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Lycée
Première

Le MAL

français

📘 Fiche de révision – Le Mal d’Arthur Rimbaud (1870)

🧭 Introduction

Auteur : Arthur Rimbaud, poète précoce et révolté du XIXᵉ siècle.

Œuvre : Poésies, sonnets engagés écrits en pleine guerre franco-prussienne (1870).

Contexte historique : guerre de 1870 (France vs. Prusse), près de 200 000 morts.

Mouvement littéraire : aucun mouvement précis, mais influences du symbolisme et du romantisme (engagement, lyrisme, imagination).

Enjeux du texte :

-Dénonciation violente et polémique de la guerre moderne.

-Condamnation des pouvoirs politiques (le Roi) et religieux (Dieu).

-Refus de glorifier la guerre : peinture crue et indignée du champ de bataille.

❓ Problématique & Axes d’étude

Problématique : Comment Rimbaud transforme-t-il un sonnet lyrique en une violente dénonciation politique et religieuse de la guerre ?

Axes :

Q1-Q2 : le sort tragique des soldats à la guerre, victimes du cynisme de ceux qui les

envoient au front, c.-à-d. le Roi… [représentation du pouvoir politique]

2. T1 + début v. 12 : … et Dieu [représentation de la religion], qu’un portrait [figure du

Christ] montre indifférent à l’horreur et la souffrance…

3. T2 : … et cupide, n’ayant aucun scrupule à profiter du malheur et de la crédulité des

mères (des soldats envoyés mourir au front).

🧱 Analyse segmentée (idées clés à retenir)

🔹 Quatrains (v. 1 à 8) — Les horreurs de la guerre

  • v. 1-2 :
  • Métaphore choc : « crachats rouges de la mitraille » = balles vues comme insultes sanglantes.
  • Allitérations en [r], [s] + assonances en [i] et [a] = bruit de la guerre, violence sonore.
  • Contraste « rouge » / « ciel bleu » : beauté indifférente de la nature vs. horreur humaine.
  • v. 3-4 :
  • Ironie visuelle : uniformes colorés = soldats transformés en pantins grotesques.
  • « Roi qui les raille » : accusation directe du pouvoir politique (Napoléon III).
  • « Croulent en masse dans le feu » : mort déshumanisée, image infernale.
  • v. 5-6 :
  • Ton plus pathétique : « folie épouvantable », « broie », « tas fumant » → vocabulaire de l’horreur.
  • Hyperbole et personnification : la guerre écrase les hommes, les réduit à des déchets.
  • v. 7-8 :
  • Intrusion du poète (apostrophe à la Nature).
  • Ironie tragique : contraste entre la beauté du monde (« été », « herbe », « joie ») et les morts.
  • Rappel que ces soldats sont morts dans l’insouciance d’un été paisible.



🔹 Premier tercet (v. 9-11) — Portrait d’un Dieu indifférent

  • Portrait scandaleux :
  • Dieu se rit des rituels religieux : « nappes damassées », « encens », « calices d’or ».
  • Critique de l’hypocrisie religieuse : Dieu est absent, il dort pendant le massacre.
  • Structure grammaticale : Dieu comme sujet de trois actions passives/indifférentes.

🔹 Deuxième tercet (v. 12-14) — Une religion complice et cupide

  • Dieu se réveille seulement quand des mères pauvres lui offrent une aumône.
  • Ton sarcastique : le Dieu misérable qui accepte « un gros sou » dans un « mouchoir ».
  • Le contraste est violent entre la douleur réelle des mères et la religion corrompue.



✅ Conclusion

Portée du texte :

  • Poème à la structure classique (sonnet) mais au contenu explosif et engagé.
  • Dénonciation cynique et violente des responsables de la guerre : politique (le Roi), religieux (Dieu).
  • Le poème mêle pathétique, ironie et violence sonore pour éveiller la conscience du lecteur.
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Le MAL

français

📘 Fiche de révision – Le Mal d’Arthur Rimbaud (1870)

🧭 Introduction

Auteur : Arthur Rimbaud, poète précoce et révolté du XIXᵉ siècle.

Œuvre : Poésies, sonnets engagés écrits en pleine guerre franco-prussienne (1870).

Contexte historique : guerre de 1870 (France vs. Prusse), près de 200 000 morts.

Mouvement littéraire : aucun mouvement précis, mais influences du symbolisme et du romantisme (engagement, lyrisme, imagination).

Enjeux du texte :

-Dénonciation violente et polémique de la guerre moderne.

-Condamnation des pouvoirs politiques (le Roi) et religieux (Dieu).

-Refus de glorifier la guerre : peinture crue et indignée du champ de bataille.

❓ Problématique & Axes d’étude

Problématique : Comment Rimbaud transforme-t-il un sonnet lyrique en une violente dénonciation politique et religieuse de la guerre ?

Axes :

Q1-Q2 : le sort tragique des soldats à la guerre, victimes du cynisme de ceux qui les

envoient au front, c.-à-d. le Roi… [représentation du pouvoir politique]

2. T1 + début v. 12 : … et Dieu [représentation de la religion], qu’un portrait [figure du

Christ] montre indifférent à l’horreur et la souffrance…

3. T2 : … et cupide, n’ayant aucun scrupule à profiter du malheur et de la crédulité des

mères (des soldats envoyés mourir au front).

🧱 Analyse segmentée (idées clés à retenir)

🔹 Quatrains (v. 1 à 8) — Les horreurs de la guerre

  • v. 1-2 :
  • Métaphore choc : « crachats rouges de la mitraille » = balles vues comme insultes sanglantes.
  • Allitérations en [r], [s] + assonances en [i] et [a] = bruit de la guerre, violence sonore.
  • Contraste « rouge » / « ciel bleu » : beauté indifférente de la nature vs. horreur humaine.
  • v. 3-4 :
  • Ironie visuelle : uniformes colorés = soldats transformés en pantins grotesques.
  • « Roi qui les raille » : accusation directe du pouvoir politique (Napoléon III).
  • « Croulent en masse dans le feu » : mort déshumanisée, image infernale.
  • v. 5-6 :
  • Ton plus pathétique : « folie épouvantable », « broie », « tas fumant » → vocabulaire de l’horreur.
  • Hyperbole et personnification : la guerre écrase les hommes, les réduit à des déchets.
  • v. 7-8 :
  • Intrusion du poète (apostrophe à la Nature).
  • Ironie tragique : contraste entre la beauté du monde (« été », « herbe », « joie ») et les morts.
  • Rappel que ces soldats sont morts dans l’insouciance d’un été paisible.



🔹 Premier tercet (v. 9-11) — Portrait d’un Dieu indifférent

  • Portrait scandaleux :
  • Dieu se rit des rituels religieux : « nappes damassées », « encens », « calices d’or ».
  • Critique de l’hypocrisie religieuse : Dieu est absent, il dort pendant le massacre.
  • Structure grammaticale : Dieu comme sujet de trois actions passives/indifférentes.

🔹 Deuxième tercet (v. 12-14) — Une religion complice et cupide

  • Dieu se réveille seulement quand des mères pauvres lui offrent une aumône.
  • Ton sarcastique : le Dieu misérable qui accepte « un gros sou » dans un « mouchoir ».
  • Le contraste est violent entre la douleur réelle des mères et la religion corrompue.



✅ Conclusion

Portée du texte :

  • Poème à la structure classique (sonnet) mais au contenu explosif et engagé.
  • Dénonciation cynique et violente des responsables de la guerre : politique (le Roi), religieux (Dieu).
  • Le poème mêle pathétique, ironie et violence sonore pour éveiller la conscience du lecteur.
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