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Les effarées

Voici un résumé point par point, très détaillé, du transcript sur l’analyse linéaire du poème Les Effarés d’Arthur Rimbaud, avec repères chronologiques (timestamps) pour chaque section :


🔹 Introduction générale (0:00 - 0:26)

  • Présentation du poème Les Effarés extrait des Cahiers de Douai (1870).
  • Citation de Sylvain Tesson : « Ces poèmes sont des projectiles... » → soulignant la puissance intemporelle de Rimbaud.
  • Contexte : Rimbaud a 16 ans, surnommé plus tard l’homme aux semelles de vent (Verlaine), et compose ces poèmes lors de fugues.

🔹 Genèse du recueil (0:26 - 0:40)

  • Rimbaud écrit 22 poèmes pendant ses errances.
  • Il les recopie à Douai sur deux liasses : 15 poèmes + 7 sonnets, alors qu’il réside chez Jean Gisambard.

🔹 Publication et thématique (0:40 - 1:02)

  • Paul Demeny, poète et éditeur, reçoit les poèmes et les publie 18 ans plus tard sans l’accord de Rimbaud.
  • Le poème dénonce la misère infantile, comme l’avait fait Victor Hugo dans Mélancholia.
  • Les Effarés = 12 tercets composés d’octosyllabes et de tétrasyllabes → Cinq enfants hypnotisés par un boulanger.

🔹 Plan d’analyse (1:03 - 1:29)

  1. Vers 1 à 6 : Les enfants dans la rue.
  2. Vers 7 à 19 : La fabrication du pain.
  3. Vers 20 à 36 : Dénonciation finale de la misère.

🟦 1. Les enfants dans la rue (1:31 - 2:05)

  • Antithèse « noir / neige », « brume / s’allume » → contraste lumière / obscurité.
  • Vocabulaire familier « leur cul en rond » → animalisation des enfants.
  • Révélation au vers 4 : « à genoux, cinq petits, – Misère ! »
  • Plusieurs interprétations possibles de la posture : adoration ? prière ? écrasement par la misère ?
  • Intervention directe de Rimbaud via l’exclamation « – Misère ! – »
  • Verbe « regarde » → focalisation sur le boulanger.

🟦 2. La fabrication du pain (2:41 - 5:09)

✳️ Action du boulanger (3:08 - 3:28)

  • Verbes d’action : « tourne, enfourne » → vitalité du boulanger, contraste avec l’inertie des enfants.
  • « Trou clair » = métaphore d’un paradis inaccessible.
  • Sens sollicités : la vue et l’ouïe → « regarde », « écoute ».

✳️ Musicalité et atmosphère (3:29 - 4:02)

  • Allitération en « k » (écoute cuire) → bruit de croûte.
  • Boulanger : figure sympathique (sourire « gras »), chantée par un « vieillard ».
  • Alexandrin dissimulé vers 11-12 → musicalité du moment.

✳️ Contraste et privation (4:02 - 4:13)

  • Négation « pas un œuf bouge » = sidération + froid.

✳️ Aspiration à la chaleur (4:13 - 4:45)

  • Champs lexicaux de la chaleur : « souffle, rouge, chaud ».
  • Métaphore « chaud comme un sein » → désir de protection, d’alimentation.

✳️ Objet du désir (4:45 - 5:09)

  • Pain = trésor : « façonné, pétillant, jaune ».
  • Sens : vue (jaune), odorat (parfumé), ouïe (chant, grillons).
  • Spectacle sensoriel → émerveillement et joie fictive des enfants.

🟥 3. Dénonciation de la misère (5:10 - 8:02)

✳️ Le four = source de vie inaccessible (5:10 - 5:31)

  • « Ce trou chaud souffle la vie » → dimension symbolique du four.

✳️ Illusion et réalité (5:31 - 5:54)

  • Hyperbole « leur âme si ravie » vs réalité : « sous le rayon ».
  • Allitération en S : « se sentent si bien vivre » → illusion de bien-être.

✳️ Misère dénoncée (5:54 - 6:29)

  • « Pauvre petit plein de givres » : modalisateur pathétique.
  • Animalisation : « petits museaux roses ».
  • Grille = barrière matérielle et sociale → enfermement.

✳️ Prière vaine (6:29 - 7:17)

  • Enfants à genoux « comme une prière ».
  • Espoir d’un secours divin : « ciel rouvert ».
  • Religion = sourde, inefficace → vêtements déchirés pendant la prière.

✳️ Derniers vers poignants (7:17 - 8:02)

  • « L’ange blanc » → image d’innocence absolue.
  • « Tremblote » : fragilité extrême.
  • Littération en R : « fort, crève, tremblote, hiver » → violence et colère.
  • Enjambement et aposiopèse finale → silence de mort, émotion étouffante.

🟨 Conclusion (8:03 - 8:39)

  • Rimbaud dénonce la pauvreté infantile et l’indifférence religieuse.
  • Art engagé : lien avec Victor Hugo (Mélancholia, Détruire la misère).
  • Actualisation : le street art (ex : ZK – Dans quel monde vit-on) poursuit cette dénonciation.

Souhaites-tu maintenant que je transforme ce résumé en fiche illustrée colorée avec mise en page visuelle et espacée ? Si oui, précise le format (portrait/paysage, A4, etc.) ou si tu veux que je te propose un design adapté à l'impression ou à l'écran.


Les effarées

Voici un résumé point par point, très détaillé, du transcript sur l’analyse linéaire du poème Les Effarés d’Arthur Rimbaud, avec repères chronologiques (timestamps) pour chaque section :


🔹 Introduction générale (0:00 - 0:26)

  • Présentation du poème Les Effarés extrait des Cahiers de Douai (1870).
  • Citation de Sylvain Tesson : « Ces poèmes sont des projectiles... » → soulignant la puissance intemporelle de Rimbaud.
  • Contexte : Rimbaud a 16 ans, surnommé plus tard l’homme aux semelles de vent (Verlaine), et compose ces poèmes lors de fugues.

🔹 Genèse du recueil (0:26 - 0:40)

  • Rimbaud écrit 22 poèmes pendant ses errances.
  • Il les recopie à Douai sur deux liasses : 15 poèmes + 7 sonnets, alors qu’il réside chez Jean Gisambard.

🔹 Publication et thématique (0:40 - 1:02)

  • Paul Demeny, poète et éditeur, reçoit les poèmes et les publie 18 ans plus tard sans l’accord de Rimbaud.
  • Le poème dénonce la misère infantile, comme l’avait fait Victor Hugo dans Mélancholia.
  • Les Effarés = 12 tercets composés d’octosyllabes et de tétrasyllabes → Cinq enfants hypnotisés par un boulanger.

🔹 Plan d’analyse (1:03 - 1:29)

  1. Vers 1 à 6 : Les enfants dans la rue.
  2. Vers 7 à 19 : La fabrication du pain.
  3. Vers 20 à 36 : Dénonciation finale de la misère.

🟦 1. Les enfants dans la rue (1:31 - 2:05)

  • Antithèse « noir / neige », « brume / s’allume » → contraste lumière / obscurité.
  • Vocabulaire familier « leur cul en rond » → animalisation des enfants.
  • Révélation au vers 4 : « à genoux, cinq petits, – Misère ! »
  • Plusieurs interprétations possibles de la posture : adoration ? prière ? écrasement par la misère ?
  • Intervention directe de Rimbaud via l’exclamation « – Misère ! – »
  • Verbe « regarde » → focalisation sur le boulanger.

🟦 2. La fabrication du pain (2:41 - 5:09)

✳️ Action du boulanger (3:08 - 3:28)

  • Verbes d’action : « tourne, enfourne » → vitalité du boulanger, contraste avec l’inertie des enfants.
  • « Trou clair » = métaphore d’un paradis inaccessible.
  • Sens sollicités : la vue et l’ouïe → « regarde », « écoute ».

✳️ Musicalité et atmosphère (3:29 - 4:02)

  • Allitération en « k » (écoute cuire) → bruit de croûte.
  • Boulanger : figure sympathique (sourire « gras »), chantée par un « vieillard ».
  • Alexandrin dissimulé vers 11-12 → musicalité du moment.

✳️ Contraste et privation (4:02 - 4:13)

  • Négation « pas un œuf bouge » = sidération + froid.

✳️ Aspiration à la chaleur (4:13 - 4:45)

  • Champs lexicaux de la chaleur : « souffle, rouge, chaud ».
  • Métaphore « chaud comme un sein » → désir de protection, d’alimentation.

✳️ Objet du désir (4:45 - 5:09)

  • Pain = trésor : « façonné, pétillant, jaune ».
  • Sens : vue (jaune), odorat (parfumé), ouïe (chant, grillons).
  • Spectacle sensoriel → émerveillement et joie fictive des enfants.

🟥 3. Dénonciation de la misère (5:10 - 8:02)

✳️ Le four = source de vie inaccessible (5:10 - 5:31)

  • « Ce trou chaud souffle la vie » → dimension symbolique du four.

✳️ Illusion et réalité (5:31 - 5:54)

  • Hyperbole « leur âme si ravie » vs réalité : « sous le rayon ».
  • Allitération en S : « se sentent si bien vivre » → illusion de bien-être.

✳️ Misère dénoncée (5:54 - 6:29)

  • « Pauvre petit plein de givres » : modalisateur pathétique.
  • Animalisation : « petits museaux roses ».
  • Grille = barrière matérielle et sociale → enfermement.

✳️ Prière vaine (6:29 - 7:17)

  • Enfants à genoux « comme une prière ».
  • Espoir d’un secours divin : « ciel rouvert ».
  • Religion = sourde, inefficace → vêtements déchirés pendant la prière.

✳️ Derniers vers poignants (7:17 - 8:02)

  • « L’ange blanc » → image d’innocence absolue.
  • « Tremblote » : fragilité extrême.
  • Littération en R : « fort, crève, tremblote, hiver » → violence et colère.
  • Enjambement et aposiopèse finale → silence de mort, émotion étouffante.

🟨 Conclusion (8:03 - 8:39)

  • Rimbaud dénonce la pauvreté infantile et l’indifférence religieuse.
  • Art engagé : lien avec Victor Hugo (Mélancholia, Détruire la misère).
  • Actualisation : le street art (ex : ZK – Dans quel monde vit-on) poursuit cette dénonciation.

Souhaites-tu maintenant que je transforme ce résumé en fiche illustrée colorée avec mise en page visuelle et espacée ? Si oui, précise le format (portrait/paysage, A4, etc.) ou si tu veux que je te propose un design adapté à l'impression ou à l'écran.

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