« les qualités professionnelles n’ont de pleine efficacité qu’autant qu’elles sont celles d’un maître éprouvé comme sympathique. Par contre, les meilleures méthodes pédagogiques perdent de leur efficience lorsqu’elles sont pratiquées par un maître éprouvé comme antipathique. C’est la justification du dicton : “ la meilleure méthode d’éducation ne vaut que par celui qui l’exerce“ »
(Mauco, 1967)
« Les méthodes pédagogiques actives, en permettant au sujet de s’exprimer dans ce qu’il a de plus authentique, lui procurent en même temps satisfactions narcissiques et de meilleures relations avec le milieu. Il y puise l’énergie de sa propre créativité »
« Autrement dit, l’intérêt est moins dans l’habilité pédagogique et dans la matière enseignée que dans l’enseignant. C’est l’authenticité humaine du maître que les élèves recherchent, car c’est le maître qui doit servir d’intermédiaire entre la matière enseignée et l’élève. C’est cette relation qui donne à l’enseignant sa valeur humaine » (Ibid., p. 188).
« le professeur s’attend donc à ce que les élèves riches en capital, ceux qui possèdent un fort capital d’adéquation, produisent le comportement attendu et il s’appuie volontiers sur eux pour faire avancer son projet d’enseignement. Ces élèves bénéficient en général d’un fort « capital de confiance » auprès de leurs pairs »
(Marlot, 2012).
Or, c'est ce lien engagé qui permet d'évoluer, d'un côté comme de l'autre. Seule une bienveillance qui ne rejette pas peut sauvegarder les forces pour tenir lorsque le présent donne au contraire à voir une débâcle »
On observe que l’enfant écrit de manière phonétique, qu’il éprouve d'importantes difficultés de segmentation des mots et que la correspondance grapho-phonétique n’est pas maîtrisée. Par exemple, lorsqu’il écrit “ilou“ au lieu de “ils l’ont“ ou dans ce début de phrase “il nou son ésliké kélété posile...“
« Cette importance de l’égalité d’humeur chez le maître sympathique s’explique aisément. Rien n’est plus insécurisant et perturbant que l’instabilité affective dans les relations. Et surtout pour l’enfant qui a besoin d’appui et de modèles pour se construire. L’égalité d’humeur est, par ailleurs, le signe d’une maîtrise de soi qui naît d’une sensibilité épanouie. Le calme et la fermeté indiquent une sensibilité intégrée et maîtrisée par le sujet. C’est alors que le maître parvenu à cette maîtrise peut offrir à l’enfant le modèle adulte, sûr et fort, sur lequel il peut s’appuyer. La fermeté et l’assurance de l’éducateur apparaissent, ainsi, comme essentiels à l’épanouissement de l’enfant qui se construit par les relations affectives qu’il peut établir avec les éducateurs. Ajoutons que l’égalité d’humeur est souvent signalée comme “bonne humeur“, permettant la détente et même la joie. Cette bonne humeur contribuant à rendre le travail plus intéressant, voire plus amusant »
« les qualités professionnelles n’ont de pleine efficacité qu’autant qu’elles sont celles d’un maître éprouvé comme sympathique. Par contre, les meilleures méthodes pédagogiques perdent de leur efficience lorsqu’elles sont pratiquées par un maître éprouvé comme antipathique. C’est la justification du dicton : “ la meilleure méthode d’éducation ne vaut que par celui qui l’exerce“ »
(Mauco, 1967)
« Les méthodes pédagogiques actives, en permettant au sujet de s’exprimer dans ce qu’il a de plus authentique, lui procurent en même temps satisfactions narcissiques et de meilleures relations avec le milieu. Il y puise l’énergie de sa propre créativité »
« Autrement dit, l’intérêt est moins dans l’habilité pédagogique et dans la matière enseignée que dans l’enseignant. C’est l’authenticité humaine du maître que les élèves recherchent, car c’est le maître qui doit servir d’intermédiaire entre la matière enseignée et l’élève. C’est cette relation qui donne à l’enseignant sa valeur humaine » (Ibid., p. 188).
« le professeur s’attend donc à ce que les élèves riches en capital, ceux qui possèdent un fort capital d’adéquation, produisent le comportement attendu et il s’appuie volontiers sur eux pour faire avancer son projet d’enseignement. Ces élèves bénéficient en général d’un fort « capital de confiance » auprès de leurs pairs »
(Marlot, 2012).
Or, c'est ce lien engagé qui permet d'évoluer, d'un côté comme de l'autre. Seule une bienveillance qui ne rejette pas peut sauvegarder les forces pour tenir lorsque le présent donne au contraire à voir une débâcle »
On observe que l’enfant écrit de manière phonétique, qu’il éprouve d'importantes difficultés de segmentation des mots et que la correspondance grapho-phonétique n’est pas maîtrisée. Par exemple, lorsqu’il écrit “ilou“ au lieu de “ils l’ont“ ou dans ce début de phrase “il nou son ésliké kélété posile...“
« Cette importance de l’égalité d’humeur chez le maître sympathique s’explique aisément. Rien n’est plus insécurisant et perturbant que l’instabilité affective dans les relations. Et surtout pour l’enfant qui a besoin d’appui et de modèles pour se construire. L’égalité d’humeur est, par ailleurs, le signe d’une maîtrise de soi qui naît d’une sensibilité épanouie. Le calme et la fermeté indiquent une sensibilité intégrée et maîtrisée par le sujet. C’est alors que le maître parvenu à cette maîtrise peut offrir à l’enfant le modèle adulte, sûr et fort, sur lequel il peut s’appuyer. La fermeté et l’assurance de l’éducateur apparaissent, ainsi, comme essentiels à l’épanouissement de l’enfant qui se construit par les relations affectives qu’il peut établir avec les éducateurs. Ajoutons que l’égalité d’humeur est souvent signalée comme “bonne humeur“, permettant la détente et même la joie. Cette bonne humeur contribuant à rendre le travail plus intéressant, voire plus amusant »