1) La qualité de commerçant
Définition (Article L 121-1 du Code de commerce)
- Est commerçant celui qui exerce des actes de commerce et en fait sa profession habituelle.
- Un commerçant peut être une personne physique ou une personne morale.
Conditions pour être commerçant :
- Réaliser des actes de commerce à titre professionnel.
- Exercer ces actes de façon habituelle.
Les actes de commerce :
- Actes de commerce par nature :
- Achat pour revendre (biens meubles ou immeubles).
- Entreprises de location de meubles.
- Activités de banques, assurances, transport, courtage...
- Actes de commerce par la forme :
- Lettres de change.
- Entre négociants, marchands et banquiers.
- Actes de commerce par accessoires :
- Actes normalement civils, mais effectués par un commerçant dans son activité principale.
2) Différence entre activité commerciale et activité civile
Activités commerciales :
- Achat/revente de biens.
- Transport de marchandises.
- Opérations bancaires et financières.
- Courtage et agences d’affaires.
Activités civiles :
- Artisanat (moins de 10 salariés, travail manuel).
- Agriculture (cycle biologique de production).
- Professions libérales (avocats, médecins, comptables...).
- Activité immobilière (sauf achat/revente).
- Création intellectuelle (musiciens, écrivains...).
Les sociétés commerciales ont toujours la qualité commerciale, quelle que soit leur activité :
- Société anonyme (SA)
- Société par actions simplifiée (SAS)
- Société à responsabilité limitée (SARL)
- Société en nom collectif (SNC)
- Société en commandite (SCA/SCS)
3) Conditions d’accès à la profession de commerçant
Pour une personne physique :
- Capacité juridique :
- Majeurs sous sauvegarde de justice/curatelle : possibles sous conditions.
- Mineurs même émancipés : interdits sauf autorisation du juge.
- Nationalité :
- Être ressortissant de l’UE ou disposer d’une autorisation spéciale.
- Ne pas être soumis à interdiction :
- Certaines professions ne peuvent pas être commerçants (avocats, notaires, experts-comptables...).
- Interdictions pour faillite personnelle ou gestion frauduleuse.
Pour une personne morale :
- Être une société commerciale.
- Être immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).
- Ne pas être soumise à des restrictions légales.
4) Le statut juridique du commerçant
Obligations du commerçant :
- Immatriculation au RCS :
- Dans les 15 jours suivant le début d’activité.
- Exception pour ceux qui n’exercent pas à titre habituel.
- Tenue d’une comptabilité :
- Obligation d’enregistrement des transactions.
- Dispense pour les micro-entreprises.
- Sanctions en cas de fraude :
- 5 ans de prison + 500 000€ d’amende (fraude fiscale).
- Peines complémentaires (interdiction de gérer, exclusion des marchés publics).
Principes spécifiques aux commerçants :
- Liberté de preuve en cas de contentieux.
- Solidarité des dettes entre codébiteurs sauf clause contraire.
- Juridiction commerciale pour les litiges :
- Tribunal de commerce.
- Arbitrage possible sur accord mutuel.
1) La qualité de commerçant
Définition (Article L 121-1 du Code de commerce)
- Est commerçant celui qui exerce des actes de commerce et en fait sa profession habituelle.
- Un commerçant peut être une personne physique ou une personne morale.
Conditions pour être commerçant :
- Réaliser des actes de commerce à titre professionnel.
- Exercer ces actes de façon habituelle.
Les actes de commerce :
- Actes de commerce par nature :
- Achat pour revendre (biens meubles ou immeubles).
- Entreprises de location de meubles.
- Activités de banques, assurances, transport, courtage...
- Actes de commerce par la forme :
- Lettres de change.
- Entre négociants, marchands et banquiers.
- Actes de commerce par accessoires :
- Actes normalement civils, mais effectués par un commerçant dans son activité principale.
2) Différence entre activité commerciale et activité civile
Activités commerciales :
- Achat/revente de biens.
- Transport de marchandises.
- Opérations bancaires et financières.
- Courtage et agences d’affaires.
Activités civiles :
- Artisanat (moins de 10 salariés, travail manuel).
- Agriculture (cycle biologique de production).
- Professions libérales (avocats, médecins, comptables...).
- Activité immobilière (sauf achat/revente).
- Création intellectuelle (musiciens, écrivains...).
Les sociétés commerciales ont toujours la qualité commerciale, quelle que soit leur activité :
- Société anonyme (SA)
- Société par actions simplifiée (SAS)
- Société à responsabilité limitée (SARL)
- Société en nom collectif (SNC)
- Société en commandite (SCA/SCS)
3) Conditions d’accès à la profession de commerçant
Pour une personne physique :
- Capacité juridique :
- Majeurs sous sauvegarde de justice/curatelle : possibles sous conditions.
- Mineurs même émancipés : interdits sauf autorisation du juge.
- Nationalité :
- Être ressortissant de l’UE ou disposer d’une autorisation spéciale.
- Ne pas être soumis à interdiction :
- Certaines professions ne peuvent pas être commerçants (avocats, notaires, experts-comptables...).
- Interdictions pour faillite personnelle ou gestion frauduleuse.
Pour une personne morale :
- Être une société commerciale.
- Être immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).
- Ne pas être soumise à des restrictions légales.
4) Le statut juridique du commerçant
Obligations du commerçant :
- Immatriculation au RCS :
- Dans les 15 jours suivant le début d’activité.
- Exception pour ceux qui n’exercent pas à titre habituel.
- Tenue d’une comptabilité :
- Obligation d’enregistrement des transactions.
- Dispense pour les micro-entreprises.
- Sanctions en cas de fraude :
- 5 ans de prison + 500 000€ d’amende (fraude fiscale).
- Peines complémentaires (interdiction de gérer, exclusion des marchés publics).
Principes spécifiques aux commerçants :
- Liberté de preuve en cas de contentieux.
- Solidarité des dettes entre codébiteurs sauf clause contraire.
- Juridiction commerciale pour les litiges :
- Tribunal de commerce.
- Arbitrage possible sur accord mutuel.