Depuis ses origines antiques, le théâtre n’a cessé d’évoluer, tour à tour lieu de divertissement, de réflexion morale ou de remise en question sociale, s’adaptant aux enjeux esthétiques et culturels de chaque époque, du classicisme du XVIIᵉ siècle aux formes éclatées et engagées du XXIᵉ.
PAROLES DU THEATRE:
réplique= toute parole prononcée sur scène
tirade= très longue réplique
monologue= réplique prononcée par un seul acteur sur scène
dialogue
stichomyties= dialogue rapide , répliques courtes
aparté= personnage qui pronnonce des propos en présence d'autres personnages que seul le public entend.
VOCABULAIRE:
quiproquo= malentendu
coup de théâtre= péripétie innatendu qui vaut un renversement de situation
mise en abîme= théâtre dans le théâtre (Cyrano)
disdascalies/ drammaturge
double énonciation= les paroles sont destinées aux personnages joués par les acteurs mais aussi au public
prologue= avant la scène, elle explique le contexte
scène d'exposition = première scène qui permet de situer l'epoque, lieu , personnages...
dénouement= fin de la pièce, la résolution
l'épilogue= après la pièce, conclusion
XVII: THEATRE CLASSIQUE:
règle des trois unités (temps, lieu, action) bienséance = rien de choquant sur scène /vraisemblance (sans doute)
Tragédie classique: 5 actes en vers , personnages nobles/ mythologiques, langage soutenu , les perso affrontent un destin inévitable ----> catharsis= inspirer terreur et pitié au spectateur ( Racine)
Comédie classique: 1à 5 actes en vers ou en prose, perso de classe moyenne/ basse , langage courant et familier
Tragi-comédie: tragédie qui finit bien (Corneille)
XVIII & XIXe :
XVIII: les comédies s'emparent des idées constestataires et critiquent les privilèges des nobles ( marivaux)
XIXe:
drame romantique: refus des règles classique , volonté de mélanger les genres & tonalités. Héros marginal, sensible dont les idéaux se heurtent aux réalités sociales , politiques. (hugo , musset)
vaudeville: comédie legère ou quiproquos et rebondissments ponctuent la vie des personnages souvent confrontés à la tromperie ( Feydeau, Labiche)
XXe:
théâtre de l'absurde : après la 2GM, aucune règle, perte de sens, impuissance de l'homme, solitude, antihéros (Beckett)
adaptation des mythes: antique ou contexte actuel ( Anouilh, Giraudoux)
théâtre contemporain
À partir des années 1940–1950, après la Seconde Guerre mondiale
Wajdi Mouawad → Incendies
Théâtre de la mémoire, des origines, de la guerre.
Yasmina Reza → Art, Le Dieu du carnage
Théâtre du quotidien, des tensions sociales et familiales.
Joël Pommerat → Ça ira (1) Fin de Louis, Cendrillon
Réécrit les mythes, joue sur la lumière, la parole, le dispositif scénique.