Les figures de ressemblance ou d'analogie :
- La comparaison met en relation un comparé et un comparant grâce à un outil de comparaison. ex : Il est haut comme trois pommes.
- La métaphore met en relation un comparé et un comparant sans outil de comparaison. ex : Son sourire est un soleil éclatant.
- La personnification donne des caractéristiques humaines à ce qui n'en a pas. ex : Le vent hurlait.
- L'allégorie est une description qui évoque de façon imagée une idée ou une réalité en lui donnant l'apparence d'un personnage. ex : Le temps mange la vie.
Les figures de substitution :
- La métonymie substitue à l'expression attendue une autre expression, que la logique lui associe. ex : Je finis mon assiette.
- La périphrase remplace un mot par une expression. ex : Paris = la capitale de la France.
- La synecdoque consiste à prendre le plus pour le moins, l'objet par la matière, la partie pour le tout, le singulier pour le pluriel… ou inversement. ex : Il a demandé la main de sa jeune aimée.
Les figures d'atténuation et d'amplification :
- L'euphémisme modère une parole. ex : Il est parti. = Il est mort.
- La litote fait comprendre plus en disant le moins. ex : Ce n'est pas mal. = C'est bien.
- L'hyperbole met en relief une idée en l'exagérant. ex : Cette soirée est divine.
- La gradation consiste en une énumération de mots ou groupes de mots, allant par paliers croissants ou décroissants en termes d'intensité. ex : Il marchait, il courait, il volait presque.
- L'accumulation se traduit par une énumération d'éléments appartenant à une même catégorie et qui crée un effet d'amplification. ex : Cela tintait, grinçait, cognait, cela grondait, haletait, à croire que les murs de la grange allaient se fendre et s'écrouler.
Les figures d'opposition :
- L'oxymore associe deux termes opposés. ex : On remarquait cette moche beauté dans son comportement.
- L'antiphrase consiste à exprimer le contraire de ce qu'on veut dire. Le destinataire est supposé la comprendre. ex : Eh bien bravo ! = souligne un échec
- L'antithèse est l'opposition de deux pensées, de deux expressions que l'on rapproche dans le discours pour en faire mieux ressortir le contraste. ex : Donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort !
- Le chiasme consiste à rapprocher deux énoncés, ayant parfois des sens opposés, en les mettant en parallèle selon une structure AB-BA. ex : Apprendre pour enseigner, enseigner pour apprendre.
- L’ellipse consiste à effacer un ou plusieurs mots d'une phrase ou d'un vers sans en modifier le sens pour créer un effet. ex : Cette famille était riche. Deux ans plus tard, on retrouva cette même famille pauvre.
Les figures de répétition :
- L'anaphore est la répétition d'un mot en tête de plusieurs membres de phrase, pour obtenir un effet de renforcement ou de symétrie. ex : Je n'écris point d'amour, je n'écris de beauté, je n'écris de douceur.
- L'énumération consiste à juxtaposer plusieurs termes appartenant à la même classe grammaticale. ex : Dans mon jardin, il y a des tomates, des concombres, des carottes et des navets.
- La répétition consiste à répéter un mot, une expression ou un groupe de mots dans différents types de textes. ex : Moi, je sais que je ne sais rien.
- L'allitération est une répétition des consonnes dans une suite de mots rapprochés. ex : De ce sacré soleil dont je suis descendue.
- Le parallélisme consiste à reprendre la même construction en deux endroits d'un même texte pour mettre en valeur leur rapport. ex : Il courait vers la liberté, il courait vers l'espoir.
- L'assonance est une répétition de la voyelle accentuée à la fin de chaque vers. ex : Qu'on cloue, qu'on décloue, qu'on recloue.
Les figures d'anticipation ou de retour en arrière :
- L'analepse consiste à faire un retour en arrière. ex : Aujourd'hui, je suis dans ce cimetière, alors qu'il y a 15 ans, je jouais dans ce par à ses côtés.
- La prolepse consiste à anticiper le futur, à se projeter dans l'avenir. ex : J'aurai mon bac l'année prochaine.