La liberté est une valeur, un idéal qui est difficile à définir. Ce terme s'applique à la physique des corps mais aussi aux mouvements.
La liberté physique
Au sens physique, la liberté signifie l'absence de contrainte.
Il existe néanmoins des contraintes naturelles auxquelles on ne peut échapper.
L'Homme réduit à la liberté physique est soumis au déterminisme (= tout phénomène obéit à des lois naturelles). Tout dans la nature résulte de causes nécessaires.
Pour Aristote, elle consiste dans la spontanéité de ses mouvements dus à une cause interne et non à une contrainte externe. C'est faire ce que je veux sans contraintes.
La liberté politique
Au sens politique, la liberté désigne l'indépendance à l'égard de tout pouvoir. Elle suppose d'être soi-même son propre maître.
Un Homme libre n'obéit qu'à sa propre volonté.
L'Homme ne vit pas seul, en société il est un citoyen libre à la condition d'obéir à des lois égales pour tous. C'est l'isonomie.
Il faut aussi que la loi soit l'expression d'une volonté générale qui dépasse les égoïsmes individuels au profit de l'intérêt commun. À cette condition, l'Homme obéit à une loi qu'il s'est lui-même donnée (Rousseau).
Pour Marx, cette liberté reste formelle. La liberté n'est pas un statut juridique mais le résultat d'un processus historique de libération du travail.
exemple :
-- > Le maître qui ne travaille pas est condamné et c'est l'esclave qui devient le nouveau maître en transformant la nature grâce à son travail.
La liberté morale
Au sens morale, la liberté suppose la responsabilité de ses actes et la possibilité de choisir entre . C'est le libre arbitre.
La connaissance de la nature montre que rien n'existe sans cause et que notre volonté elle-même est soumise à des causes qui l'orientent ou la déterminent. Notre croyance en le libre arbitre est donc contestée par le déterminisme naturel.
L'Homme possède un libre arbitre
Le christianisme fonde la liberté morale sur le libre arbitre : pouvoir choisir une chose ou son contraire. Je peux donc être jugé innocent ou coupable.
Sans libre arbitre, mes choix seraient déterminés : je ne serais donc pas responsable.
Au sein du libre arbitre, Descartes distingue 2 libertés :
1ère : la "liberté d'évidence" fait que je suis spontanément porté à me soumettre à l'évidence.
2ème : la "liberté d'indifférence" laisse toute liberté à la volonté en l'absence de vérité évidente.
La liberté diabolique choisit le mal et le faux volontairement en connaissance de cause. Cela conduit à l'acte gratuit : faire le mal simplement pour prouver sa liberté.
Spinoza : le libre arbitre est une illusion
Pour lui, "Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés".
L'ignorance des causes est la source de cette illusion
exemple :
--> l'ivrogne croit boire car le vin est bon alors qu'il est déterminé par une addiction
Spinoza définit la vraie liberté comme la connaissance de la nécessité, donc des causes qui me déterminent. Mes actions sont causées par des désirs.
Kant : le libre arbitre est un postulat
La liberté de choisir entre le Bien et le Mal doit etre une autonomie de la volonté : obéir a la loi et pas faire ce que je veux
L'existence de Dieu, l'immortalité de l'âme et la liberté sont les 3 postulats de la raison pratique.
La liberté est la possibilité de choisir l'orientation de notre existence dans certaines situations.
Sartre : "L'Homme est condamné à être libre"
La liberté précède la nature : "l'existence précède l'essence". Par sa conscience de la mort, l'homme fait exception à la nature et échappe au déterminisme. L'Homme n'est pas une nature mais une liberté radicale. Il choisit son existence et en est responsable
Invoquer un déterminisme physique, psychologique ou social est l'effet d'une mauvaise foi
L'athéisme radicalise la liberté en livrant l'homme à sa solitude pour nier sa liberté.
La situation désigne les circonstances qui ne dépendent pas de nous dans lesquelles s'exerce cette liberté
exemple :
--> On ne choisit pas sa famille, notre époque,...
La situation nous est donnée sans nous déterminer
exemple:
--> vivre en temps de guerre conduit à des choix différents que ceux en temps de paix.
Rousseau : nous ne pouvons pas renoncer à la liberté
La liberté est une chose innée et sa perte ne peut être que l'effet d'une aliénation.
Dans Du contrat social, Rousseau condamne toute légitimation de l'esclavage. Il n'y a pas d'esclavage selon la nature.
Rousseau réfute toute idée de soumission volontaire qui serait contre nature.
La liberté est donc un droit naturel inaliénable. Le seul droit naturel est celui de naître et d'être libre.
La liberté est une valeur, un idéal qui est difficile à définir. Ce terme s'applique à la physique des corps mais aussi aux mouvements.
La liberté physique
Au sens physique, la liberté signifie l'absence de contrainte.
Il existe néanmoins des contraintes naturelles auxquelles on ne peut échapper.
L'Homme réduit à la liberté physique est soumis au déterminisme (= tout phénomène obéit à des lois naturelles). Tout dans la nature résulte de causes nécessaires.
Pour Aristote, elle consiste dans la spontanéité de ses mouvements dus à une cause interne et non à une contrainte externe. C'est faire ce que je veux sans contraintes.
La liberté politique
Au sens politique, la liberté désigne l'indépendance à l'égard de tout pouvoir. Elle suppose d'être soi-même son propre maître.
Un Homme libre n'obéit qu'à sa propre volonté.
L'Homme ne vit pas seul, en société il est un citoyen libre à la condition d'obéir à des lois égales pour tous. C'est l'isonomie.
Il faut aussi que la loi soit l'expression d'une volonté générale qui dépasse les égoïsmes individuels au profit de l'intérêt commun. À cette condition, l'Homme obéit à une loi qu'il s'est lui-même donnée (Rousseau).
Pour Marx, cette liberté reste formelle. La liberté n'est pas un statut juridique mais le résultat d'un processus historique de libération du travail.
exemple :
-- > Le maître qui ne travaille pas est condamné et c'est l'esclave qui devient le nouveau maître en transformant la nature grâce à son travail.
La liberté morale
Au sens morale, la liberté suppose la responsabilité de ses actes et la possibilité de choisir entre . C'est le libre arbitre.
La connaissance de la nature montre que rien n'existe sans cause et que notre volonté elle-même est soumise à des causes qui l'orientent ou la déterminent. Notre croyance en le libre arbitre est donc contestée par le déterminisme naturel.
L'Homme possède un libre arbitre
Le christianisme fonde la liberté morale sur le libre arbitre : pouvoir choisir une chose ou son contraire. Je peux donc être jugé innocent ou coupable.
Sans libre arbitre, mes choix seraient déterminés : je ne serais donc pas responsable.
Au sein du libre arbitre, Descartes distingue 2 libertés :
1ère : la "liberté d'évidence" fait que je suis spontanément porté à me soumettre à l'évidence.
2ème : la "liberté d'indifférence" laisse toute liberté à la volonté en l'absence de vérité évidente.
La liberté diabolique choisit le mal et le faux volontairement en connaissance de cause. Cela conduit à l'acte gratuit : faire le mal simplement pour prouver sa liberté.
Spinoza : le libre arbitre est une illusion
Pour lui, "Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés".
L'ignorance des causes est la source de cette illusion
exemple :
--> l'ivrogne croit boire car le vin est bon alors qu'il est déterminé par une addiction
Spinoza définit la vraie liberté comme la connaissance de la nécessité, donc des causes qui me déterminent. Mes actions sont causées par des désirs.
Kant : le libre arbitre est un postulat
La liberté de choisir entre le Bien et le Mal doit etre une autonomie de la volonté : obéir a la loi et pas faire ce que je veux
L'existence de Dieu, l'immortalité de l'âme et la liberté sont les 3 postulats de la raison pratique.
La liberté est la possibilité de choisir l'orientation de notre existence dans certaines situations.
Sartre : "L'Homme est condamné à être libre"
La liberté précède la nature : "l'existence précède l'essence". Par sa conscience de la mort, l'homme fait exception à la nature et échappe au déterminisme. L'Homme n'est pas une nature mais une liberté radicale. Il choisit son existence et en est responsable
Invoquer un déterminisme physique, psychologique ou social est l'effet d'une mauvaise foi
L'athéisme radicalise la liberté en livrant l'homme à sa solitude pour nier sa liberté.
La situation désigne les circonstances qui ne dépendent pas de nous dans lesquelles s'exerce cette liberté
exemple :
--> On ne choisit pas sa famille, notre époque,...
La situation nous est donnée sans nous déterminer
exemple:
--> vivre en temps de guerre conduit à des choix différents que ceux en temps de paix.
Rousseau : nous ne pouvons pas renoncer à la liberté
La liberté est une chose innée et sa perte ne peut être que l'effet d'une aliénation.
Dans Du contrat social, Rousseau condamne toute légitimation de l'esclavage. Il n'y a pas d'esclavage selon la nature.
Rousseau réfute toute idée de soumission volontaire qui serait contre nature.
La liberté est donc un droit naturel inaliénable. Le seul droit naturel est celui de naître et d'être libre.
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