Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement

La Télémédecine

Histoire du développement de la télémédecine

A retenir :

Dates symboliques :

  • 1960: Début de la télémédecine aux USA
  • 1965 la première visioconférence en chirurgie cardiaque entre les Etats-Unis et la Suisse
  • 1973 le premier congrès international sur la télémédecine au Michigan

Echec des projets de la télémédecine car trop couteux, faibles performances technologiques et mauvaise organisation du réseau.


Fin des années 70: Evolution télémédecine.

( Nasa met en place des programmes de télémédecine pour ses astronautes.)


La renaissance officielle de la télémédecine date de la fin des années 1980 en Scandinavie, en particulier en Norvège, avec le déclenchement d’un programme intitulé « access to health care services ».


5 raisons expliquent le succès de cette troisième génération de la télémédecine : un besoin clinique clair, un partenaire de télécommunication dynamique, une technologie appropriée, un montage financier solide, un projet moins coûteux.

Télémédecine, e-santé, m-santé : quelles différences ? 

La santé numérique fait l’objet d’un marché très prometteur, on distingue en santé numérique 3 secteurs :


  • Les services commerciaux de la santé
  • Les outils supports
  • Les pratiques des professions réglementées. 

Définition

services commerciaux de la santé
le télé conseil en ligne, les informations en santé par les médias, les téléservices pour le maintien à domicile (téléalarme), technologies du bien-être, e-learning en santé, les géronto-technologies et la domotique.
Les outils support
Les outils/services fourni pour pratiquer la santé numérique. On peut citer les fournisseurs d’accès à internet, les visio-conférences, les application mobiles santé, les objets connectés, les serious games, et la robotique.
La télémédecine
Désigne l’usage fait des TIC par des professions réglementés (médecins, chirurgiens-dentistes, sage-femme) pour exercer leur activité à distance.
La santé connectée
Correspond à l’usage des objets connectés pour le « quantified-self » (mesure des paramètres personnels) ou pour la pratique médicale. Très proche, mais moins utilisé, le terme de santé mobile (ou mobile health) recouvre un univers large et divers de produits matériels (objets connectés) ou d'applications logiciels en rapport avec la santé ou le « bien-être »

A retenir :

Certains logiciels peuvent être considérés comme des dispositifs médicaux car ils ont une finalité médicale. Ils sont reconnus par le marquage CE.

Pour être qualifié de DM ou DM DIV, le logiciel doit présenter des critères cumulatifs (p.6 cours)

L’article 78 de la loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 dite « HPST » (hôpital, patients, santé et territoires) définit pour la première fois la télémédecine. ( loi de 2009)


Cinq actes de télémédecine sont ensuite définis dans le décret n°2010-1229 du 19 octobre 2010 ainsi que leurs conditions de mise en œuvre:

  • La téléconsultation
  • La télé expertise
  • La télésurveillance médicale
  • La téléassistance médicale
  • La régulation

Les enjeux de la télémédecine

a. Les besoins d’accès aux soins


L’accès aux soins est nécessaire pour :

  • Les territoires isolées (iles, montagnes, zones rurales)
  • Les établissements pénitentiaires.
  • Les centres de références pour les maladies rares
  • La régulation de permanence des soins de l’urgence pré-hospitalière (Régulation samu-15)


b. Un parcours de soins gradué


c. Mieux prendre en charge les patients atteints de maladies chroniques

La télémédecine permet de :

  • Suivre les patients à leur domicile (la continuité des soins) pour éviter des déplacements et des hospitalisations injustifiés.
  • Optimiser la surveillance des patients par des indicateurs pertinents permettant de prévenir les « exacerbations de la maladie » et donc des hospitalisations pénibles pour les patients et couteuses pour la collectivité.

La mise en œuvre d’un programme de télémédecine

Pour aider à la mise en œuvre d’un projet, la HAS propose une grille de pilotage. La grille de pilotage comporte 15 « Points de pilotage et de sécurité » (PPS) déclinés eux-mêmes en 55 points critiques. Huit PPS pour la phase de conception, trois pour la phase de déploiement, trois pour la phase de réalisation et un pour le retour d’expérience et l’évaluation. 

Quelques exemples d'expériences françaises

a. Expérimentations françaises


b. La télémédecine la Réunion


c. Actualité COVID-19


Les téléconsultations ont connu un essor très important durant la crise sanitaire de la maladie COVID19 avec des conditions de mise en œuvre assouplis pendant l’état d’urgence sanitaires. La caisse nationale de l'assurance maladie a enregistré 4,52 millions de téléconsultations pour le seul mois d'avril, contre environ 25.000 en décembre 2019 (11).


La Télémédecine

Histoire du développement de la télémédecine

A retenir :

Dates symboliques :

  • 1960: Début de la télémédecine aux USA
  • 1965 la première visioconférence en chirurgie cardiaque entre les Etats-Unis et la Suisse
  • 1973 le premier congrès international sur la télémédecine au Michigan

Echec des projets de la télémédecine car trop couteux, faibles performances technologiques et mauvaise organisation du réseau.


Fin des années 70: Evolution télémédecine.

( Nasa met en place des programmes de télémédecine pour ses astronautes.)


La renaissance officielle de la télémédecine date de la fin des années 1980 en Scandinavie, en particulier en Norvège, avec le déclenchement d’un programme intitulé « access to health care services ».


5 raisons expliquent le succès de cette troisième génération de la télémédecine : un besoin clinique clair, un partenaire de télécommunication dynamique, une technologie appropriée, un montage financier solide, un projet moins coûteux.

Télémédecine, e-santé, m-santé : quelles différences ? 

La santé numérique fait l’objet d’un marché très prometteur, on distingue en santé numérique 3 secteurs :


  • Les services commerciaux de la santé
  • Les outils supports
  • Les pratiques des professions réglementées. 

Définition

services commerciaux de la santé
le télé conseil en ligne, les informations en santé par les médias, les téléservices pour le maintien à domicile (téléalarme), technologies du bien-être, e-learning en santé, les géronto-technologies et la domotique.
Les outils support
Les outils/services fourni pour pratiquer la santé numérique. On peut citer les fournisseurs d’accès à internet, les visio-conférences, les application mobiles santé, les objets connectés, les serious games, et la robotique.
La télémédecine
Désigne l’usage fait des TIC par des professions réglementés (médecins, chirurgiens-dentistes, sage-femme) pour exercer leur activité à distance.
La santé connectée
Correspond à l’usage des objets connectés pour le « quantified-self » (mesure des paramètres personnels) ou pour la pratique médicale. Très proche, mais moins utilisé, le terme de santé mobile (ou mobile health) recouvre un univers large et divers de produits matériels (objets connectés) ou d'applications logiciels en rapport avec la santé ou le « bien-être »

A retenir :

Certains logiciels peuvent être considérés comme des dispositifs médicaux car ils ont une finalité médicale. Ils sont reconnus par le marquage CE.

Pour être qualifié de DM ou DM DIV, le logiciel doit présenter des critères cumulatifs (p.6 cours)

L’article 78 de la loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 dite « HPST » (hôpital, patients, santé et territoires) définit pour la première fois la télémédecine. ( loi de 2009)


Cinq actes de télémédecine sont ensuite définis dans le décret n°2010-1229 du 19 octobre 2010 ainsi que leurs conditions de mise en œuvre:

  • La téléconsultation
  • La télé expertise
  • La télésurveillance médicale
  • La téléassistance médicale
  • La régulation

Les enjeux de la télémédecine

a. Les besoins d’accès aux soins


L’accès aux soins est nécessaire pour :

  • Les territoires isolées (iles, montagnes, zones rurales)
  • Les établissements pénitentiaires.
  • Les centres de références pour les maladies rares
  • La régulation de permanence des soins de l’urgence pré-hospitalière (Régulation samu-15)


b. Un parcours de soins gradué


c. Mieux prendre en charge les patients atteints de maladies chroniques

La télémédecine permet de :

  • Suivre les patients à leur domicile (la continuité des soins) pour éviter des déplacements et des hospitalisations injustifiés.
  • Optimiser la surveillance des patients par des indicateurs pertinents permettant de prévenir les « exacerbations de la maladie » et donc des hospitalisations pénibles pour les patients et couteuses pour la collectivité.

La mise en œuvre d’un programme de télémédecine

Pour aider à la mise en œuvre d’un projet, la HAS propose une grille de pilotage. La grille de pilotage comporte 15 « Points de pilotage et de sécurité » (PPS) déclinés eux-mêmes en 55 points critiques. Huit PPS pour la phase de conception, trois pour la phase de déploiement, trois pour la phase de réalisation et un pour le retour d’expérience et l’évaluation. 

Quelques exemples d'expériences françaises

a. Expérimentations françaises


b. La télémédecine la Réunion


c. Actualité COVID-19


Les téléconsultations ont connu un essor très important durant la crise sanitaire de la maladie COVID19 avec des conditions de mise en œuvre assouplis pendant l’état d’urgence sanitaires. La caisse nationale de l'assurance maladie a enregistré 4,52 millions de téléconsultations pour le seul mois d'avril, contre environ 25.000 en décembre 2019 (11).

Retour

Actions

Actions