Le devoir dans l'analyse Kantienne => Je détermine moi-même infailliblement en quoi consiste mon devoir. Pour ce faire, il me suffit de me demander si ma maxime d'action peut valoir comme loi universelle
A retenir :
loi universelle --> impératif catégorique = unique fondement rationnel de la morale
A retenir :
1 = Principe de cohérence universelle de l'action morale
2 = Principe d'égale dignité de la personne humaine
3 = Principe d'autonomie
Faire passer son bonheur avant son devoir, c'est déjà tremper un orteil dans l'immoralité
J' ai pour devoir de me mettre dans les meilleurs conditions positives pour accomplir mon devoir : "assurer son propre bonheur est un devoir, car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenait aisément une grande tentation d'enfreindre ses devoirs" Fondements de la métaphysique des mœurs, p64
Alain => Il n'est pas difficile d'être malheureux, insatisfait ou mécontent, d'être abattu par un revers de fortune et de négliger le peu de joie qu'il nous reste. Mais quand le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté. Tout homme qui se laisse aller est triste et il est impossible que l'on soit heureux si on ne veut pas l'être. Il faut donc vouloir son bonheur et le faire : c'est le devoir de ne pas se dire vaincu avant d'avoir lutté de toute ses forces. Et c'est aussi un devoir envers les autres que d'être heureux puisque le bonheur est contagieux.
A retenir :
Chez Kant : approche purement rationnelle de la morale, elle n'est pas une affaire de sentiments ; elle est considérée de plus comme universelle.
Etre moral, c'est faire son devoir par devoir.
La morale est à la portée de tous le monde.
L'approche aristotélicienne de la morale est simplement une somme de "simples conseils".
Aucune approche de la moralité ne saurait nous garantir le bonheur car il n'y a pas de méthode infaillible du bonheur