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La réforme grégorienne et les conflits avec les empereur du saint empire romain germanique

Définition

Réforme Grégorienne
Une série de réformes initiées par le Pape Grégoire VII au 11ème siècle, visant principalement à réformer l'Église et à renforcer l'autorité papale.
Investiture
La cérémonie par laquelle un roi ou un empereur nomme des évêques et des abbés dans son territoire.
Saint-Empire Romain Germanique
Entité politique majeure en Europe centrale composée de nombreux territoires et dirigée par un empereur ayant des relations souvent complexes avec le pape et les souverains européens.

Contexte de la Réforme Grégorienne

La Réforme Grégorienne est un mouvement crucial dans l'histoire de l'Église catholique lancé à partir du milieu du 11ème siècle. Elle est marquée par la volonté de restaurer la moralité du clergé et de renforcer le pouvoir papal. Initiée par le Pape Léon IX et poursuivie par ses successeurs, en particulier le Pape Grégoire VII, cette réforme intervient dans un contexte où l'Église est affaiblie par des pratiques comme la simonie (achat et vente de charges ecclésiastiques) et le nicolaïsme (concubinage des prêtres).

Les Principaux Aspects de la Réforme

La lutte contre la simonie et le nicolaïsme

La réforme grégorienne vise à stopper la pratique de la simonie en promulguant des canons interdisant l'achat de charges ecclésiastiques. Le nicolaïsme, qui concerne le mariage et le concubinage de membres du clergé, est également combattu afin de restaurer la discipline et la moralité parmi les ecclésiastiques.

Primauté de l'autorité papale

L’un des éléments centraux de la réforme est la mise en avant de la suprématie papale. Le Dictatus Papae rédigé sous Grégoire VII affirme que le pape possède un pouvoir suprême et universel au sein de l'Église, capable de déposer les empereurs et exiger la soumission des rois.

Définition

la libertas ecclesiae.
La réforme va porter surtout sur le statut des clercs séculiers, c'est-à-dire ceux qui vivent au contact des fidèles qui encadrent la population chrétienne, , les prêtres, les évêques, ceux qui font marcher les chrétiens , redéfinir les rapports de ceux-ci avec les fidèles, tout en s'inspirant largement du modèle fourni par les moines, .les moines qui, eux, vivent à part du reste de la société chrétienne. Le principe, c'est une idée de libertas ecclésiées, ce qu’on pourrais traduire rapidement par liberté de l'Église, . Ce principe a d'autres sens . C'est d'abord la liberté. Liberté de l'Église vis-à-vis des pouvoirs, et en particulier liberté de toutes les élections, des évêques, des abbés, des papes. Et désignation de tous les clercs du diocèse par l'évêque, et donc le refus de désignation de desservants par des fondateurs ou des protecteurs d'Église laïque. Mais à côté de la liberté, la libertas, c'est aussi la spécificité de l'Église, la différence. Église qui se veut à part du reste de la société, et en particulier à cause de la norme du célibat, qui distingue les clercs des laïc. À part, et même au-dessus du reste de la société. Et enfin, la libertas, c'est aussi la capacité de l'Église, en tant qu'institution, à définir et appliquer ses propres normes, c'est-à-dire son autorité, sa hiérarchie, et donc une juridiction. Ces principes remontent à des modèles.

Conflits avec le Saint-Empire Romain Germanique

La Querelle des Investitures

La question de l'investiture est le principal point de friction entre la papauté et le Saint-Empire Romain Germanique. L'investiture laïque, par laquelle les empereurs nommaient des évêques et des abbés, est contestée par Grégoire VII qui considère que seul le pape possède ce pouvoir. Ce désaccord culmine dans la célèbre Querelle des Investitures opposant le pape Grégoire VII et l'empereur Henri IV. L'archevêque de Milan meurt en 1075 est l'empereur Henri VI impose sont remplacent . En 1076 par sont fort pouvoir saliens il prononce la déposition de Grégoire VII lors du concile de Worms et Grégoire VII réagit en l'excommuniant. Finalement Henri VI demandera le pardon pontifical , obtenue lors d'une rencontre dans le Château de Carrossa en Toscane le 28 janvier 1077.

La Politique de Henri IV

Henri IV, désireux de maintenir son contrôle sur l'Église dans son territoire, voit d'un mauvais œil les réformes grégoriennes. Le conflit s'intensifie lorsque Grégoire VII excommunie Henri IV, ce qui affaiblit temporairement l'autorité de l'empereur et encourage les princes germaniques à se révolter.

Résolution et Conséquences de la Réforme

Le Concordat de Worms

La querelle des investitures se termine le 23 septembre 1122 avec le Concordat de Worms, sous le règne de l'empereur Henri V. Cet accord stipule que l'Église dispose de l'autorité spirituelle et du droit de nommer les évêques, tandis que l'empereur conserve un droit de regard sur les nominations à travers le pouvoir temporel. Cette résolution met fin à un conflit de près d'un siècle et affirme la séparation des pouvoirs spirituel et temporel. Il peut décider le L'évêque élus si jamais les clercs ne ce mettent pas d'accord. Le clercs peut avoir des pouvoir temporelle mais séparer de ses devoir spirituelle et donner lors de cérémonie différente et sous le choix de l'empereur.

A retenir :

La Réforme Grégorienne a été un tournant majeur dans l'histoire de l'Église et de la politique européenne. Elle marque la volonté de renforcer l'autorité papale et de restaurer une morale ecclésiastique plus stricte. Les conflits qui en résultent, notamment avec le Saint-Empire Romain Germanique, illustrent la lutte entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel. La résolution par le Concordat de Worms établit un équilibre précaire, mais crucial, qui façonne durablement les relations entre l'Église et les États européens.

La réforme grégorienne et les conflits avec les empereur du saint empire romain germanique

Définition

Réforme Grégorienne
Une série de réformes initiées par le Pape Grégoire VII au 11ème siècle, visant principalement à réformer l'Église et à renforcer l'autorité papale.
Investiture
La cérémonie par laquelle un roi ou un empereur nomme des évêques et des abbés dans son territoire.
Saint-Empire Romain Germanique
Entité politique majeure en Europe centrale composée de nombreux territoires et dirigée par un empereur ayant des relations souvent complexes avec le pape et les souverains européens.

Contexte de la Réforme Grégorienne

La Réforme Grégorienne est un mouvement crucial dans l'histoire de l'Église catholique lancé à partir du milieu du 11ème siècle. Elle est marquée par la volonté de restaurer la moralité du clergé et de renforcer le pouvoir papal. Initiée par le Pape Léon IX et poursuivie par ses successeurs, en particulier le Pape Grégoire VII, cette réforme intervient dans un contexte où l'Église est affaiblie par des pratiques comme la simonie (achat et vente de charges ecclésiastiques) et le nicolaïsme (concubinage des prêtres).

Les Principaux Aspects de la Réforme

La lutte contre la simonie et le nicolaïsme

La réforme grégorienne vise à stopper la pratique de la simonie en promulguant des canons interdisant l'achat de charges ecclésiastiques. Le nicolaïsme, qui concerne le mariage et le concubinage de membres du clergé, est également combattu afin de restaurer la discipline et la moralité parmi les ecclésiastiques.

Primauté de l'autorité papale

L’un des éléments centraux de la réforme est la mise en avant de la suprématie papale. Le Dictatus Papae rédigé sous Grégoire VII affirme que le pape possède un pouvoir suprême et universel au sein de l'Église, capable de déposer les empereurs et exiger la soumission des rois.

Définition

la libertas ecclesiae.
La réforme va porter surtout sur le statut des clercs séculiers, c'est-à-dire ceux qui vivent au contact des fidèles qui encadrent la population chrétienne, , les prêtres, les évêques, ceux qui font marcher les chrétiens , redéfinir les rapports de ceux-ci avec les fidèles, tout en s'inspirant largement du modèle fourni par les moines, .les moines qui, eux, vivent à part du reste de la société chrétienne. Le principe, c'est une idée de libertas ecclésiées, ce qu’on pourrais traduire rapidement par liberté de l'Église, . Ce principe a d'autres sens . C'est d'abord la liberté. Liberté de l'Église vis-à-vis des pouvoirs, et en particulier liberté de toutes les élections, des évêques, des abbés, des papes. Et désignation de tous les clercs du diocèse par l'évêque, et donc le refus de désignation de desservants par des fondateurs ou des protecteurs d'Église laïque. Mais à côté de la liberté, la libertas, c'est aussi la spécificité de l'Église, la différence. Église qui se veut à part du reste de la société, et en particulier à cause de la norme du célibat, qui distingue les clercs des laïc. À part, et même au-dessus du reste de la société. Et enfin, la libertas, c'est aussi la capacité de l'Église, en tant qu'institution, à définir et appliquer ses propres normes, c'est-à-dire son autorité, sa hiérarchie, et donc une juridiction. Ces principes remontent à des modèles.

Conflits avec le Saint-Empire Romain Germanique

La Querelle des Investitures

La question de l'investiture est le principal point de friction entre la papauté et le Saint-Empire Romain Germanique. L'investiture laïque, par laquelle les empereurs nommaient des évêques et des abbés, est contestée par Grégoire VII qui considère que seul le pape possède ce pouvoir. Ce désaccord culmine dans la célèbre Querelle des Investitures opposant le pape Grégoire VII et l'empereur Henri IV. L'archevêque de Milan meurt en 1075 est l'empereur Henri VI impose sont remplacent . En 1076 par sont fort pouvoir saliens il prononce la déposition de Grégoire VII lors du concile de Worms et Grégoire VII réagit en l'excommuniant. Finalement Henri VI demandera le pardon pontifical , obtenue lors d'une rencontre dans le Château de Carrossa en Toscane le 28 janvier 1077.

La Politique de Henri IV

Henri IV, désireux de maintenir son contrôle sur l'Église dans son territoire, voit d'un mauvais œil les réformes grégoriennes. Le conflit s'intensifie lorsque Grégoire VII excommunie Henri IV, ce qui affaiblit temporairement l'autorité de l'empereur et encourage les princes germaniques à se révolter.

Résolution et Conséquences de la Réforme

Le Concordat de Worms

La querelle des investitures se termine le 23 septembre 1122 avec le Concordat de Worms, sous le règne de l'empereur Henri V. Cet accord stipule que l'Église dispose de l'autorité spirituelle et du droit de nommer les évêques, tandis que l'empereur conserve un droit de regard sur les nominations à travers le pouvoir temporel. Cette résolution met fin à un conflit de près d'un siècle et affirme la séparation des pouvoirs spirituel et temporel. Il peut décider le L'évêque élus si jamais les clercs ne ce mettent pas d'accord. Le clercs peut avoir des pouvoir temporelle mais séparer de ses devoir spirituelle et donner lors de cérémonie différente et sous le choix de l'empereur.

A retenir :

La Réforme Grégorienne a été un tournant majeur dans l'histoire de l'Église et de la politique européenne. Elle marque la volonté de renforcer l'autorité papale et de restaurer une morale ecclésiastique plus stricte. Les conflits qui en résultent, notamment avec le Saint-Empire Romain Germanique, illustrent la lutte entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel. La résolution par le Concordat de Worms établit un équilibre précaire, mais crucial, qui façonne durablement les relations entre l'Église et les États européens.
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