Les républicains peuvent appliquer librement leur programme une fois arrivé au pouvoir. Ce programme est conçu depuis longtemps, ils le portent depuis des décennies.
En 1879, leur œuvre de réforme est importante, elle est célébrée dans les manuels d’histoire de la République. Elle est célébrée aussi dans un certain nombre de lieu particulier, devenu des lieux de mémoires, tel que des écoles baptisées Jules Ferry ou encore des places Gambetta. Il faut tout de même préciser que ces Républicains forment un ensemble composite. Ils se partagent en divers courant, unis quand la République est attachée mais désuni quand il n’y a pas de danger. Il y a deux périodes : 1879-1885 et 1885-1899.
Leurs traits distinctifs :
Les républicains modérés (=ou républicains de gouvernement, ou opportuniste ou progressiste) est un courant dirigé par Jules Ferry, Léon Gambetta et Jules Méline et veulent faire des réformes au moment opportun.
Ce courant est divisé en trois groupes au milieu de 1870 :
Les rivalités entre modérés cessent en 1882 à la mort de Gambnetta = permet de reconstituer leur unité.
Avec George Clemenceau, ils sont plus intransigeants, veulent poussés plus loin que les modérés la démocratisation du régime et de la société. Ils militent pour une reconstitution de la constitution de 1875 : supprimant les 2 organes le moins démocratique le Sénat et la présidence. Ils veulent aussi la séparation de l’Église et de l’État. Partisans de l’impôt sur le revenu, et des réformes sociales améliorant les conditions des pauvres.
Les républicains prennent des mesures symboliques pour rompre avce les régimes précédents et car héritière de la Révolution. Ils veulent l’unité des Français autour de ce régime avec le retour des Chambres à Paris dc retour de son rôle de capitale. Fête nationale du 14 juillet plus pour la fête de la fédération de 1790 qu'à la prise de la Bastille. Puis adoption de l'hymne national : la Marseillaise (1879), hymne révolutionnaire et patriotique écrit par Rouget de Lille en 1792. De plus, les modérés donnent l’image d’une jeune femme à la République, c’est Marianne, allégorie de la République qui devient une figure importante pour tous les français avec des représentations partout. Enfin, la République se confirme avec le drapeau tricolore .
Les libertés publiques et de la démocratie grâce à une série de lois est votées, établissement dles libertés publiques en 1881 avec proclamation de la liberté de la réunion et la liberté de la presse.
D’autre part de 1882 à 1884, on a les réformes des municipalités = maires élus au suffrage universel. Seule exception, est pour la capitale où c’est le préfet qui remplit les fonctions de maire. En 1884, la liberté d’association dans le domaine pro qui autorise les syndicats, re-légalisation du divorce avec la loi Naquet, petite révision de la Constitution pour consolider les fondements de la République avec suppression des prières publiques au début des sessions parlementaires, mise par écrit de l'interdiction tentative de restauration monarchique par voie légale, ainsi que tous membres des familles ayant régné sur la France sont inéligibles à la présidence, le Sénat plus accessible au niveau républicain.
La réforme de l’école fondamentale pour les républicains pour instruire le peuple pour qu'ils puissent décider de leur sort en toute situation de cause, d’autre part pour que la nation soit renforcée et puisse se soulever de sa défaite mais aussi que l’économie puisse disposer d’une main d’œuvre qualifiée. Mais aussi pour arracher à l'Eglise la primauté du savoir : Jules Ferry attache son nom à la réforme du système scolaire en libérant l’école de l’emprise du clergé, il maintient le principe de la liberté d’enseignement en faisant dissoudre et expulser les congrégations enseignantes que l’État ne reconnaissait pas notamment la compagnie de Jésus (les jésuites). Pour les écoles libres, il exige que les candidats de l’enseignement possèdent le brevet de capacité. Vote de la série de loi entre 1881 et 1882 pour la gratuité, l’obligation pour les enfants de 8 à 13 ans et enfin la laïcité de l’enseignement primaire traduite par la suppression progressive des instituteurs congrégationalistes et par la suppression de l’enseignent religieux. Il fonde également les écoles normales d’institutrices. Il s’efforce de favoriser l’accès des enfants de milieu modeste aux études et met en place tout un système de bourses.
Pour les enseignements secondaires, quelque modernisation et donne aux filles une instruction sans préjugés en dehors de l’Église. Cela leur permettra lorsqu'elles seront mères de former de bons citoyens.
La crise du régime des modérés
La manifestation principale de l'instabilité du régime est la valse des ministères de 1876 à 1914, avec 49 gouvernements différents notamment années 1880-1890, années sous la République modérée que cela se produit, montré par la presse ce qui nuit au gouvernement.
Ils sont décrédibilisés car deviennent des conservateurs en 1885 en défeandant leurs acquis, sur ce qu’ils ont fait et par le fait qu’ils s’appuient sur la bourgeoisie républicaine et la paysannerie.Seul la loi de 1886 sur l'exil qui interdit au prétendant le sol national, autorise l’expulsion des autres membres et loi militaire 1889 qui réduit le service militaire à 3 ans et supprime les exemptions des séminaristes mais sinon pas réformes notables.
Ils sont éclaboussés par des scandales celui des décorations par le gendre de Jules Grevy qui est dc poussé a la démission et celui du Panama où une compganie veut corrompre des députés dc mène Clemenceau à perdre son statut de député.
Mais aussi difficultés économiques et sociales avec la grande dépression, affecte l’économie mondiale dans son ensemble (1873-1896). C’est un cycle long de la baisse des prix et des profits. Alimentée par leur politique de relance de la politique ferroviaire, soit le plan Freycinet, plan de voies ferrées secondaires. Cela a permis la construction de voies ferrées là où il n’y en avait pas encore. L’économie a été stimulé par ce plan. Cependant dans la seconde moitié des années 80, l’activité économique rechute dc poussée du chômage. Perte du soutien des ouvriers et des petits indépendants.
La crise boulangiste
C’est une crise qui tire son nom du général Boulanger, mouvement populaire autour de ce dernier mais aussi un mouvement contre la République parlementaire incarné par les opportunistes = 1ère manifestation d’une droite nationaliste en France.
Le général Boulanger se fait connaître dans l’opinion à partir du moment où il est ministre de la Guerre en 1886. Il conquière la sympathie de beaucoup de milieu. Les républicains s’inquiètent de sa popularité et ainsi l’écarte du gouvernement en 1887 et le nomme commandant de corps d’armée à Clermont-Ferrand.
Une foule immense se réunit à la gare de Lyon pour l’empêcher de partir. On trouve de nombreux courants qui voient en Boulanger l’homme de la revanche. Ces courants se réunissent dans une union des droites qui finance Boulanger. En plus, on trouve des hommes de gauche dans ce rassemblement, des radicaux et des socialistes.Mais boulanger mis à la retraite mais mène une campagne d’agitation au printemps 1888 en réclamant la révision de la Constitution pour imposer un pouvoir fort (Révision, Constituante, Dissolution). La campagne de Boulanger est plébiscitaire et se présente à de multiples élections. Il est soutenu par une campagne « américaine » c’est à dire avec l’utilisation massive des médias par l’intermédiaire d’affiches, de tracts, de l’imagerie. Le point culminant de son succès est son élection triomphale à Paris le 27 janvier 1889 face aux républicains. Enfin, arrive le retournement car Boulanger manque de décision et ainsi encourage ces adversaires républicains et démobilise ces partisans. La Chambre vote des mesures contre lui comme l’interdiction des candidatures multiples et rétablit le scrutin d’arrondissement. Il s’enfuit en Belgique en avril 1889 pour ne pas être arreter. Dissolution de la Ligue des Patriotes pour appel au coup d’État en janvier et condamne Déroulède à une amende. Ainsi les candidats boulangistes sont battus, Boulanger se suicide en 1891.
Les modérés changent de surnom et deviennent les progressistes 1892-1898 car estiment que le danger ds la gauche dc trouvent des appuis sur la droite.
Le régime est attaqué au début des années 90 par les partisans de la Révolution sociale ; syndicalistes, socialistes, anarchistes. Ils sont révolutés par le sort de la classe ouvrière et par l’injustice social en général. Ils contestent l’ordre capitaliste qui exploitent la classe ouvrière en échange de salaire de misère. Ils reprochent à la République en place d’être à son service et prône comme solution la transformation de propriété privée en propriété public.
Au-delà de son fond commun, il y a des différences :
Les syndicalistes ne militent que sur le terrain social et ils s’organisations en syndicats. Ils tirent un grand profit en 1884 qui autorise la création des syndicats. Ils réunissent les salariés de deux façons :
- soit une base géographique, réunissent travailleurs d’une commune à la bourse du travail,
- soit par profession dans des fédération professionnelle.
Ces différents syndicats se rassemblent dans des regroupements nationaux. Les plus sont la Fédération des bourses de travail (créer dans les années 90) ou encore la CGT crée en 1895. En 1902, la CGT absorbe la fédération des Bourses du travail qui sont d’idéologie révolutionnaire et inspire les socialistes. Leur inspirateur est Proudhon. Les socialistes et les syndicalistes ont finalement les mêmes objectifs mais pas la même approche de la révolution.
Début 90, les syndicats se gonflent comme leur revendications et avec appel à la grève générale. Les socialistes eux aussi font un bon en avant aux élections de 93, ils passent de pas grand-chose à 5 % des voix. Anarchistes font le choix d'une stratégie terroriste avec de nombreux attentats ont lieu à Paris sur des terrasses de café et le régime finit par être menacée en son cœur avec en 1894, l’anarchiste Caserio assassine le président Sadi Carnot. Les républicains en prennent partis pour changer leur fondement politique.
Une majorité progressiste conservatrice pour faire face à la menace de l’extrême gauche. L’autre fait nouveau est de rechercher du côté catholique, en 1892 le pape Léon XIII appelle au ralliement. Le pape atteste que la République est un régime solide mais pense qu’il faut mieux s’en accommoder plutôt que de le combattre. Ce ralliement permet aux modérés progressistes de se débarrasser des radicaux et de constituer une majorité grâce aux catholiques notamment lors des élections de 1893.
Les progressistes pensent qu’ils peuvent quand même s’appuyer sur ceux-ci si nécessaire et de posséder un appui radical. Cette base élargie permet de mener la politique qui leur convient, politique conservatrice de 1893-1898 qui a 3 axes :
La cassure du progressionnisme
Tout d’abord, tous les républicains ne glissent pas vers le conservatisme, dans la même mesure : tension dès 1993.
Aux élections de 1898 où les républicains progressistes n’ont plus la majorité, ils doivent se trouver des alliés pour gouverner car ils ne peuvent pas gouverner seul. Ainsi, les tensions s’accroissent entre ceux qui sont pour la gauche et ceux qui sont pour la droite. Enfin, l’affaire Dreyfus, officier juif de l’état-major français, condamné pour espionnage en 1994, condamner à la dégradation et à la déportation en Guyane. Des suspicions se portent sur un autre officier mais le gouvernement refuse de revenir sur leur jugement. En 1898, tout est relancé par Émile Zola qui publie une longue lettre public destiné au président pour que celui-ci reconnaisse la vérité. La majorité des progressistes se rangent avec la droite dans le camp anti-dreyfusards mais la minorité des progressistes la plus à gauche rejoins les dreyfusards. Pour certains, ils les rejoignent par conviction mais d’autres par le fait qu’il voit des progressistes derrière Méline. La cassure se renforce quand Waldeck-Rousseau forme le gouvernement de défense républicaine où l’on retrouve des représentants de la gauche mais la majorité des modérés combattent ce gouvernement. Les modérés en 1901, derrière Rousseau, fonde l’alliance démocratique. Ceux de Méline fonde la fédération républicaine qui marque la fin de la domination de 20 ans. Les radicaux seront désormais au premier plan.
Les républicains peuvent appliquer librement leur programme une fois arrivé au pouvoir. Ce programme est conçu depuis longtemps, ils le portent depuis des décennies.
En 1879, leur œuvre de réforme est importante, elle est célébrée dans les manuels d’histoire de la République. Elle est célébrée aussi dans un certain nombre de lieu particulier, devenu des lieux de mémoires, tel que des écoles baptisées Jules Ferry ou encore des places Gambetta. Il faut tout de même préciser que ces Républicains forment un ensemble composite. Ils se partagent en divers courant, unis quand la République est attachée mais désuni quand il n’y a pas de danger. Il y a deux périodes : 1879-1885 et 1885-1899.
Leurs traits distinctifs :
Les républicains modérés (=ou républicains de gouvernement, ou opportuniste ou progressiste) est un courant dirigé par Jules Ferry, Léon Gambetta et Jules Méline et veulent faire des réformes au moment opportun.
Ce courant est divisé en trois groupes au milieu de 1870 :
Les rivalités entre modérés cessent en 1882 à la mort de Gambnetta = permet de reconstituer leur unité.
Avec George Clemenceau, ils sont plus intransigeants, veulent poussés plus loin que les modérés la démocratisation du régime et de la société. Ils militent pour une reconstitution de la constitution de 1875 : supprimant les 2 organes le moins démocratique le Sénat et la présidence. Ils veulent aussi la séparation de l’Église et de l’État. Partisans de l’impôt sur le revenu, et des réformes sociales améliorant les conditions des pauvres.
Les républicains prennent des mesures symboliques pour rompre avce les régimes précédents et car héritière de la Révolution. Ils veulent l’unité des Français autour de ce régime avec le retour des Chambres à Paris dc retour de son rôle de capitale. Fête nationale du 14 juillet plus pour la fête de la fédération de 1790 qu'à la prise de la Bastille. Puis adoption de l'hymne national : la Marseillaise (1879), hymne révolutionnaire et patriotique écrit par Rouget de Lille en 1792. De plus, les modérés donnent l’image d’une jeune femme à la République, c’est Marianne, allégorie de la République qui devient une figure importante pour tous les français avec des représentations partout. Enfin, la République se confirme avec le drapeau tricolore .
Les libertés publiques et de la démocratie grâce à une série de lois est votées, établissement dles libertés publiques en 1881 avec proclamation de la liberté de la réunion et la liberté de la presse.
D’autre part de 1882 à 1884, on a les réformes des municipalités = maires élus au suffrage universel. Seule exception, est pour la capitale où c’est le préfet qui remplit les fonctions de maire. En 1884, la liberté d’association dans le domaine pro qui autorise les syndicats, re-légalisation du divorce avec la loi Naquet, petite révision de la Constitution pour consolider les fondements de la République avec suppression des prières publiques au début des sessions parlementaires, mise par écrit de l'interdiction tentative de restauration monarchique par voie légale, ainsi que tous membres des familles ayant régné sur la France sont inéligibles à la présidence, le Sénat plus accessible au niveau républicain.
La réforme de l’école fondamentale pour les républicains pour instruire le peuple pour qu'ils puissent décider de leur sort en toute situation de cause, d’autre part pour que la nation soit renforcée et puisse se soulever de sa défaite mais aussi que l’économie puisse disposer d’une main d’œuvre qualifiée. Mais aussi pour arracher à l'Eglise la primauté du savoir : Jules Ferry attache son nom à la réforme du système scolaire en libérant l’école de l’emprise du clergé, il maintient le principe de la liberté d’enseignement en faisant dissoudre et expulser les congrégations enseignantes que l’État ne reconnaissait pas notamment la compagnie de Jésus (les jésuites). Pour les écoles libres, il exige que les candidats de l’enseignement possèdent le brevet de capacité. Vote de la série de loi entre 1881 et 1882 pour la gratuité, l’obligation pour les enfants de 8 à 13 ans et enfin la laïcité de l’enseignement primaire traduite par la suppression progressive des instituteurs congrégationalistes et par la suppression de l’enseignent religieux. Il fonde également les écoles normales d’institutrices. Il s’efforce de favoriser l’accès des enfants de milieu modeste aux études et met en place tout un système de bourses.
Pour les enseignements secondaires, quelque modernisation et donne aux filles une instruction sans préjugés en dehors de l’Église. Cela leur permettra lorsqu'elles seront mères de former de bons citoyens.
La crise du régime des modérés
La manifestation principale de l'instabilité du régime est la valse des ministères de 1876 à 1914, avec 49 gouvernements différents notamment années 1880-1890, années sous la République modérée que cela se produit, montré par la presse ce qui nuit au gouvernement.
Ils sont décrédibilisés car deviennent des conservateurs en 1885 en défeandant leurs acquis, sur ce qu’ils ont fait et par le fait qu’ils s’appuient sur la bourgeoisie républicaine et la paysannerie.Seul la loi de 1886 sur l'exil qui interdit au prétendant le sol national, autorise l’expulsion des autres membres et loi militaire 1889 qui réduit le service militaire à 3 ans et supprime les exemptions des séminaristes mais sinon pas réformes notables.
Ils sont éclaboussés par des scandales celui des décorations par le gendre de Jules Grevy qui est dc poussé a la démission et celui du Panama où une compganie veut corrompre des députés dc mène Clemenceau à perdre son statut de député.
Mais aussi difficultés économiques et sociales avec la grande dépression, affecte l’économie mondiale dans son ensemble (1873-1896). C’est un cycle long de la baisse des prix et des profits. Alimentée par leur politique de relance de la politique ferroviaire, soit le plan Freycinet, plan de voies ferrées secondaires. Cela a permis la construction de voies ferrées là où il n’y en avait pas encore. L’économie a été stimulé par ce plan. Cependant dans la seconde moitié des années 80, l’activité économique rechute dc poussée du chômage. Perte du soutien des ouvriers et des petits indépendants.
La crise boulangiste
C’est une crise qui tire son nom du général Boulanger, mouvement populaire autour de ce dernier mais aussi un mouvement contre la République parlementaire incarné par les opportunistes = 1ère manifestation d’une droite nationaliste en France.
Le général Boulanger se fait connaître dans l’opinion à partir du moment où il est ministre de la Guerre en 1886. Il conquière la sympathie de beaucoup de milieu. Les républicains s’inquiètent de sa popularité et ainsi l’écarte du gouvernement en 1887 et le nomme commandant de corps d’armée à Clermont-Ferrand.
Une foule immense se réunit à la gare de Lyon pour l’empêcher de partir. On trouve de nombreux courants qui voient en Boulanger l’homme de la revanche. Ces courants se réunissent dans une union des droites qui finance Boulanger. En plus, on trouve des hommes de gauche dans ce rassemblement, des radicaux et des socialistes.Mais boulanger mis à la retraite mais mène une campagne d’agitation au printemps 1888 en réclamant la révision de la Constitution pour imposer un pouvoir fort (Révision, Constituante, Dissolution). La campagne de Boulanger est plébiscitaire et se présente à de multiples élections. Il est soutenu par une campagne « américaine » c’est à dire avec l’utilisation massive des médias par l’intermédiaire d’affiches, de tracts, de l’imagerie. Le point culminant de son succès est son élection triomphale à Paris le 27 janvier 1889 face aux républicains. Enfin, arrive le retournement car Boulanger manque de décision et ainsi encourage ces adversaires républicains et démobilise ces partisans. La Chambre vote des mesures contre lui comme l’interdiction des candidatures multiples et rétablit le scrutin d’arrondissement. Il s’enfuit en Belgique en avril 1889 pour ne pas être arreter. Dissolution de la Ligue des Patriotes pour appel au coup d’État en janvier et condamne Déroulède à une amende. Ainsi les candidats boulangistes sont battus, Boulanger se suicide en 1891.
Les modérés changent de surnom et deviennent les progressistes 1892-1898 car estiment que le danger ds la gauche dc trouvent des appuis sur la droite.
Le régime est attaqué au début des années 90 par les partisans de la Révolution sociale ; syndicalistes, socialistes, anarchistes. Ils sont révolutés par le sort de la classe ouvrière et par l’injustice social en général. Ils contestent l’ordre capitaliste qui exploitent la classe ouvrière en échange de salaire de misère. Ils reprochent à la République en place d’être à son service et prône comme solution la transformation de propriété privée en propriété public.
Au-delà de son fond commun, il y a des différences :
Les syndicalistes ne militent que sur le terrain social et ils s’organisations en syndicats. Ils tirent un grand profit en 1884 qui autorise la création des syndicats. Ils réunissent les salariés de deux façons :
- soit une base géographique, réunissent travailleurs d’une commune à la bourse du travail,
- soit par profession dans des fédération professionnelle.
Ces différents syndicats se rassemblent dans des regroupements nationaux. Les plus sont la Fédération des bourses de travail (créer dans les années 90) ou encore la CGT crée en 1895. En 1902, la CGT absorbe la fédération des Bourses du travail qui sont d’idéologie révolutionnaire et inspire les socialistes. Leur inspirateur est Proudhon. Les socialistes et les syndicalistes ont finalement les mêmes objectifs mais pas la même approche de la révolution.
Début 90, les syndicats se gonflent comme leur revendications et avec appel à la grève générale. Les socialistes eux aussi font un bon en avant aux élections de 93, ils passent de pas grand-chose à 5 % des voix. Anarchistes font le choix d'une stratégie terroriste avec de nombreux attentats ont lieu à Paris sur des terrasses de café et le régime finit par être menacée en son cœur avec en 1894, l’anarchiste Caserio assassine le président Sadi Carnot. Les républicains en prennent partis pour changer leur fondement politique.
Une majorité progressiste conservatrice pour faire face à la menace de l’extrême gauche. L’autre fait nouveau est de rechercher du côté catholique, en 1892 le pape Léon XIII appelle au ralliement. Le pape atteste que la République est un régime solide mais pense qu’il faut mieux s’en accommoder plutôt que de le combattre. Ce ralliement permet aux modérés progressistes de se débarrasser des radicaux et de constituer une majorité grâce aux catholiques notamment lors des élections de 1893.
Les progressistes pensent qu’ils peuvent quand même s’appuyer sur ceux-ci si nécessaire et de posséder un appui radical. Cette base élargie permet de mener la politique qui leur convient, politique conservatrice de 1893-1898 qui a 3 axes :
La cassure du progressionnisme
Tout d’abord, tous les républicains ne glissent pas vers le conservatisme, dans la même mesure : tension dès 1993.
Aux élections de 1898 où les républicains progressistes n’ont plus la majorité, ils doivent se trouver des alliés pour gouverner car ils ne peuvent pas gouverner seul. Ainsi, les tensions s’accroissent entre ceux qui sont pour la gauche et ceux qui sont pour la droite. Enfin, l’affaire Dreyfus, officier juif de l’état-major français, condamné pour espionnage en 1994, condamner à la dégradation et à la déportation en Guyane. Des suspicions se portent sur un autre officier mais le gouvernement refuse de revenir sur leur jugement. En 1898, tout est relancé par Émile Zola qui publie une longue lettre public destiné au président pour que celui-ci reconnaisse la vérité. La majorité des progressistes se rangent avec la droite dans le camp anti-dreyfusards mais la minorité des progressistes la plus à gauche rejoins les dreyfusards. Pour certains, ils les rejoignent par conviction mais d’autres par le fait qu’il voit des progressistes derrière Méline. La cassure se renforce quand Waldeck-Rousseau forme le gouvernement de défense républicaine où l’on retrouve des représentants de la gauche mais la majorité des modérés combattent ce gouvernement. Les modérés en 1901, derrière Rousseau, fonde l’alliance démocratique. Ceux de Méline fonde la fédération républicaine qui marque la fin de la domination de 20 ans. Les radicaux seront désormais au premier plan.