.
Le trouble bipolaire (Manie-Mélancolie)
Définition et formes principales
- Trouble de l’humeur marqué par une alternance entre phases maniaques (excitation excessive) et phases dépressives (abattement profond).
- Deux types principaux :
- Bipolaire de type I : épisodes maniaques sévères avec possibles psychoses.
- Bipolaire de type II : épisodes hypomaniaques (moins intenses) et longues phases dépressives.
Phase maniaque
- Excitation et euphorie intense
- Sensation d’énergie débordante, hyperactivité.
- Désinhibition, idées de grandeur.
- Comportements impulsifs
- Dépenses excessives, conduites à risque.
- Hypersexualité, abus de substances.
- Rupture avec la réalité (dans les formes sévères)
- Délire de grandeur (« Je suis un génie incompris »).
- Impression de toute-puissance.
Phase dépressive (mélancolie)
- Tristesse profonde et perte de motivation
- Fatigue intense, ralentissement moteur.
- Sentiment de vide et de désespoir.
- Troubles du sommeil et de l’appétit
- Insomnie ou hypersomnie.
- Perte ou prise de poids.
- Pensées suicidaires
- Risque élevé d’actes suicidaires dans les phases dépressives sévères.
Origines possibles
- Facteurs génétiques : risque plus élevé chez les personnes ayant des antécédents familiaux.
- Déséquilibre neurochimique : anomalies de la dopamine et de la sérotonine.
- Facteurs environnementaux : stress, traumatismes, consommation de substances psychoactives.
Traitements et prise en charge
- Stabilisateurs de l’humeur : lithium, valproate.
- Psychothérapie : thérapie cognitivo-comportementale pour stabiliser les émotions.
- Régulation du mode de vie : importance du sommeil et de l’hygiène de vie.
La schizophrénie
Définition et caractéristiques
- Trouble psychiatrique grave affectant la pensée, les émotions et la perception du réel.
- Apparition en général à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
Symptômes positifs (excès de perception)
- Hallucinations :
- Surtout auditives (voix qui parlent au sujet).
- Parfois visuelles ou corporelles.
- Délires :
- Sentiment d’être surveillé, manipulé ou poursuivi.
- Pensées de grandeur, croyances bizarres.
- Désorganisation :
- Discours incohérent, idées qui s’enchaînent sans logique.
- Comportements inadaptés ou imprévisibles.
Symptômes négatifs (perte de fonctions normales)
- Apathie et retrait social :
- Manque de motivation et d’émotions.
- Isolement progressif.
- Altération des fonctions cognitives :
- Difficulté de concentration et de mémoire.
- Pensée ralentie.
Types de schizophrénie
- Schizophrénie paranoïde : prédominance des délires et hallucinations.
- Schizophrénie hébéphrénique : désorganisation sévère des pensées et des émotions.
- Schizophrénie catatonique : perturbations motrices extrêmes (agitation ou immobilité totale).
Origines possibles
- Facteurs neurobiologiques : excès de dopamine, anomalies cérébrales.
- Prédisposition génétique : risque accru si antécédents familiaux.
- Facteurs environnementaux : stress, isolement, usage de drogues (ex : cannabis).
Traitements et prise en charge
- Médicaments antipsychotiques : bloquent l’excès de dopamine.
- Thérapie psychosociale : aide à l’autonomie et à l’intégration sociale.
- Encadrement familial et médical : suivi régulier pour prévenir les rechutes.