Le concubinage est une situation reconnue par la loi, notamment en France où le Code civil établit certaines dispositions fiscales, sociales et judiciaires à propos des concubins. Cependant, contrairement au mariage ou au PACS, le concubinage n'octroie pas de droits ni de devoirs réciproques aux partenaires, ce qui signifie qu'ils ne bénéficient pas de la protection sociale ou des avantages fiscaux d'une union formelle. En cas de séparation, les concubins ne peuvent pas prétendre à des prestations compensatoires ou à une pension alimentaire.
Les concubins ne sont pas soumis aux devoirs réciproques qui existent dans le cadre d'un mariage ou d'un PACS, tels que le devoir de fidélité, de secours ou d'assistance. Cela dit, ils peuvent choisir de rédiger une convention de concubinage qui précise les termes de leur relation. Les concubins n'ont pas l'obligation de subvenir aux besoins financiers l'un de l'autre, et aucune solidarité pour les dettes n'est prévue par défaut dans cette configuration.
Sur le plan fiscal, chaque concubin est considéré comme un célibataire, et ils doivent rédiger des déclarations de revenus séparées. Socialement, le concubinage peut entraîner certaines répercussions, notamment en matière de logement et de droit à la sécurité sociale. Par exemple, en France, un concubin survivant peut être favorisé pour conserver le droit de rester dans le logement qu’il partageait avec son partenaire défunt, à condition que le défunt ait exprimé ce souhait dans son testament.
En cas de naissance d’un enfant, les deux partenaires ont des obligations envers leur enfant commun, identiques à celles des parents mariés. Ils partagent l'autorité parentale et doivent contribuer à l'entretien et à l'éducation des enfants. Il est toutefois important de signaler la filiation afin que les droits de l’enfant soient préservés, ce qui signifie souvent que le père doit reconnaître l'enfant avant ou après sa naissance.
Opter pour le concubinage présente des avantages tels que la liberté de séparation sans formalité légale et moins de pressions sociales liées aux normes matrimoniales. Cependant, cela peut aussi comporter des inconvénients comme l'absence de droits légaux en cas de décès du partenaire, pas de reconnaissance légale en termes d'héritages ou de patrimoine, et une protection juridique moindre comparée au mariage ou au PACS.