Le capital social d'une SARL est divisé en parts sociales, détenues par les associés. Chaque associé détient un nombre de parts proportionnel à son apport initial dans le capital. La loi ne fixe pas de montant minimal pour le capital social, ce qui permet une grande flexibilité. Cependant, le capital doit être entièrement souscrit lors de la constitution de la société.
Dans une SARL, la responsabilité des associés est limitée à leurs apports. Cela signifie qu'en cas de difficultés financières, les créanciers de la société ne peuvent pas saisir les biens personnels des associés pour rembourser les dettes de la société, sauf si ces derniers se sont portés caution.
Le gérant est responsable de la gestion quotidienne de la SARL. Il est nommé par les associés et peut être révoqué par eux. Le gérant représente la société vis-à-vis des tiers, signe les contrats et exécute les décisions prises en assemblée générale.
Les décisions importantes concernant la société sont prises par les associés lors de l'assemblée générale. Ces décisions peuvent concerner l'approbation des comptes, la distribution des dividendes, ou des modifications statutaires. Les décisions sont prises selon le principe de majorité des votes.
Pour constituer une SARL, il faut insérer un avis de constitution dans un Site habilité d'annonces légales (SHAL), puis demander l'immatriculation au greffe du RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) et au RNE (Répertoire National des Entreprises). Une fois l'immatriculation faite, un avis est inséré au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales).
La SARL est soumise à l'impôt sur les sociétés. Cependant, elle peut opter pour la transparence fiscale sous certaines conditions, c'est-à-dire que les bénéfices sont imposés directement entre les mains des associés.