Les femmes nobles du Moyen Âge occupaient un rôle important dans la gestion quotidienne des domaines lors des absences de leur époux. Elles devaient gérer les finances, les récoltes et s'assurer du bon fonctionnement de l'ensemble des activités agricoles. De plus, elles organisaient de somptueux banquets qui étaient souvent des occasions de renforcer ou de forger des alliances politiques, de discuter de stratégies ou simplement de célébrer des événements familiaux. Elles consacraient aussi du temps au tissage, une activité courante qui permettait de confectionner des vêtements pour la maisonnée.

La vie des femmes paysannes au Moyen Âge était marquée par un travail incessant et ardu. Elles participaient aux travaux des champs aux côtés des hommes, labourant la terre et s'occupant des récoltes. En plus de ces tâches agricoles, elles assumaient la charge des tâches ménagères qui incluaient la cuisine, le soin des enfants, le nettoyage et l'entretien des vêtements. Les conditions de vie étaient rudes et la nourriture souvent insuffisante, reflétant une vie difficile marquée par le labeur et la pauvreté.

Les loisirs des enfants au Moyen Âge variaient en fonction de leur statut social. Les enfants des seigneurs avaient accès à des jouets fabriqués en bois ou en tissu, tels que des poupées ou des petits chevaux, symboles de statut et de raffinement. Ces jeux étaient souvent liés à leur future position d'adulte, les préparant à leur rôle au sein de la société féodale.

Les enfants vivant à la campagne, quant à eux, avaient des jeux plus rudimentaires et basés sur des matériaux simples et accessibles. Les osselets, par exemple, étaient de petites pièces osseuses issues des carcasses d'animaux, autour desquelles s'inventaient des jeux d'adresse et de stratégie. Ces activités étaient un moyen de répit face aux journées de travail et d'apprentissage auprès de leurs parents.

Dans les villes médiévales, les métiers étaient souvent organisés en guildes ou corporations, chaque groupe défendant ses pratiques, ses droits et son savoir-faire. Les métiers de bottier et de cordonnier étaient essentiels pour la fabrication et la réparation de chaussures, tandis que les boulangers assuraient à la population un approvisionnement régulier en pain, aliment de base de l'époque. Les tanneurs travaillaient les peaux pour produire du cuir, un matériau indispensable dans la fabrication de vêtements, sacs et autres objets. Le bourrelier, pour sa part, fabriquait et réparait les harnais et équipements de transport utilisés pour les chevaux et autres bêtes de somme.

Avant l'invention de l'imprimerie, les livres étaient écrits à la main sous forme de manuscrits. Ces ouvrages, souvent religieux, étaient réservés à une élite capable de lire et de posséder de tels trésors. L'impression du 'Roman de Renard' et d'autres ouvrages avait un impact majeur sur l'accès à la lecture, autrefois limité aux textes de nature religieuse et morale. Avec la révolution de l'imprimerie, le livre devint progressivement accessible à des pans plus larges de la population, même si l'alphabétisation restait encore à ses prémices.