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Lycée
Première

Le dormeur du val

français


introduction


Les Cahiers de Douai sont un recueil de 22 poèmes écrits à Charleville là où résider le jeune poète Arthur Rimbaud âgé de 16 ans. A cette époque, Rimbaud vit une vie marquée par la quête de liberté et des fugues successives durant lesquelles il se rapprochera de son professeur de rhétorique Georges Izambard.

En 1870, Arthur Rimbaud découvre les horreurs de la guerre Franco-Prussienne que le poème " Le Dormeur du Val" relève avec simplicité et force

Ce poème est un sonnet : il est composé de 14 alexandrins répartis en 2 quatrains aux rimes croisées, suivis de 2 tercets dont la disposition des rimes est la suivante : rimes plates suivies de rimes embrassées.

problématique


En quoi ce poème dénonce-t-il de façon originale les atrocités de la guerre ?

Mouvements

  1. Description d'un tableau bucolique empli de quiétude : premier quatrain
  2. Le portrait physique d'un soldat paisiblement endormi : deuxième quatrain
  3. L'émergence d'ambiguïtés : premier tercet
  4. Une chute tragique : deuxième tercet

conclusion

Ce poème évoque d'abord un lieu paradisiaque dans lequel le poète nous fait croire qu'un jeune soldat fait la sieste, mais dans le dernier vers, nous apprenons que le soldat est mort des suites d'un combat. Le lieu édénique et vivant contraste violemment avec la mort du jeune soldat, mort d’autant plus intolérable qu’elle concerne un jeune homme presque encore enfant. Arthur Rimbaud dénonce ainsi l'horreur de la guerre qui tue la jeunesse, des êtres au seuil de leur vie, innocents et inoffensifs

ouverture

On peut évoquer le poème "Le Mal", un autre sonnet dans lequel le poète critique également la mort inutile de nombreux soldats, mais de manière plus directe et ironique.



Description d'un tableau bucolique empli de quiétude

C’est un trou de verdure chante une rivière

Accrochant follement aux herbes des haillons

D’argent ; le soleil, de la montagne fière,

Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.


(alexandrins à rimes croisées)

  • havre naturel de paix ou la nature est omniprésente
  • couleur verteprédominante
  • la lumière baigne ce tableau avec des groupes nominaux + versification sur les éléments lumineux avec les rejets "des haillons/D'argent"

- Le lecteur est ébloui par cette explosion de couleur

  • nature mise en mouvement: proposition subordonnée qui personnifie le lieu par le participe présent et par le verbe
  • le verbe "chanter" et l'adverbe "follement" ajoutent une touche de festivité à une nature personnifiée
  • sonorités qui contribuent à l'harmonie du lieu - assonance nasales en "an"
  • adjectifs qualificatifs + subordonnée relatives = description

A retenir :

Une sensation de bonheur et de quiétude se dégage donc de ce premier quatrain bucolique


Le portrait physique d'un soldat paisiblement endormi

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,

le dans son lit vertla lumière pleut.

déterminant indéfini "un" qui permet de ne pas nommer le soldat

  • irruption d'un personnage qui marque un contraste avec le premier quatrain : "soldat"
  • description physique du soldat qui dégage de la quiétude dans cette strophe
  • le rejet du verbe "dort" met en évidence cette quiétude
  • ces premières descriptions font songer à celle d'un enfant endormi avec notamment "jeune" et "bouche ouverte"
  • les coupes du premier vers renforcées par la ponctuation créent un rythme ternaire harmonieux et paisible
  • portrait coloré ,doux et harmonieux
  • terme liées au champ lexical du sommeil
  • la nature apparait comme un refuge = personnification de la nature
  • allitération en "L" vers7/8 = évoque des images, des sons et des émotions

A retenir :

un véritable reflet de lumineux baigne ce jeune soldat qui communie passivement avec la nature


l'émergence d'ambiguïté

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme :

Nature,// berce-le// chaudement //: il a froid.


  • la transition entre les 2 strophes s'effectuer avec la reprise des trois éléments: le corp du soldat, La nature et le verbe au présent d'énonciation + rappelle le titre du poème (interprétation de l'endormissement du soldat) + le poète s'intéresse au sourire du soldat = comme si il se rapprochais de lui
  • Comparaison rejetée enlève le tableau serein = interrogation du lecteur avec la mention d'une maladie.
  • omniprésence du champ lexicale du Sommeil
  • Le poète s'adresse à la nature en la personnifiant en mère protectrice "berce le" = Rimbaud a de la compassion pour ce soldat
  • 4 coupures (//) en dernier vers qui crée une sensation de coupure
  • l'antithèse "chaudement"//"froid" accentue se désaccord

une chute tragique

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.


  • tableau tragique:

- négation totale qui symbolise la négation de la vie humaine

-assonance qui vienne mettre en garde

ambiguïté demeurent ce qui pousse le lecteur a interprété "un jeune soldat paisiblement endormi"

-répétition du verbe "il dort" au présent d'énonciation rappelle l'attitude sereine du soldat

  • position physique - complément circonstanciel de manière
  • rejet de l'adjectif "tranquille" marquer par la ponctuation du point final = il ne bouge plus (anormale)
  • la mort n'est pas nommée elle est montrée de façon picturale avec la couleur rouge et zoomer sur la tempe droite
  • euphémisme montrant pudiquement la blessure mortelle
  • échos au trou de verdure qui invite le lecteur a relire autrement le tableau bucolique et serein initiale
Lycée
Première

Le dormeur du val

français


introduction


Les Cahiers de Douai sont un recueil de 22 poèmes écrits à Charleville là où résider le jeune poète Arthur Rimbaud âgé de 16 ans. A cette époque, Rimbaud vit une vie marquée par la quête de liberté et des fugues successives durant lesquelles il se rapprochera de son professeur de rhétorique Georges Izambard.

En 1870, Arthur Rimbaud découvre les horreurs de la guerre Franco-Prussienne que le poème " Le Dormeur du Val" relève avec simplicité et force

Ce poème est un sonnet : il est composé de 14 alexandrins répartis en 2 quatrains aux rimes croisées, suivis de 2 tercets dont la disposition des rimes est la suivante : rimes plates suivies de rimes embrassées.

problématique


En quoi ce poème dénonce-t-il de façon originale les atrocités de la guerre ?

Mouvements

  1. Description d'un tableau bucolique empli de quiétude : premier quatrain
  2. Le portrait physique d'un soldat paisiblement endormi : deuxième quatrain
  3. L'émergence d'ambiguïtés : premier tercet
  4. Une chute tragique : deuxième tercet

conclusion

Ce poème évoque d'abord un lieu paradisiaque dans lequel le poète nous fait croire qu'un jeune soldat fait la sieste, mais dans le dernier vers, nous apprenons que le soldat est mort des suites d'un combat. Le lieu édénique et vivant contraste violemment avec la mort du jeune soldat, mort d’autant plus intolérable qu’elle concerne un jeune homme presque encore enfant. Arthur Rimbaud dénonce ainsi l'horreur de la guerre qui tue la jeunesse, des êtres au seuil de leur vie, innocents et inoffensifs

ouverture

On peut évoquer le poème "Le Mal", un autre sonnet dans lequel le poète critique également la mort inutile de nombreux soldats, mais de manière plus directe et ironique.



Description d'un tableau bucolique empli de quiétude

C’est un trou de verdure chante une rivière

Accrochant follement aux herbes des haillons

D’argent ; le soleil, de la montagne fière,

Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.


(alexandrins à rimes croisées)

  • havre naturel de paix ou la nature est omniprésente
  • couleur verteprédominante
  • la lumière baigne ce tableau avec des groupes nominaux + versification sur les éléments lumineux avec les rejets "des haillons/D'argent"

- Le lecteur est ébloui par cette explosion de couleur

  • nature mise en mouvement: proposition subordonnée qui personnifie le lieu par le participe présent et par le verbe
  • le verbe "chanter" et l'adverbe "follement" ajoutent une touche de festivité à une nature personnifiée
  • sonorités qui contribuent à l'harmonie du lieu - assonance nasales en "an"
  • adjectifs qualificatifs + subordonnée relatives = description

A retenir :

Une sensation de bonheur et de quiétude se dégage donc de ce premier quatrain bucolique


Le portrait physique d'un soldat paisiblement endormi

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,

le dans son lit vertla lumière pleut.

déterminant indéfini "un" qui permet de ne pas nommer le soldat

  • irruption d'un personnage qui marque un contraste avec le premier quatrain : "soldat"
  • description physique du soldat qui dégage de la quiétude dans cette strophe
  • le rejet du verbe "dort" met en évidence cette quiétude
  • ces premières descriptions font songer à celle d'un enfant endormi avec notamment "jeune" et "bouche ouverte"
  • les coupes du premier vers renforcées par la ponctuation créent un rythme ternaire harmonieux et paisible
  • portrait coloré ,doux et harmonieux
  • terme liées au champ lexical du sommeil
  • la nature apparait comme un refuge = personnification de la nature
  • allitération en "L" vers7/8 = évoque des images, des sons et des émotions

A retenir :

un véritable reflet de lumineux baigne ce jeune soldat qui communie passivement avec la nature


l'émergence d'ambiguïté

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme :

Nature,// berce-le// chaudement //: il a froid.


  • la transition entre les 2 strophes s'effectuer avec la reprise des trois éléments: le corp du soldat, La nature et le verbe au présent d'énonciation + rappelle le titre du poème (interprétation de l'endormissement du soldat) + le poète s'intéresse au sourire du soldat = comme si il se rapprochais de lui
  • Comparaison rejetée enlève le tableau serein = interrogation du lecteur avec la mention d'une maladie.
  • omniprésence du champ lexicale du Sommeil
  • Le poète s'adresse à la nature en la personnifiant en mère protectrice "berce le" = Rimbaud a de la compassion pour ce soldat
  • 4 coupures (//) en dernier vers qui crée une sensation de coupure
  • l'antithèse "chaudement"//"froid" accentue se désaccord

une chute tragique

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.


  • tableau tragique:

- négation totale qui symbolise la négation de la vie humaine

-assonance qui vienne mettre en garde

ambiguïté demeurent ce qui pousse le lecteur a interprété "un jeune soldat paisiblement endormi"

-répétition du verbe "il dort" au présent d'énonciation rappelle l'attitude sereine du soldat

  • position physique - complément circonstanciel de manière
  • rejet de l'adjectif "tranquille" marquer par la ponctuation du point final = il ne bouge plus (anormale)
  • la mort n'est pas nommée elle est montrée de façon picturale avec la couleur rouge et zoomer sur la tempe droite
  • euphémisme montrant pudiquement la blessure mortelle
  • échos au trou de verdure qui invite le lecteur a relire autrement le tableau bucolique et serein initiale
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