Résumé

L'homme est plus libre et heureux lorsqu'il écoute sa conscience morale
On ne peut pas tirer de morale universelle de la nature humaine ( hypothèse qu'elle soit bonne d'après Rousseau)
Avec Sartre, nous savons que au départ l'homme n'est rien d'autres que ses actes, rien d'autre que ce qu'il fait ( pas de nature humaine)

KANT

L'être humain est guidé par sa sensibilité
il cherche des plaisirs, des choses qui peuvent le flatter, le bonheur
Si on veut être moral, dans ces conditions, on l'est par intérêt, on affiche une apparence de moralité pour éviter les problèmes, les difficultés, les sanctions
On agit moralement dans l'hypothèse ou cela nous apporte le moins de désagrément possible
Agir moralement par intérêt c'est obéir = agir dans l'impératif hypothétique
Quelqu'un qui agir moralement par intérêt n'est pas moral
Lorsque j'ai l'intension d'agir à l'opposé de ce qui précède je peux "universaliser" la maxine de mon action
Et si tout le monde ferait la même chose ? Est ce que j'ai envie de vivre dans un monde ou le mensonge est universaliser ? Non, ma raison me fixe de ne pas mentir sans conditions = impératif catégorique
Je respecte le fonctionnement moral issu de ma raison et je suis libre, je suis autonome
Je considère l'autre jamais comme moyens mais comme fin
Kant adopte la logique suivante : soit je cours après le bonheur avec ma sensibilité et je suis immoral, soit j'obéis à l'impératif catégorique et je suis moral mais je me prive sur ce que j'estimais être mon bonheur, l'idéal de mon imagination