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LA METAPHYSIQUE DE NIETZSCHE

Définition

Métaphysique
Appelée aussi « philosophie première », la métaphysique traite de « l’être en tant qu’être » La métaphysique est divisée en métaphysique générale (qui donc pense l’être) et en métaphysique spéciale, dont les objets sont le monde (cosmologie), l’âme (psychologie) et Dieu (théologie).

Nietzsche dénonce également la philosophie qui proclame l'existence d'une monde "vrai" éternel et immuable, considéré comme supérieur au monde sensible. Pour lui, l'Homme invente une telle "vérité" car il est incapable d'assumer les contradictions du monde dans lequel il vit: il se console alors dans l'idée d'une monde éternel et identique.

A retenir :

Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont

Le Livre du Philosophe 1875

Nietzsche, dans le premier chapitre du premier tome de Humain, trop humain, rend en effet compte de l'impossibilité de la métaphysique, impossibilité dont on prend conscience pourvu que l'on veuille bien raisonner de manière rigoureuse, c'est-à-dire de manière sceptique

Le propos essentiel de cette critique est de montrer que nous n'avons aucune connaissance de quoi que ce soit en dehors de ce que nous percevons, que ce que nous percevons n'est rien d'autre que devenir, et que cette perception est une perspective. Il résulte de cette thèse qu'il ne peut y avoir de vérité absolue pour nous

A retenir :

« Le « monde vrai », une idée qui ne sert plus à rien, qui n'engage même plus à rien - une idée inutile, superflue, par conséquent une idée réfutée : abolissons-là. »

(Comment, pour finir, le « monde vrai » devint fable, § 5)

Pour Nietzsche, il n'y a donc pas de vérité absolue ; or, dès lors qu'aucune vérité absolue n'est possible, on rejette du même coup le monolithisme de la métaphysique. Mais cette négation de la vérité ne signifie pas que Nietzsche n'admet aucun sens à ce concept ; au contraire, le rejet de l'absolu fait apparaître un grand nombre de significations qui se prêtent à l'analyse et il révèle les différentes volontés qui s'investissent dans ce concept.

A retenir :

Selon Nietzsche, l'opposition métaphysique fondamentale est que ce qui est ne devient pas, ce qui devient n’est pas

Définition

Métaphysique
Nietzsche entend par « métaphysique » : « le préjugé rationaliste nous oblige à recourir à l’unité, à l’identité, à la durée, à la substance, à la causalité, à l’objectivité, à l’Être »

L’Être : voici la principale préoccupation de la méta­phy­sique. Cette dernière pense l’Être comme unité, identité, durée, substance. Tout ces mots ne sont pas strictement synonymes, mais ils expriment princi­palement la même idée, celle que l’Être n’est pas un « phénomène », car les phénomènes sont multiples et changeants, donc sans unité, sans identité, sans durée, sans substance…


La métaphysique a de puissants alliés: la raison et le langage.

Le langage sépare donc la réalité de la « vérité » qu’il est censé renfermer. Le langage arrache la chose de son monde, la détache des relations où elle se trouvait liée, la sépare du devenir. Il transforme pour fixer, il simplifie, efface les différences etc.

La métaphysique est ce double mouvement d’union et de séparation. La métaphysique est ce double mouvement d’union et de séparation. Pour unir le monde sous un principe premier, ou une substance première, que ce soit l’Être, Dieu ou l’atome, elle sépare chaque chose, voire chaque atome, du monde du devenir, du monde des phénomènes, du monde tel qu’il nous apparaît. Il y a effectivement unité, mais ce n’est pas dans ce monde-ci.

Cette unité crée en fait un monde multiple où chaque chose, dès lors qu’elle est prise « en soi », devient un monde à part entière, coupé de toute relation avec le reste. La métaphysique, par sa volonté d’unité, est essentiellement séparation

La méta­physique, selon Nietzsche, est séduction : elle nous trompe, nous persuade avec ses mensonges, nous convertit parfois même sans qu’on le sache. Elle trompe en voulant vérité. Elle, qui est tromperie, refuse la tromperie. La métaphysique est séduction par l'emploi du langage, elle provint de l'art qu'est la modification. Elle se nie elle même. Elle est nihiliste: elle nie ce monde ci, elle nie le corps (en lui donne des des propriétés d’identité qu’il n’a pas, ou en plaçant l’esprit comme supérieur).

La métaphysique sépare le monde de la vérité du monde des appa­rences, pour placer la vérité comme supérieure, alors qu’elle vient elle-même du monde des apparences.



LA METAPHYSIQUE DE NIETZSCHE

Définition

Métaphysique
Appelée aussi « philosophie première », la métaphysique traite de « l’être en tant qu’être » La métaphysique est divisée en métaphysique générale (qui donc pense l’être) et en métaphysique spéciale, dont les objets sont le monde (cosmologie), l’âme (psychologie) et Dieu (théologie).

Nietzsche dénonce également la philosophie qui proclame l'existence d'une monde "vrai" éternel et immuable, considéré comme supérieur au monde sensible. Pour lui, l'Homme invente une telle "vérité" car il est incapable d'assumer les contradictions du monde dans lequel il vit: il se console alors dans l'idée d'une monde éternel et identique.

A retenir :

Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont

Le Livre du Philosophe 1875

Nietzsche, dans le premier chapitre du premier tome de Humain, trop humain, rend en effet compte de l'impossibilité de la métaphysique, impossibilité dont on prend conscience pourvu que l'on veuille bien raisonner de manière rigoureuse, c'est-à-dire de manière sceptique

Le propos essentiel de cette critique est de montrer que nous n'avons aucune connaissance de quoi que ce soit en dehors de ce que nous percevons, que ce que nous percevons n'est rien d'autre que devenir, et que cette perception est une perspective. Il résulte de cette thèse qu'il ne peut y avoir de vérité absolue pour nous

A retenir :

« Le « monde vrai », une idée qui ne sert plus à rien, qui n'engage même plus à rien - une idée inutile, superflue, par conséquent une idée réfutée : abolissons-là. »

(Comment, pour finir, le « monde vrai » devint fable, § 5)

Pour Nietzsche, il n'y a donc pas de vérité absolue ; or, dès lors qu'aucune vérité absolue n'est possible, on rejette du même coup le monolithisme de la métaphysique. Mais cette négation de la vérité ne signifie pas que Nietzsche n'admet aucun sens à ce concept ; au contraire, le rejet de l'absolu fait apparaître un grand nombre de significations qui se prêtent à l'analyse et il révèle les différentes volontés qui s'investissent dans ce concept.

A retenir :

Selon Nietzsche, l'opposition métaphysique fondamentale est que ce qui est ne devient pas, ce qui devient n’est pas

Définition

Métaphysique
Nietzsche entend par « métaphysique » : « le préjugé rationaliste nous oblige à recourir à l’unité, à l’identité, à la durée, à la substance, à la causalité, à l’objectivité, à l’Être »

L’Être : voici la principale préoccupation de la méta­phy­sique. Cette dernière pense l’Être comme unité, identité, durée, substance. Tout ces mots ne sont pas strictement synonymes, mais ils expriment princi­palement la même idée, celle que l’Être n’est pas un « phénomène », car les phénomènes sont multiples et changeants, donc sans unité, sans identité, sans durée, sans substance…


La métaphysique a de puissants alliés: la raison et le langage.

Le langage sépare donc la réalité de la « vérité » qu’il est censé renfermer. Le langage arrache la chose de son monde, la détache des relations où elle se trouvait liée, la sépare du devenir. Il transforme pour fixer, il simplifie, efface les différences etc.

La métaphysique est ce double mouvement d’union et de séparation. La métaphysique est ce double mouvement d’union et de séparation. Pour unir le monde sous un principe premier, ou une substance première, que ce soit l’Être, Dieu ou l’atome, elle sépare chaque chose, voire chaque atome, du monde du devenir, du monde des phénomènes, du monde tel qu’il nous apparaît. Il y a effectivement unité, mais ce n’est pas dans ce monde-ci.

Cette unité crée en fait un monde multiple où chaque chose, dès lors qu’elle est prise « en soi », devient un monde à part entière, coupé de toute relation avec le reste. La métaphysique, par sa volonté d’unité, est essentiellement séparation

La méta­physique, selon Nietzsche, est séduction : elle nous trompe, nous persuade avec ses mensonges, nous convertit parfois même sans qu’on le sache. Elle trompe en voulant vérité. Elle, qui est tromperie, refuse la tromperie. La métaphysique est séduction par l'emploi du langage, elle provint de l'art qu'est la modification. Elle se nie elle même. Elle est nihiliste: elle nie ce monde ci, elle nie le corps (en lui donne des des propriétés d’identité qu’il n’a pas, ou en plaçant l’esprit comme supérieur).

La métaphysique sépare le monde de la vérité du monde des appa­rences, pour placer la vérité comme supérieure, alors qu’elle vient elle-même du monde des apparences.


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