Le sonnet est une forme littéraire qui a vu le jour en Italie au XVIe siècle. Le créateur présumé du sonnet est Giacomo da Lentini, un poète de la cour de l'empereur Frédéric II. Cependant, c'est avec Pétrarque que le sonnet a gagné en popularité et s'est répandu dans toute l'Europe. Le sonnet a ensuite été adopté par les poètes de la Renaissance française, tels que Clément Marot et Pierre de Ronsard, avant de s'incarner chez les poètes anglais, comme William Shakespeare. Les sonnets sont généralement écrits en alexandrins en France, tandis qu'en Angleterre, ils sont souvent rédigés en pentamètres iambiques. Cette structure de sonnet, bien qu’ancienne, a été perpétuée et réinventée par de nombreux auteurs à travers les âges, témoignant de sa versatilité et de sa beauté formelle.

Le vocabulaire du sonnet est riche et varié, englobant à la fois des termes spécifiques à la poésie et d'autres plus généraux. Quelques termes clefs incluent :

Le sonnet se distingue par sa structure très rigide, qui impose une discipline formelle aux poètes. En quatorze vers, chaque sonnet avance dans une musicalité et une logique propre. Les quatrains introduisent souvent un thème ou une problématique, tandis que les tercets apportent un développement, une résolution ou une méditation sur le sujet abordé. Cette dynamique entre introduction et conclusion est l’une des raisons pour lesquelles le sonnet est si prisé par les poètes, offrant une sorte de progression dramatique en miniature. En outre, le schéma de rimes joue un rôle crucial en renforçant la cohésion du texte et en ajoutant une couche supplémentaire de complexité et de beauté au poème. Le sonnet constitue un défi pour le poète, oscillant entre contrainte et expressivité libre, explorant une variété de thèmes allant de l’amour à la nature, en passant par la philosophie et la méditation spirituelle.