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La religion dans la France du XVIIIe siècle

Définition

Catholicisme
La religion catholique est la principale pratique religieuse en France au XVIIIe siècle, centrée sur la croyance en un Dieu unique, la Sainte Trinité, et la reconnaissance de l'autorité du Pape.
Jansénisme
Courant religieux qui met l'accent sur la grâce divine et la prédestination, en opposition à la doctrine jésuite plus centrée sur le libre-arbitre. Le jansénisme est considéré comme hérétique par l'Église catholique romaine.
Gallicanisme
Doctrine qui prône l'indépendance de l'église de France par rapport au Pape, en accordant un pouvoir supérieur aux autorités civiles locales sur les affaires religieuses.
Jésuites
Membres de la Compagnie de Jésus, un ordre religieux enseignant et missionnaire qui joue un rôle majeur dans l’éducation, la science et la religion en France, souvent en opposition avec les jansénistes.
Lumières et religion
Mouvement intellectuel du XVIIIe siècle qui met en question les dogmes religieux, prônant la raison, la liberté de pensée et la tolérance religieuse.

L'Église catholique et la société française

Au XVIIIe siècle, l'Église catholique est au centre de la vie sociale, culturelle, et politique en France. Elle domine les rites familiaux et sociaux, tels que le baptême, le mariage, ou encore les funérailles. Par ailleurs, elle possède d'importantes ressources économiques et foncières, consolidant ainsi son influence. Son rôle dépasse le cadre purement spirituel pour s'étendre à des fonctions civiles et éducatives, contribuant à la structuration de la société française.

Les confrontations religieuses : Jansénisme et Jésuites

Les jansénistes et les jésuites s'opposent dans un conflit théologique et politique complexe. Les jansénistes, condamnés par le Pape, gagnent néanmoins des adeptes auprès de ceux qui recherchent une foi plus austère et personnelle. De leur côté, les jésuites, par leur engagement éducatif et leur influence auprès des élites, jouent un rôle déterminant dans le maintien de l'orthodoxie catholique, bien que leur pouvoir soit parfois remis en cause par différents acteurs, y compris au sein de l'Église elle-même.

Gallicanisme et indépendance religieuse

Le gallicanisme illustre la volonté de nombreux Français de voir l'Église nationale exercer une certaine autonomie face à la tutelle papale. Ce mouvement tend à minimiser les interventions directes de Rome dans les affaires ecclésiastiques françaises. Il est soutenu par une partie du clergé et la monarchie française qui y voit une manière de renforcer son autorité sur l'Église de France.

Lumières et critique religieuse

Le siècle des Lumières ouvre une période de critique et de remise en question des pouvoirs établis, y compris celui de l'Église. Les philosophes des Lumières, tels que Voltaire, Rousseau ou Diderot, critiquent vigoureusement l'intolérance religieuse et le dogmatisme. Ils prônent la liberté de conscience et la séparation nécessaire entre l'église et l'état. Ces idées influencent progressivement l'opinion publique et amorcent une réflexion profonde sur le rôle de la religion dans la société.

Vers la Révolution : la religion en 1789

À la veille de la Révolution, la France est encore majoritairement catholique, mais les critiques envers l'Église se sont intensifiées. La pression monte pour une réforme de l'Institution ecclésiastique, notamment à cause de la concentration des richesses et du pouvoir. En avril 1789, les Cahiers de doléances reflètent les demandes de changements profonds dans le fonctionnement et la gestion de l'Église. En novembre 1789, l'Assemblée nationale constituante vote la nationalisation des biens du clergé, une des premières mesures radicales de la Révolution.

A retenir :

Au XVIIIe siècle, la France est marquée par une prédominance catholique, sous l'influence de l'Église dans tous les aspects de la vie. Toutefois, cet ordre est remis en cause par des mouvements religieux comme le jansénisme et le gallicanisme, et par la critique des Lumières. Ces confrontations et réflexions critiques sur la religion aboutissent à des remises en question massives des privilèges de l'Église à la veille de la Révolution française, marquant un tournant historique et laïc dans la conception du pouvoir et de la religion en France.

La religion dans la France du XVIIIe siècle

Définition

Catholicisme
La religion catholique est la principale pratique religieuse en France au XVIIIe siècle, centrée sur la croyance en un Dieu unique, la Sainte Trinité, et la reconnaissance de l'autorité du Pape.
Jansénisme
Courant religieux qui met l'accent sur la grâce divine et la prédestination, en opposition à la doctrine jésuite plus centrée sur le libre-arbitre. Le jansénisme est considéré comme hérétique par l'Église catholique romaine.
Gallicanisme
Doctrine qui prône l'indépendance de l'église de France par rapport au Pape, en accordant un pouvoir supérieur aux autorités civiles locales sur les affaires religieuses.
Jésuites
Membres de la Compagnie de Jésus, un ordre religieux enseignant et missionnaire qui joue un rôle majeur dans l’éducation, la science et la religion en France, souvent en opposition avec les jansénistes.
Lumières et religion
Mouvement intellectuel du XVIIIe siècle qui met en question les dogmes religieux, prônant la raison, la liberté de pensée et la tolérance religieuse.

L'Église catholique et la société française

Au XVIIIe siècle, l'Église catholique est au centre de la vie sociale, culturelle, et politique en France. Elle domine les rites familiaux et sociaux, tels que le baptême, le mariage, ou encore les funérailles. Par ailleurs, elle possède d'importantes ressources économiques et foncières, consolidant ainsi son influence. Son rôle dépasse le cadre purement spirituel pour s'étendre à des fonctions civiles et éducatives, contribuant à la structuration de la société française.

Les confrontations religieuses : Jansénisme et Jésuites

Les jansénistes et les jésuites s'opposent dans un conflit théologique et politique complexe. Les jansénistes, condamnés par le Pape, gagnent néanmoins des adeptes auprès de ceux qui recherchent une foi plus austère et personnelle. De leur côté, les jésuites, par leur engagement éducatif et leur influence auprès des élites, jouent un rôle déterminant dans le maintien de l'orthodoxie catholique, bien que leur pouvoir soit parfois remis en cause par différents acteurs, y compris au sein de l'Église elle-même.

Gallicanisme et indépendance religieuse

Le gallicanisme illustre la volonté de nombreux Français de voir l'Église nationale exercer une certaine autonomie face à la tutelle papale. Ce mouvement tend à minimiser les interventions directes de Rome dans les affaires ecclésiastiques françaises. Il est soutenu par une partie du clergé et la monarchie française qui y voit une manière de renforcer son autorité sur l'Église de France.

Lumières et critique religieuse

Le siècle des Lumières ouvre une période de critique et de remise en question des pouvoirs établis, y compris celui de l'Église. Les philosophes des Lumières, tels que Voltaire, Rousseau ou Diderot, critiquent vigoureusement l'intolérance religieuse et le dogmatisme. Ils prônent la liberté de conscience et la séparation nécessaire entre l'église et l'état. Ces idées influencent progressivement l'opinion publique et amorcent une réflexion profonde sur le rôle de la religion dans la société.

Vers la Révolution : la religion en 1789

À la veille de la Révolution, la France est encore majoritairement catholique, mais les critiques envers l'Église se sont intensifiées. La pression monte pour une réforme de l'Institution ecclésiastique, notamment à cause de la concentration des richesses et du pouvoir. En avril 1789, les Cahiers de doléances reflètent les demandes de changements profonds dans le fonctionnement et la gestion de l'Église. En novembre 1789, l'Assemblée nationale constituante vote la nationalisation des biens du clergé, une des premières mesures radicales de la Révolution.

A retenir :

Au XVIIIe siècle, la France est marquée par une prédominance catholique, sous l'influence de l'Église dans tous les aspects de la vie. Toutefois, cet ordre est remis en cause par des mouvements religieux comme le jansénisme et le gallicanisme, et par la critique des Lumières. Ces confrontations et réflexions critiques sur la religion aboutissent à des remises en question massives des privilèges de l'Église à la veille de la Révolution française, marquant un tournant historique et laïc dans la conception du pouvoir et de la religion en France.
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