Le rôle essentiel des enfant:
chaque nuit, les enfants des Zabaleen quittent, El Moqatam sur des charrettes bringuebalantes . Les tournées de ramassage commencent. Ils en feront deux ou trois, jusqu’au début de la matinée. À la maison, parents, frères et sœurs attendent pour trier les déchets : papier, plastique, ferraille, reste alimentaire. Ce tri achevé, les enfants emporte la récolte Vers les usines de recyclage.
Une véritable activité économique :
on estime que les enfants chiffonniers, enlèvent, transportent et vendent 200 tonnes d’ordures ménagères chaque jour. Une activité qui rapporte 350 livres égyptiennes par mois à leurs familles, soit 50 livres de plus que le salaire minimum d’un ouvrier.
Et l’école ?
faut-il empêcher les enfants chiffonniers de travailler pour qu’ils puissent aller à l’école ? Les associations qui s’occupent d’eux, pense que ce n’est pas possible pour le moment, car ce travail fait vivre eux et leur famille. Si ils tombaient dans une misère, plus grande, ils leur serait encore moins possible de fréquenter l’école. C’est pourquoi, pour l’instant, le rééducation se fait dans le cadre de l’activité de recyclage. lorsqu’ils arrivent à l’usine, on demande aux enfants de déchiffrer les consignes ou de compter leur sac de déchets. De fils en aiguille, pousser par la nécessité de comprendre, ils apprennent à lire et à calculer. Mais on est loin du droit à l’éducation, tel qu’il est défini par la convention internationale des droits de l’enfant…