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La monarchie de juillet

Définition

Monarchie de Juillet
La Monarchie de Juillet est un régime politique en France qui a duré de 1830 à 1848, caractérisé par le règne de Louis-Philippe Ier.
Louis-Philippe Ier
Louis-Philippe Ier est le roi des Français pendant la Monarchie de Juillet, de 1830 à 1848. Il est issu de la branche cadette des Orléans.
Charte de 1830
La Charte de 1830 est le texte constitutionnel qui fonde le régime de la Monarchie de Juillet, limitant les pouvoirs du roi et renforçant ceux du Parlement.
Loi Guizot
Promulguée en 1833, la loi Guizot impose à chaque commune la création d'une école primaire, et marque une étape importante dans le développement de l'éducation en France.
Libéralisme
Doctrine politique prônant la liberté individuelle, la limitation du pouvoir de l'État et le respect des droits fondamentaux.

Mise en place de la Monarchie de Juillet

La Monarchie de Juillet est instaurée après les Trois Glorieuses, une révolution en juillet 1830 qui renverse Charles X. Ce renversement est dû à la volonté de ce dernier de renforcer son pouvoir par des ordonnances jugées liberticides. Face à la contestation populaire et à l'insurrection parisienne, Charles X abdique et s'exile. Les députés choisissent alors Louis-Philippe d'Orléans comme roi des Français, un choix symbolisant un compromis entre monarchie et aspirations libérales.

Une évolution du régime politique

Constitution du régime

La Charte de 1830 constitue le fondement de ce nouveau régime : elle limite les prérogatives royales et réaffirme la souveraineté nationale. Le roi n'est plus roi de France mais roi des Français, symbole d'une légitimité fondée sur la volonté populaire. Par ailleurs, le Parlement est renforcé, notamment par l'accroissement des pouvoirs de la Chambre des députés.

Réformes sociétales et économiques

Durant la Monarchie de Juillet, plusieurs réformes importantes sont mises en œuvre. Parmi celles-ci, la loi Guizot, qui impose à chaque commune d'ouvrir une école primaire de garçons, soulignant l'importance de l'éducation et du savoir dans un contexte de développement industriel et économique. Cependant, le catholicisme conserve une influence notable, notamment à travers la présence des moines qui maintiennent des établissements scolaires religieux concurrents de l'enseignement public.

Le rôle de la bourgeoisie

La Monarchie de Juillet est souvent décrite comme le 'règne de la bourgeoisie' en raison du rôle prépondérant de cette classe sociale dans la vie politique et économique. Les grands industriels, banquiers et commerçants bénéficient des politiques libérales mises en avant par Louis-Philippe et son gouvernement. Le suffrage censitaire restreint encore le droit de vote aux plus riches, donnant ainsi à la bourgeoisie un rôle décisionnel majeur dans les affaires du pays.

Un régime contesté

Bien que la Monarchie de Juillet ait correspondu à une certaine modernisation de l'État et une libéralisation de la société, elle n'en reste pas moins fortement contestée. Les ouvriers, laissés-pour-compte de la décision politique, expriment de plus en plus leur mécontentement. De nombreux mouvements protestataires émergent dans le pays, exigeant une réforme du suffrage censitaire pour donner plus de pouvoir au peuple. La presse devient un moyen puissant de critiquer le régime en place, malgré la censure qui tente de se mettre en place à l'égard des publications les plus virulentes.

La fin de la Monarchie de Juillet

La Monarchie de Juillet prend fin en février 1848, à la suite d'une nouvelle série de soulèvements populaires à Paris. Ces émeutes sont provoquées par le refus du gouvernement de Guizot d'élargir le suffrage et les maladresses politiques de Louis-Philippe. Les barricades se dressent de nouveau dans les rues de Paris, et face à l'ampleur de la contestation, Louis-Philippe abdique le 24 février 1848. Cette fin précipite la mise en place de la Deuxième République, marquant un retour à un régime républicain plus ouvert.

A retenir :

La Monarchie de Juillet a été une période marquée par des tentatives de modernisation politique et sociale, par des réformes, notamment en matière d'éducation, et par un développement industriel soutenu. Cependant, ce régime n'a pas su répondre aux attentes démocratiques de la population, en maintenant un système politique dominé par la bourgeoisie et en limitant la participation populaire au processus électoral. Les contestations croissantes contre ce régime et l'insatisfaction généralisée ont conduit, en 1848, à son effondrement et à un retour à la République.

La monarchie de juillet

Définition

Monarchie de Juillet
La Monarchie de Juillet est un régime politique en France qui a duré de 1830 à 1848, caractérisé par le règne de Louis-Philippe Ier.
Louis-Philippe Ier
Louis-Philippe Ier est le roi des Français pendant la Monarchie de Juillet, de 1830 à 1848. Il est issu de la branche cadette des Orléans.
Charte de 1830
La Charte de 1830 est le texte constitutionnel qui fonde le régime de la Monarchie de Juillet, limitant les pouvoirs du roi et renforçant ceux du Parlement.
Loi Guizot
Promulguée en 1833, la loi Guizot impose à chaque commune la création d'une école primaire, et marque une étape importante dans le développement de l'éducation en France.
Libéralisme
Doctrine politique prônant la liberté individuelle, la limitation du pouvoir de l'État et le respect des droits fondamentaux.

Mise en place de la Monarchie de Juillet

La Monarchie de Juillet est instaurée après les Trois Glorieuses, une révolution en juillet 1830 qui renverse Charles X. Ce renversement est dû à la volonté de ce dernier de renforcer son pouvoir par des ordonnances jugées liberticides. Face à la contestation populaire et à l'insurrection parisienne, Charles X abdique et s'exile. Les députés choisissent alors Louis-Philippe d'Orléans comme roi des Français, un choix symbolisant un compromis entre monarchie et aspirations libérales.

Une évolution du régime politique

Constitution du régime

La Charte de 1830 constitue le fondement de ce nouveau régime : elle limite les prérogatives royales et réaffirme la souveraineté nationale. Le roi n'est plus roi de France mais roi des Français, symbole d'une légitimité fondée sur la volonté populaire. Par ailleurs, le Parlement est renforcé, notamment par l'accroissement des pouvoirs de la Chambre des députés.

Réformes sociétales et économiques

Durant la Monarchie de Juillet, plusieurs réformes importantes sont mises en œuvre. Parmi celles-ci, la loi Guizot, qui impose à chaque commune d'ouvrir une école primaire de garçons, soulignant l'importance de l'éducation et du savoir dans un contexte de développement industriel et économique. Cependant, le catholicisme conserve une influence notable, notamment à travers la présence des moines qui maintiennent des établissements scolaires religieux concurrents de l'enseignement public.

Le rôle de la bourgeoisie

La Monarchie de Juillet est souvent décrite comme le 'règne de la bourgeoisie' en raison du rôle prépondérant de cette classe sociale dans la vie politique et économique. Les grands industriels, banquiers et commerçants bénéficient des politiques libérales mises en avant par Louis-Philippe et son gouvernement. Le suffrage censitaire restreint encore le droit de vote aux plus riches, donnant ainsi à la bourgeoisie un rôle décisionnel majeur dans les affaires du pays.

Un régime contesté

Bien que la Monarchie de Juillet ait correspondu à une certaine modernisation de l'État et une libéralisation de la société, elle n'en reste pas moins fortement contestée. Les ouvriers, laissés-pour-compte de la décision politique, expriment de plus en plus leur mécontentement. De nombreux mouvements protestataires émergent dans le pays, exigeant une réforme du suffrage censitaire pour donner plus de pouvoir au peuple. La presse devient un moyen puissant de critiquer le régime en place, malgré la censure qui tente de se mettre en place à l'égard des publications les plus virulentes.

La fin de la Monarchie de Juillet

La Monarchie de Juillet prend fin en février 1848, à la suite d'une nouvelle série de soulèvements populaires à Paris. Ces émeutes sont provoquées par le refus du gouvernement de Guizot d'élargir le suffrage et les maladresses politiques de Louis-Philippe. Les barricades se dressent de nouveau dans les rues de Paris, et face à l'ampleur de la contestation, Louis-Philippe abdique le 24 février 1848. Cette fin précipite la mise en place de la Deuxième République, marquant un retour à un régime républicain plus ouvert.

A retenir :

La Monarchie de Juillet a été une période marquée par des tentatives de modernisation politique et sociale, par des réformes, notamment en matière d'éducation, et par un développement industriel soutenu. Cependant, ce régime n'a pas su répondre aux attentes démocratiques de la population, en maintenant un système politique dominé par la bourgeoisie et en limitant la participation populaire au processus électoral. Les contestations croissantes contre ce régime et l'insatisfaction généralisée ont conduit, en 1848, à son effondrement et à un retour à la République.
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