La filière énergétique relève de l’état et ce depuis très longtemps. C’est après 45 que les éléments de cette politique énergétique vont être mis en place : GDF, etc. Se pose à la fois la question de l’ouverture au marché et du monopole de l’Etat.
Suite au choc pétrolier, on a abandonné le système du fioul lourd. Le nucléaire est donc un choix ; on considère alors que c’est la meilleure solution, car on a des gisements d’uranium en France ce qui permet de ne pas être dépendants d’une puissance étrangère.
Tournant des années 70-80 : le système nucléaire, on pensait qu’il allait vieillir et qu’il allait falloir prévoir comment renouveler ce système et gérer les déchets. Nous avions la possibilité de refaire du combustible : le mox. Ce type de centrale ne nécessite plus un refroidissement de l’énergie par l’eau, mais un système de transfert d’énergie par le sodium.
Système de Creys-Malville, qui aurait pu être une énergie renouvelable mais qui a été un échec.
Nous avons dû prolonger la durée de vie de nos centrales : c’est le grand carénage, un bilan sur l’état de vie des centrales. On va devoir remettre aux normes post-Fukushima nos centrales, vérifier l’état d’usure de nos bétons pour voir s’ils sont en suffisamment bon état en vue de la gestion des contraintes. Cela explique que depuis un certain nombre d’années, les productions des centrales nucléaires sont limitées : nous avons une partie du parc qui est en entretien.
L’autre élément est celui de la fermeture des sites. On a Fessenheim, qui nous fait rentrer dans quelque chose de nouveau dans l’ère du nucléaire : le démantèlement, alors que jusqu’ici on préférait laisser pourrir certains sites. Derrière, il y a tout un process industriel à développer, il faut former des ingénieurs à ce démantèlement, faire travailler des entreprises... Tout délai dans ce démantèlement va entraîner des concurrents indésirables ; et la formation de nouveaux ingénieurs pour les futurs sites post-Fessenheim.
On devrait conserver 6 à 8 centrales d’EPR en France contre une quarantaine actuellement. Le grand carénage nous donne 20 à 25 ans pour atteindre ce but. On a décidé que le nucléaire ne devait pas excéder 50% du total des productions électriques ; il est exclu de rester sur du 75% comme aujourd’hui.
En France, le retraitement, la neutralisation du nucléaire qui s’opère passe par un restockage à La Hague. Les blocs de béton qui enveloppent les déchets aujourd’hui occupent énormément de volume. Déchets lourds, médians et légers : les 3 catégories de déchets.
On a 3 brevets de retraitement : finlandais, français et américain. Le brevet « finlandais », mené par les Russes, est l’enfouissement des déchets par 4 degrés Celsius dans la mer de Behrens, partant du principe que la radioactivité ne touchera que les poissons sur le fond. Le modèle américain, c’est un empaquetage et un enfouissement ; il n’y a pas de retraitement comme à La Hague. Le modèle français, lui, est de refaire de ces déchets du combustible (mox). L’usine de La Hague est la seule à faire un réel retraitement.
Les énergies renouvelables : quand on a de l’éolien, on va être sur l’utilisation des espaces et notamment des espaces ruraux, peu peuplés, agricoles, vides d’hommes. On a inventé le concept de tepos, des territoires ruraux produisant plus d’énergies qu’ils en consomment.
Aménager des éoliennes au Danemark et en Allemagne se fait relativement bien, à grosso modo 2 ans, avec un taux d’installation de 15 à 20%. En France, le taux moyen d’installation d’une éolienne est de 10 ans, avec un taux d’échec de l’ordre de 25%. Cela est dû à l’instruction des dossiers qui est souvent extrêmement laborieuse, avec des conflits d’aménagement, en raison d’associations locales patrimoniales (nimbisme = not in my backyards), la chapelle ou le triton servant d’argument pour lutter contre.
Les deux régions qui ont la plus grande puissance éolienne raccordée, très loin devant les autres, sont les Hauts-de-France et le Grand Est.
On a aussi les parcs photovoltaïques (panneaux solaires) qui sont installés notamment dans le Sud-Ouest ou sur la Méditerranée. Mais au final, quand on regarde en termes de proportions par rapport aux autres régions moins ensoleillées, on voit que ce n’est pas tant que ça.
On vit le retour à un pétrole pas cher : les années 2008-2012, on a vu des cours pétroliers très élevés, puis on est revenu à des cours très bas à partir de la bascule des années 2010 par l’exploitation des gaz et pétroles de schiste.
La filière énergétique relève de l’état et ce depuis très longtemps. C’est après 45 que les éléments de cette politique énergétique vont être mis en place : GDF, etc. Se pose à la fois la question de l’ouverture au marché et du monopole de l’Etat.
Suite au choc pétrolier, on a abandonné le système du fioul lourd. Le nucléaire est donc un choix ; on considère alors que c’est la meilleure solution, car on a des gisements d’uranium en France ce qui permet de ne pas être dépendants d’une puissance étrangère.
Tournant des années 70-80 : le système nucléaire, on pensait qu’il allait vieillir et qu’il allait falloir prévoir comment renouveler ce système et gérer les déchets. Nous avions la possibilité de refaire du combustible : le mox. Ce type de centrale ne nécessite plus un refroidissement de l’énergie par l’eau, mais un système de transfert d’énergie par le sodium.
Système de Creys-Malville, qui aurait pu être une énergie renouvelable mais qui a été un échec.
Nous avons dû prolonger la durée de vie de nos centrales : c’est le grand carénage, un bilan sur l’état de vie des centrales. On va devoir remettre aux normes post-Fukushima nos centrales, vérifier l’état d’usure de nos bétons pour voir s’ils sont en suffisamment bon état en vue de la gestion des contraintes. Cela explique que depuis un certain nombre d’années, les productions des centrales nucléaires sont limitées : nous avons une partie du parc qui est en entretien.
L’autre élément est celui de la fermeture des sites. On a Fessenheim, qui nous fait rentrer dans quelque chose de nouveau dans l’ère du nucléaire : le démantèlement, alors que jusqu’ici on préférait laisser pourrir certains sites. Derrière, il y a tout un process industriel à développer, il faut former des ingénieurs à ce démantèlement, faire travailler des entreprises... Tout délai dans ce démantèlement va entraîner des concurrents indésirables ; et la formation de nouveaux ingénieurs pour les futurs sites post-Fessenheim.
On devrait conserver 6 à 8 centrales d’EPR en France contre une quarantaine actuellement. Le grand carénage nous donne 20 à 25 ans pour atteindre ce but. On a décidé que le nucléaire ne devait pas excéder 50% du total des productions électriques ; il est exclu de rester sur du 75% comme aujourd’hui.
En France, le retraitement, la neutralisation du nucléaire qui s’opère passe par un restockage à La Hague. Les blocs de béton qui enveloppent les déchets aujourd’hui occupent énormément de volume. Déchets lourds, médians et légers : les 3 catégories de déchets.
On a 3 brevets de retraitement : finlandais, français et américain. Le brevet « finlandais », mené par les Russes, est l’enfouissement des déchets par 4 degrés Celsius dans la mer de Behrens, partant du principe que la radioactivité ne touchera que les poissons sur le fond. Le modèle américain, c’est un empaquetage et un enfouissement ; il n’y a pas de retraitement comme à La Hague. Le modèle français, lui, est de refaire de ces déchets du combustible (mox). L’usine de La Hague est la seule à faire un réel retraitement.
Les énergies renouvelables : quand on a de l’éolien, on va être sur l’utilisation des espaces et notamment des espaces ruraux, peu peuplés, agricoles, vides d’hommes. On a inventé le concept de tepos, des territoires ruraux produisant plus d’énergies qu’ils en consomment.
Aménager des éoliennes au Danemark et en Allemagne se fait relativement bien, à grosso modo 2 ans, avec un taux d’installation de 15 à 20%. En France, le taux moyen d’installation d’une éolienne est de 10 ans, avec un taux d’échec de l’ordre de 25%. Cela est dû à l’instruction des dossiers qui est souvent extrêmement laborieuse, avec des conflits d’aménagement, en raison d’associations locales patrimoniales (nimbisme = not in my backyards), la chapelle ou le triton servant d’argument pour lutter contre.
Les deux régions qui ont la plus grande puissance éolienne raccordée, très loin devant les autres, sont les Hauts-de-France et le Grand Est.
On a aussi les parcs photovoltaïques (panneaux solaires) qui sont installés notamment dans le Sud-Ouest ou sur la Méditerranée. Mais au final, quand on regarde en termes de proportions par rapport aux autres régions moins ensoleillées, on voit que ce n’est pas tant que ça.
On vit le retour à un pétrole pas cher : les années 2008-2012, on a vu des cours pétroliers très élevés, puis on est revenu à des cours très bas à partir de la bascule des années 2010 par l’exploitation des gaz et pétroles de schiste.