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Le système orthographique

Grands principes de fonctionnement

La langue française est alphabétique. Théoriquement, les lettres (unités graphiques) sont destinées à transcrire les phonèmes du français : une lettre = un son (ex : par, [paR], où chaque lettre correspond à un phonème). Cependant, il faut noter que :

  • parfois, un phonème = plusieurs unités graphiques (ex : [s] = ss, t, ç…)
  • parfois, une unité graphique = différents phonèmes (ex : c = [k], [s]).
  • un groupe de deux ou trois lettres peut correspondre à un seul phonème (au, eau…)
  • de nombreuses lettres sont muettes et apportent des informations grammaticales ou sémantiques


Les unités graphiques apportent parfois des informations sémantiques ou grammaticales. Ces unités sont souvent muettes mais peuvent se prononcer en liaison. La présence de certaines lettres dans des mots à des origines étymologiques (ex : compter vient de computare) ou historiques (ex : le doublement de « n » dans donner marquait la prononciation [ɔ]̃, aujourd’hui disparue).

Les types de graphèmes

Un graphème est une unité abstraite. C’est la plus petite unité distinctive de la chaîne écrite (l’équivalent du phonème, mais pour l’écrit). Un graphème peut être constitué :

  • d’une seule lettre (ex : a, dans « par »)
  • de deux lettres (ex : an, on, au, ai, gu, ph…) et on parle alors de digramme
  • de trois lettres (eau, oin) et on parle alors de trigramme
  • d’une lettre pourvue d’un signe diacritique ou d’une cédille (ê, é, ü, ç…)

Il faut également noter qu’un même graphème peut avoir plusieurs valeurs simultanées.

Exemples

  • Le mot main, « ain » est un phonogramme et « a » joue aussi un rôle de morphogramme lexical (manuel, manucure…).
  • Dans le mot mangé, « é » est un phonogramme, un morphogramme grammatical et un logogramme grammatical.

Typologie des erreurs

Nina Catach, linguiste et historienne de la langue, est une spécialiste de l’histoire de l’orthographe du français. Elle a établi une grille d’analyse des erreurs orthographiques, dans laquelle elle distingue les erreurs à dominante calligraphique, extragraphique (écrit erroné parce qu’oral erroné), phonogrammique, morphogrammique, logogrammique et idéogrammique.

Pour analyser les erreurs des élèves, Claire Benveniste définit les 5 valeurs des lettres :

  • valeur de base : la manière la plus fréquente de lire la lettre (ex : [s] = ssss).
  • valeur de position : conditionnée par la position du groupe dans la chaîne graphique.
  • valeur auxiliaire : la lettre n’est pas prononcée, mais influe sur la prononciation des lettres voisines (ex : le « u » dans guépard).
  • valeur zéro : aucun rôle du point de vue phonographique (ex : « s » dans bras, « t » dans lit…).
  • une lettre peut faire partie d’un trigramme ou d’un digramme.

Le système orthographique

Grands principes de fonctionnement

La langue française est alphabétique. Théoriquement, les lettres (unités graphiques) sont destinées à transcrire les phonèmes du français : une lettre = un son (ex : par, [paR], où chaque lettre correspond à un phonème). Cependant, il faut noter que :

  • parfois, un phonème = plusieurs unités graphiques (ex : [s] = ss, t, ç…)
  • parfois, une unité graphique = différents phonèmes (ex : c = [k], [s]).
  • un groupe de deux ou trois lettres peut correspondre à un seul phonème (au, eau…)
  • de nombreuses lettres sont muettes et apportent des informations grammaticales ou sémantiques


Les unités graphiques apportent parfois des informations sémantiques ou grammaticales. Ces unités sont souvent muettes mais peuvent se prononcer en liaison. La présence de certaines lettres dans des mots à des origines étymologiques (ex : compter vient de computare) ou historiques (ex : le doublement de « n » dans donner marquait la prononciation [ɔ]̃, aujourd’hui disparue).

Les types de graphèmes

Un graphème est une unité abstraite. C’est la plus petite unité distinctive de la chaîne écrite (l’équivalent du phonème, mais pour l’écrit). Un graphème peut être constitué :

  • d’une seule lettre (ex : a, dans « par »)
  • de deux lettres (ex : an, on, au, ai, gu, ph…) et on parle alors de digramme
  • de trois lettres (eau, oin) et on parle alors de trigramme
  • d’une lettre pourvue d’un signe diacritique ou d’une cédille (ê, é, ü, ç…)

Il faut également noter qu’un même graphème peut avoir plusieurs valeurs simultanées.

Exemples

  • Le mot main, « ain » est un phonogramme et « a » joue aussi un rôle de morphogramme lexical (manuel, manucure…).
  • Dans le mot mangé, « é » est un phonogramme, un morphogramme grammatical et un logogramme grammatical.

Typologie des erreurs

Nina Catach, linguiste et historienne de la langue, est une spécialiste de l’histoire de l’orthographe du français. Elle a établi une grille d’analyse des erreurs orthographiques, dans laquelle elle distingue les erreurs à dominante calligraphique, extragraphique (écrit erroné parce qu’oral erroné), phonogrammique, morphogrammique, logogrammique et idéogrammique.

Pour analyser les erreurs des élèves, Claire Benveniste définit les 5 valeurs des lettres :

  • valeur de base : la manière la plus fréquente de lire la lettre (ex : [s] = ssss).
  • valeur de position : conditionnée par la position du groupe dans la chaîne graphique.
  • valeur auxiliaire : la lettre n’est pas prononcée, mais influe sur la prononciation des lettres voisines (ex : le « u » dans guépard).
  • valeur zéro : aucun rôle du point de vue phonographique (ex : « s » dans bras, « t » dans lit…).
  • une lettre peut faire partie d’un trigramme ou d’un digramme.
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