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La question de la structure en psychopathologie

L'opposition entre névroses et psychoses

Nosographie freudienne

  • n'est pas le regroupement de signes qui prévaut mais le mécanisme à l'œuvre dans la formation des symptômes et le rapport au transfert. Ceci est un déplacement dans la position du clinicien qui s'oriente à partir de l'écoute du patient et non pas à partir de l'observation de signes cliniques.
  • En psychopatho, on peut retrouver des symptômes similaires dans des pathologies différentes (ex : la stupeur = catatonie ou mélancolie) à la différence de la clinique médicale
  • mais devient un avantage : « Le symptôme, disait Lacan (fct et champ de la parole et du langage), se résout tout entier dans une analyse du langage, parce qu'il est lui-même structuré comme un langage, qu'il est langage dont la parole doit être délivrée» car le symptôme est formé par la parole et le langage ou ce qui lie ces symptômes et ses phénomènes avec la dynamique du désir du sujet. Cette dynamique est en rapport avec un ensemble d'éléments comme les signifiants, l'objet, le fantasme et la jouissance et des lois de composition interne entre ces éléments.


La structure chez Lacan

  • = groupe d'éléments formant un ensemble covariant donc comme le disait Lévi-Strauss une modification quelconque de l'un d'eux entraîne une modification de tous les autres.


Le symptôme chez Freud en 1924

  • le symptôme névrotique est l'expression symbolique d'un conflit intrapsychique entre le Moi et le Ca ainsi qu'un compromis entre la pulsion et la défense qui s'y trouve opposée. La fixation et la régression n'ont qu'un caractère partiel la libido conserve sa problématique objectale et n'est pas complètement désinvestie ; la réalité est déformée dans le fantasme est non niée. 
  • le symptôme psychotique le conflit serait entre le Moi et la Réalité (entre le Moi et le Surmoi pour la mélancolie) et une régression narcissique de la libido




Clinique psychanalytique et structure langagière

  • La structure au sens lacanien a affaire, comme le dit Michel Sylvestre, avec deux principes :
  1. Le sujet n'est jamais que représenté par un signifiant. Le sujet n'est jamais que l'intervalle entre deux signifiants, c'est à dire un rien, mais précisément un rien sans lequel la structure signifiante est impensable.
  2. Le signifiant rate immanquablement le Réel - autrement dit, qu'on ne peut jouir de la chose - ce ratage est ce qui produit « l'objet petit a » auquel se réduit l'accès du sujet à la jouissance.


  • «Le désir de l'Homme est le désir de l'Autre»
  • cas du bébé :
  • attachement à la parole des personnes qui l'entourent. Cet investissement de l'Autre se fait dans un contexte de dépendance majeure dans laquelle il vit son rapport à l'Autre. 
  • Cet autre secourable va répondre à ses cris et ses pleures par des gestes de soins mais aussi par ses mots, par ses signifiants. Ces signifiants tendent de donner sens aux cris mais, mais l'Autre ne sait pas ce que veut le bébé = il répond forcément à coté
  • Ces signifiants sont aussi ceux que l'enfant va progressivement récupérer pour se faire représenter en tant que sujet et formuler ses demandes. C'est à partir de ces signifiants que va être créé la matrice de l'idéal du moi, c'est à dire un trait d'identification prélevé sur l'Autre.

Besoin, demande et désir


  • Chez l'homme : pas d'état pur car il est d'emblée contaminé par le langage qui l'exprime, à travers la demande et jusqu'au désir.


La demande

  • n'est pas une visée de l'objet, elle est avant tout recours à qq'un soit à l'Autre.
  • est avant tout une demande d'amour, de reconnaissance
  • ex de l'anorexique (par Lacan) :  a été si bien gavée sur le plan du besoin que toute la demande d'amour est restée méconnue, d'où le refus de nourriture


Le besoin

  • désir de qqch


Le désir

  • ne s'adresse pas à un sujet en particulier
  • Il participe de la demande et du besoin pour autant qu'il est désir de quelque chose (comme le besoin) et en même temps d'autre chose (comme la demande)
  • . Le désir advient alors au-delà de la demande comme manque d'objet. C'est par la cession de cet objet que l'enfant se constitue comme sujet désirant


L'objet perdu

  • Le sujet entérine la perte de cet objet par la formation d'un fantasme qui n'est autre que la représentation imaginaire de cet objet supposé perdu.
  •  L'excitation de sujet désirant par rapport à l'objet de son fantasme est un montage qui précède de l'inscription du manque dans le désir de la mère puisqu'il revient d'abord à la mère, puis au père de signifier ce manque pour l'enfant.
  • Ce support du fantasme et cause du désir Lacan l'écrit objet petit a et écrit la relation du sujet à l'objet :


  • Il appartient en dernier lieu à la castration de refouler les pulsions qui ont présidé à la mise en place du montage et de sexualiser tous les objets cause du désir sous l'égide du phallus.

La fonction paternelle ou la fonction tiercisante, séparatrice (A. Vanier) symboligène, subjectivante (P. De Neuter) ou le vecteur d'une incarnation du désir dans la Loi (J.P. Lebrun)


  • au départ, l'enfant pense que c'est lui satisfait l'Autre primordial (la mère) mais il va percevoir qu'il y a quelque chose d'autre qui intéresse la mère
  • L'enfant tend à s'identifier aux premiers signifiants que l'Autre primordial lui adresse.
  • L'enfant s'aperçoit que ce qui manque à la mère est le phallus, il peut supposer que le père n'est pas sans avoir cet objet convoité. Dans ce cas, il va repérer à la personne du père l'agent qui lui interdit l'accès à la jouissance de sa mère = il interdit à l'enfant la mère comme objet mais qu'il interdit aussi la jouissance du bébé par la mère.
  • = métaphore paternelle : au désir de la mère, obscur et énigmatique qui se manifeste par exemple par les allées et venues capricieuses de la mère, est substitué le Nom-du-Père. L'enfant fait la supposition d'une loi dans ses caprices, par le biais de la fonction paternelle (fonction tierce symboligène ou subjectivante) qui lui sert d'instance de séparation de la mère, afin qu'il ne soit plus soumis à l'angoisse d'être un objet de jouissance pour elle.



Le Nom-du-Père

  • vient comme un signifiant imprononçable
  • est un signifiant hors du lieu de signifiants qu'est le grand Autre de l'équation de Lacan. Et si le phallus se trouve en place de dénominateur c'est parce que par la métaphore paternel le sens sera désormais sexuel. Le phallus (qui n'est pas le pénis) vient signifier le manque. 


=> L'enfant naît, donc, sans désir propre, son désir se fonde sur le désir de l'Autre. Les intérêts externes de la mère pourraient être la raison pour que l'enfant construise une interprétation pour ses absences qui sera une métaphore séparatrice. Au cas où il n'y a pas d'opération de séparation avec la mère, l'enfant risque de se trouver en position centrale, c'est à dire rester en place d'objet pour l'Autre primordial, l'objet dont l'Autre peut jouir (place apparentée à celle qu'occupent les psychotiques).

Séparation de l'objet


  • cette séparation a des effets au niveau des pulsions car ce renvoi métaphorique entre les signifiants laisse un reste, on dirait un reste à désirer.
  • Le rapport des pulsions au langage du fait de l'aliénation d'emblée du bébé au langage impose un destin particulier aux pulsions :
  • qui n'ont pas un objet fixe
  • leur satisfaction passe par les demandes successives mais sans possibilité de se satisfaire complétement.
  • Les quatre objets que Lacan va isoler comme objets petits a :
  • le sein,
  • les fèces,
  • le regard
  • la voix
  • sont les objets cause du désir, c'est à dire que ce sont le manque autour duquel s'organise le langage. Ils ne sont pas imaginarisables, ils sont des objets réels mais non spéculaires et, donc, ils ne sont pas présents dans le miroir.
  • L'opération de séparation de l'Autre primordial par l'effet de la fonction paternelle, a aussi un effet de séparation des objets petits a, une castration symbolique. Le sujet accepte de s'aliéner dans la chaîne signifiante, cad qu'il accepte que le langage ne puisse pas tout dire, qu'il accepte la castration aussi qu'il accepte de perdre l'objet a qui désormais va orienter son désir.
  • Si pas de séparation : ces objets risquent de parasiter le corps. C'est à dire dans le cas où l'objet n'a pas été séparé par la castration symbolique le sujet risque d'être envahi par la jouissance de l'Autre car elle n'a pas les limites de la signification phallique. Le psychotique a ses objets a en poche, disait Lacan, car il n'y a pas eu d'extraction de l'objet petit a.

La question de la structure en psychopathologie

L'opposition entre névroses et psychoses

Nosographie freudienne

  • n'est pas le regroupement de signes qui prévaut mais le mécanisme à l'œuvre dans la formation des symptômes et le rapport au transfert. Ceci est un déplacement dans la position du clinicien qui s'oriente à partir de l'écoute du patient et non pas à partir de l'observation de signes cliniques.
  • En psychopatho, on peut retrouver des symptômes similaires dans des pathologies différentes (ex : la stupeur = catatonie ou mélancolie) à la différence de la clinique médicale
  • mais devient un avantage : « Le symptôme, disait Lacan (fct et champ de la parole et du langage), se résout tout entier dans une analyse du langage, parce qu'il est lui-même structuré comme un langage, qu'il est langage dont la parole doit être délivrée» car le symptôme est formé par la parole et le langage ou ce qui lie ces symptômes et ses phénomènes avec la dynamique du désir du sujet. Cette dynamique est en rapport avec un ensemble d'éléments comme les signifiants, l'objet, le fantasme et la jouissance et des lois de composition interne entre ces éléments.


La structure chez Lacan

  • = groupe d'éléments formant un ensemble covariant donc comme le disait Lévi-Strauss une modification quelconque de l'un d'eux entraîne une modification de tous les autres.


Le symptôme chez Freud en 1924

  • le symptôme névrotique est l'expression symbolique d'un conflit intrapsychique entre le Moi et le Ca ainsi qu'un compromis entre la pulsion et la défense qui s'y trouve opposée. La fixation et la régression n'ont qu'un caractère partiel la libido conserve sa problématique objectale et n'est pas complètement désinvestie ; la réalité est déformée dans le fantasme est non niée. 
  • le symptôme psychotique le conflit serait entre le Moi et la Réalité (entre le Moi et le Surmoi pour la mélancolie) et une régression narcissique de la libido




Clinique psychanalytique et structure langagière

  • La structure au sens lacanien a affaire, comme le dit Michel Sylvestre, avec deux principes :
  1. Le sujet n'est jamais que représenté par un signifiant. Le sujet n'est jamais que l'intervalle entre deux signifiants, c'est à dire un rien, mais précisément un rien sans lequel la structure signifiante est impensable.
  2. Le signifiant rate immanquablement le Réel - autrement dit, qu'on ne peut jouir de la chose - ce ratage est ce qui produit « l'objet petit a » auquel se réduit l'accès du sujet à la jouissance.


  • «Le désir de l'Homme est le désir de l'Autre»
  • cas du bébé :
  • attachement à la parole des personnes qui l'entourent. Cet investissement de l'Autre se fait dans un contexte de dépendance majeure dans laquelle il vit son rapport à l'Autre. 
  • Cet autre secourable va répondre à ses cris et ses pleures par des gestes de soins mais aussi par ses mots, par ses signifiants. Ces signifiants tendent de donner sens aux cris mais, mais l'Autre ne sait pas ce que veut le bébé = il répond forcément à coté
  • Ces signifiants sont aussi ceux que l'enfant va progressivement récupérer pour se faire représenter en tant que sujet et formuler ses demandes. C'est à partir de ces signifiants que va être créé la matrice de l'idéal du moi, c'est à dire un trait d'identification prélevé sur l'Autre.

Besoin, demande et désir


  • Chez l'homme : pas d'état pur car il est d'emblée contaminé par le langage qui l'exprime, à travers la demande et jusqu'au désir.


La demande

  • n'est pas une visée de l'objet, elle est avant tout recours à qq'un soit à l'Autre.
  • est avant tout une demande d'amour, de reconnaissance
  • ex de l'anorexique (par Lacan) :  a été si bien gavée sur le plan du besoin que toute la demande d'amour est restée méconnue, d'où le refus de nourriture


Le besoin

  • désir de qqch


Le désir

  • ne s'adresse pas à un sujet en particulier
  • Il participe de la demande et du besoin pour autant qu'il est désir de quelque chose (comme le besoin) et en même temps d'autre chose (comme la demande)
  • . Le désir advient alors au-delà de la demande comme manque d'objet. C'est par la cession de cet objet que l'enfant se constitue comme sujet désirant


L'objet perdu

  • Le sujet entérine la perte de cet objet par la formation d'un fantasme qui n'est autre que la représentation imaginaire de cet objet supposé perdu.
  •  L'excitation de sujet désirant par rapport à l'objet de son fantasme est un montage qui précède de l'inscription du manque dans le désir de la mère puisqu'il revient d'abord à la mère, puis au père de signifier ce manque pour l'enfant.
  • Ce support du fantasme et cause du désir Lacan l'écrit objet petit a et écrit la relation du sujet à l'objet :


  • Il appartient en dernier lieu à la castration de refouler les pulsions qui ont présidé à la mise en place du montage et de sexualiser tous les objets cause du désir sous l'égide du phallus.

La fonction paternelle ou la fonction tiercisante, séparatrice (A. Vanier) symboligène, subjectivante (P. De Neuter) ou le vecteur d'une incarnation du désir dans la Loi (J.P. Lebrun)


  • au départ, l'enfant pense que c'est lui satisfait l'Autre primordial (la mère) mais il va percevoir qu'il y a quelque chose d'autre qui intéresse la mère
  • L'enfant tend à s'identifier aux premiers signifiants que l'Autre primordial lui adresse.
  • L'enfant s'aperçoit que ce qui manque à la mère est le phallus, il peut supposer que le père n'est pas sans avoir cet objet convoité. Dans ce cas, il va repérer à la personne du père l'agent qui lui interdit l'accès à la jouissance de sa mère = il interdit à l'enfant la mère comme objet mais qu'il interdit aussi la jouissance du bébé par la mère.
  • = métaphore paternelle : au désir de la mère, obscur et énigmatique qui se manifeste par exemple par les allées et venues capricieuses de la mère, est substitué le Nom-du-Père. L'enfant fait la supposition d'une loi dans ses caprices, par le biais de la fonction paternelle (fonction tierce symboligène ou subjectivante) qui lui sert d'instance de séparation de la mère, afin qu'il ne soit plus soumis à l'angoisse d'être un objet de jouissance pour elle.



Le Nom-du-Père

  • vient comme un signifiant imprononçable
  • est un signifiant hors du lieu de signifiants qu'est le grand Autre de l'équation de Lacan. Et si le phallus se trouve en place de dénominateur c'est parce que par la métaphore paternel le sens sera désormais sexuel. Le phallus (qui n'est pas le pénis) vient signifier le manque. 


=> L'enfant naît, donc, sans désir propre, son désir se fonde sur le désir de l'Autre. Les intérêts externes de la mère pourraient être la raison pour que l'enfant construise une interprétation pour ses absences qui sera une métaphore séparatrice. Au cas où il n'y a pas d'opération de séparation avec la mère, l'enfant risque de se trouver en position centrale, c'est à dire rester en place d'objet pour l'Autre primordial, l'objet dont l'Autre peut jouir (place apparentée à celle qu'occupent les psychotiques).

Séparation de l'objet


  • cette séparation a des effets au niveau des pulsions car ce renvoi métaphorique entre les signifiants laisse un reste, on dirait un reste à désirer.
  • Le rapport des pulsions au langage du fait de l'aliénation d'emblée du bébé au langage impose un destin particulier aux pulsions :
  • qui n'ont pas un objet fixe
  • leur satisfaction passe par les demandes successives mais sans possibilité de se satisfaire complétement.
  • Les quatre objets que Lacan va isoler comme objets petits a :
  • le sein,
  • les fèces,
  • le regard
  • la voix
  • sont les objets cause du désir, c'est à dire que ce sont le manque autour duquel s'organise le langage. Ils ne sont pas imaginarisables, ils sont des objets réels mais non spéculaires et, donc, ils ne sont pas présents dans le miroir.
  • L'opération de séparation de l'Autre primordial par l'effet de la fonction paternelle, a aussi un effet de séparation des objets petits a, une castration symbolique. Le sujet accepte de s'aliéner dans la chaîne signifiante, cad qu'il accepte que le langage ne puisse pas tout dire, qu'il accepte la castration aussi qu'il accepte de perdre l'objet a qui désormais va orienter son désir.
  • Si pas de séparation : ces objets risquent de parasiter le corps. C'est à dire dans le cas où l'objet n'a pas été séparé par la castration symbolique le sujet risque d'être envahi par la jouissance de l'Autre car elle n'a pas les limites de la signification phallique. Le psychotique a ses objets a en poche, disait Lacan, car il n'y a pas eu d'extraction de l'objet petit a.
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