I. Commande royale :
- Architecture royale = commande du roi et son entourage
- Des constructions à l’image du roi
- Une cour qui illustre sa manière de vivre dans l’architecture
- Style rayonnant s’étendant à des édifices de moindre envergure
II. Règne de Saint Louis :
- Finance de nombreux chantiers (certains fondés par sa mère)
- De nombreuses saintes-chapelles
- Reprise du chantier de Saint-Denis et Notre-Dame
- Notre-Dame de Paris
- Transept repris → en saillie
- Réunion des roses avec le clair-étage
- Apport max de lumière → triforium ajouré ainsi que les arcs formerets → matérialité du mur
II. Opus francigenum : œuvre à la manière française : Église de Wimpfen Im Tal, Collégiale Saint-Pierre
- Chœur à haute lancette mais murs les séparent → pas rayonnant
- Renvoie au maître d’œuvre ou juste une construction en pierre de taille
- Similitude avec des dessins de la cathédrale de Strasbourg
- Architecte pas français mais connaissance de l’architecture française
- Des transferts artistiques → diffusion de l’art rayonnant
- Abbatiale de Saint-Denis
- Reconstruction de la Nef (1231)
- Développement des ordres -> plus de donations -> l'élite ne se fait plus enterrer à Saint-Denis mais dans les ordres
- Parties hautes du chevet aussi reprises
- Nef -> témoin de l’ancienneté de l’édifice
- Abbé Eudes Clément -> chœur liturgique repris
- Reprise du chevet par l’abbé Suger
- 1281 -> abbatiale consacrée -> fin des travaux
- Modifications dans la crypte -> reprise des colonnes en sous-œuvre
- Support en partie basse et rond-point de colonne repris pour supporter la nouvelle élévation
- Maître de Saint-Denis (inconnu) : changement d’orientation -> réunion entre le parti antérieur et la nouvelle construction
- NEF : élévation à 3 niveaux -> équivalence de hauteur entre 1er et 3e niveau
- 3e niveau : domine -> baies à remplage -> parfaite transition entre les différents niveaux
- Triforium ajouré
- Forte articulation des supports -> piles fasciculées -> fort élan vertical -> sépare les différentes travées
- Bas-côtés : voûté d’ogive et passage champenois (coursière à la base des verrières à l’intérieur de la pile)
- Ensemble lumineux -> triforium ajouré -> toit terrasse des bas-côtés
- Façade des transepts comme des façades occidentales
- Saint-Germain-en-Laye
- Modernisé par Saint Louis → église édifiée par son grand-père
- Entre 1238-1241 → rapide car petit édifice et financé sur le trésor royal
- Abside polygonale
- 1 seul niveau sur un soubassement important
- Paroi dématérialisée → mur disparaît
- Baies à remplage rectangulaire
- Architecture lumineuse → ouverture abondante
- Pas de façade occidentale → entrée sur le côté
- Fausse rose → pas ajourée → jeu graphique
- Devient une sainte chapelle après la construction de la Sainte-Chapelle de Paris et de la distribution des reliques
- Sainte-Chapelle de Paris
- Contemporain du chantier de l’abbatiale de Saint-Denis
- Prestige : Saint-Louis comme commanditaire et reliquaire important (couronne du Christ en 1237 et fragment de la croix du Christ)
- Peuple français comme peuple élu
- Distribue des reliques liées à la passion du Christ à ses proches de sang royal : création de la Sainte-Chapelle
- Dans la cour du palais de la Cité
- Travaux commencés après l’achat des reliques et achevés en 1245
- Une chapelle double : chapelle basse (6,5m de hauteur) et chapelle haute (20,6m de hauteur) : deux fonctions : 1er niveau = soubassement et hiérarchie (accès à la chapelle haute limité : privé)
- Le soubassement renforce la structure de la chapelle haute : contre-butement, voûte d’ogive et fer
- Chapelle basse : baies pour l’éclairage au-dessus d’arcature aveugle : tympan ajouré à remplage
- Chapelle haute : une cage de verre
- Rose : flamboyante : reprise de la fin du XVe siècle
- Cathédrale Saint-Maurice de Tours
- 2e moitié du 12e siècle
- Changement de vocable
- 1213 : réorganisation du quartier canonial
- Chevet de l'église romane repris vers 1233-1237, reprend le chevet de la cathédrale de Bourges
- Triforium ajouré : édifice lumineux
- Extérieur : élévation à deux niveaux
- Chapelles à chevet ondulant jointives par leur contrefort
- Périmètre continu de la vitrerie
- Élévation à 3 niveaux : 1er et 3e niveau de même hauteur
- Déambulatoire couvert de croisée d'ogives
- Baies à triple lancette
- Différence avec Soissons : triforium, recherche pour la pénétration de la lumière
- Chapelle : Saint-Pierre-Saint-Paul
- Console sculptée de visage et lierne qui renforce le voûtement : persistance du gothique de l'ouest
- 1242-1249 : triforium, réseaux complexes
- Réduction de la matérialité du mur
- Triforium : toiture à deux pans couvre le déambulatoire et les chapelles rayonnantes, petite balustrade ornée de quadrilobes
- Clair étage : baies très larges, rappel de la Sainte-Chapelle
- Verrière du chœur : financement des corporations
- Reprise du modèle de l'architecture parisienne : adhésion du clergé à la politique de Saint Louis
- Cathédrale de Strasbourg
- Reprise de la nef de l’abbatiale de Saint-Denis
- Répartition en 3 niveaux
- Rythme unifié avec emploi de pile fasciculée
- Un relais pour les futurs édifices impériaux
- Dormition de la Vierge sur le tympan du bras sud
- Statue colonne disparue (sauf Salomon)
- Justice extérieure et épiscopale
- Salomon → annonce du Christ justicier
- Figure triomphante de l'Église et figure en défaite de la Synagogue
- Couronnement de la Vierge → Christ de profil
- Mise au tombeau de la Vierge → dormition
- Progressivement la figure du Christ devient imposante et reçoit différents visages
- Statue tronc colonne → support interrompu
- Plus grand ensemble sculpté
- Cathédrale de Beauvais, Notre-Dame-de-la-Basse-Œuvre
- Reconstruction inachevée
- 48m de hauteur sous voûte -> dernier chantier de la démesure
- S’effondre en 1224
- Flèche s’effondre en 1573 -> démolition d’une partie des voûtes
- + bombardement de 1940
- Guillaume de Grez -> partie haute de l’édifice
- 1260 -> prise de possession par les chanoines -> 1284 effondrements
- Par la suite plus aucun édifice n’essaiera de dépasser ces hauteurs (Cologne et Ulm achevés au XIXe siècle)
- Cathédrale de Narbonne
- Jean des Champs → similitude avec Clermont-Ferrand
- 1248 (maître maçon de la reconstruction)
- 1287 (Des Champs mentionné)
- Acteur de la diffusion du programme gothique rayonnant
- Triforium aveugle → pas d’éclairage direct
- Des formes à Narbonne qui rappellent la cathédrale de Clermont-Ferrand ?
- Narbonne → inachevé → que le chevet
- Hauteur sous voûte de 40m
- Hémicycle à 5 pans qui entoure l’abside
- Chapelle rayonnante pentagonale (dans les travées aussi)
- Pas de triforium ajouré → grande arcade peu éclairée mais des mêmes dimensions que le clair étage
- XIII → restauration infructueuse de l’ancienne cathédrale → projet de reconstruction par deux abbés (Guy Foulques et Maurin) puis cardinal et Pape Clément IV
- Première pierre en 1272 → chevet terminé entre 1319 et 1330
- Chantier hétérotopique → édifice construit à côté de l’édifice qu’il est destiné à remplacer → à Narbonne
- Chantier homotopique → édifice construit au même endroit que celui remplacé → détruit au fur et à mesure → à Saint-Denis
- Allotopique : édifice construit ex-nihilo donc pas de contrainte
- Dématérialisation du mur dans le chœur → Cathédrale de Toulouse → volonté de pouvoir faire passer la lumière
- Support du déambulatoire détaché des parois dans le chevet
- Abandon sur le côté sud → chapelle fermée pour supporter une tour de transept
- Ajout de portail au XVIIIe siècle → volonté de fermer l’édifice
- Rond-point de Narbonne établi sur un dessin régulier
- Des références pour le plan plus similaire au nord qu’au midi et/ou Clermont-Ferrand
- Fluidité des lignes → colonne Soissonnaise → support individualisé → pilier fasciculé
- Dans le sud de la France se développe un gothique rayonnant avec ses propres caractéristiques : refus d’ajourer le triforium, pas de réel lien entre Clermont-Ferrand et Narbonne
- Cathédrale de Limoges
- Un chantier contraint -> homotopique
- Montrent l’originalité du Sud
- Reconstruction lancée par Hélie de Malemort
- Agrandissement du chœur
- Le gothique rayonnant s’étend jusqu’au mur du transept du bas-côté sud
- Se prive de triforium ajouré mais toit terrasse
- Travaux de terrassement
- Volonté d’amplifier le chevet
- 3 niveaux équivalents -> 26m sous voûte
- Grande arcade pincée (étroite) dans l’abside -> 7 travées au lieu de 5 -> rappelle le plan de la cathédrale de Clermont-Ferrand
- Modénature simplifiée -> finesse de support et fluidité des lignes
- Remplage aveugle pour alléger la muralité + peinture qui imite des vitraux
III. Chez les cisterciens
- Pontigny :
- Longpont : 1227
- Reprise des chapelles rayonnantes dans le chœur + contrefort et Rose
- Abbaye de Blanche de Castille, Royaumont
- Abbaye cistercienne
- Lieu de sépulture des membres de la famille royale non couronnés -> sanctuaire annexe de Saint-Denis
- 1228-1229 -> ensemble provisoire
- Nef unique, plan à chapelle échelonnée et plan polygonal des chapelles
- Abbaye de Vignegoul
- Triplé de baies mais éclairage par des oculi
- Volonté de dissocier les supports du mur
- Construite d’Est en Ouest
- Abbaye de Valmagne
- Parti rayonnant
- Grande arcade du rond-point de colonne pincée
- Support en pile fasciculée
- Pile soissonnaise -> fluidité des lignes
Amiens :
- Art français domine jusque dans les années 1400
- Paris -> capitale artistique du royaume et de l’Europe
- Architecture et sculpture rayonnante
- Développement de la sculpture sur l’ensemble des éléments
- Personnages en pied qui sont de plus en plus indépendants
- - Des attitudes qui libèrent les sculptures de leur support
- Différents styles : antiquisant, rémois et amiénois