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La grande terreur

Définition

Elément antisoviétique
Désigne une personne, un groupe ou une idée opposée à l'Union soviétique, à son idéologie communiste ou à ses politiques. Le terme était souvent utilisé par les autorités pour réprimer ceux qui critiquaient le régime ou qui étaient perçus comme une menace pour l'État soviétique.
Koulak
Désigne un paysan aisé ou propriétaire terrien en Russie. Ce mot a été utilisé de manière péjorative pour désigner les paysans qui étaient considérés comme des ennemis de classe.
NKVD
Le NKVD, ou Commissariat du peuple aux Affaires intérieures, était l'instrument du gouvernement. Responsable de la police, de la gestion des camps de travail (Goulag), et de la surveillance politique. Le NKVD est surtout connu pour avoir joué un rôle important dans la répression.
Goulag
Désigne un système de camps de travail forcé, qui a existé principalement pendant le régime de Joseph Staline. Ces camps étaient utilisés pour punir les opposants politiques, les criminels.

Origines de la "Grande Terreur"

Staline veut affirmer et consolider son pouvoir. Il cherche à éliminer toute forme d'opposition, même supposé à son régime. Tout ce qui pouvait potentiellement remettre son régime en question devait disparaître. Ils étaient considérés comme éléments antisoviétiques. Ces personnes ne devaient pas faire tache à l'Etat. Il souhaitait installer un climat de terreur pour maintenir la population, terrorisée sous contrôle. La peur d'être arrêté à tout moment pour des raisons arbitraires contraignait le peuple à rester obéissant.

Un crime de masse de grande ampleur

Plusieurs critères qualifient la purge de la Grande Terreur en URSS de crime de masse : Le nombre massif de victimes est la principale raison pour laquelle on utilise ce terme. Le bilan humain est catastrophique avec environ 1,5 million de condamnations et plus de 750 000 exécutions, de plus on compte de nombreux prisonniers envoyés dans les goulags décédés de faim, de maladie ou même de fatigue. Cette violence était systématique et était organisée méticuleusement par l'Etat. Cette purge terrifiait la population, qui devenait méfiante, suspicieuse, tout individu pouvait être dénoncé et condamné, c'est un traumatisme collectif. Toutes les personnes sujettes à répression étaient déportés. Cela inclus les criminels, les intellectuels, les fonctionnaires et les cadres du parti, ses rivaux politiques ainsi que tous les koulaks. Les minorités ethniques originaires d'Allemagne, Pologne, les cheminots chinois et les lettons étaient également envoyés car ils étaient soupçonnés d'espionnage et de trahison. Toutes les classes sociales ont été victimes de ces arrestations. Ceux qui représentaient une menace importante à la politique soviétique étaient tués et le reste étaient envoyés au camp pour une période de 8 à 10 ans. Des gens sont envoyés arbitrairement même sans aucunes suspicions pour respecter une proportion de déportation.

Le déroulement de cette période de terreur

Ces opérations se déroulaient dans le silence le plus total, personne n'était autorisé à divulguer des informations sous peine d'être jugé par le tribunal militaire. Les propres opérateurs de ce crime étaient eux même soumis à la peur, on les menace pour qu'ils ne disent rien. Les responsables de ces opérations devaient respecter un certain nombre d'exécutions par secteurs (en moyenne entre 1000 & 2000). Les principaux lieux de déportations étaient situés dans l'est et le sud de l'URSS. Les principaux camps de travaux étaient inatteignable, ils étaient situés vers le nord de l'URSS et la Sibérie. Les forêts servaient de lieux d'exécutions et de fosse commune où les cadavres étaient enterrés sous de la mousse et de la terre fraîchement retournée. Personne ne devait rien savoir. On ne disait rien aux victimes lorsqu'elles étaient arrêtées ainsi qu'aux familles auxquelles ils mentaient sur les sentences de leurs proches arrêtés. Le NKVD était un des principaux organismes de cette répression. Des quotas de victimes étaient déterminés par secteurs. Ceux qui n'étaient pas tués étaient enfermés, ils vivaient une horreur entre les interrogatoires sans fin, les humiliations à répétition, les conditions de vie inhumaines (la pression mentale, les agressions, le froid, l'humidité, le manque de nourriture et d'eau).


La grande terreur

Définition

Elément antisoviétique
Désigne une personne, un groupe ou une idée opposée à l'Union soviétique, à son idéologie communiste ou à ses politiques. Le terme était souvent utilisé par les autorités pour réprimer ceux qui critiquaient le régime ou qui étaient perçus comme une menace pour l'État soviétique.
Koulak
Désigne un paysan aisé ou propriétaire terrien en Russie. Ce mot a été utilisé de manière péjorative pour désigner les paysans qui étaient considérés comme des ennemis de classe.
NKVD
Le NKVD, ou Commissariat du peuple aux Affaires intérieures, était l'instrument du gouvernement. Responsable de la police, de la gestion des camps de travail (Goulag), et de la surveillance politique. Le NKVD est surtout connu pour avoir joué un rôle important dans la répression.
Goulag
Désigne un système de camps de travail forcé, qui a existé principalement pendant le régime de Joseph Staline. Ces camps étaient utilisés pour punir les opposants politiques, les criminels.

Origines de la "Grande Terreur"

Staline veut affirmer et consolider son pouvoir. Il cherche à éliminer toute forme d'opposition, même supposé à son régime. Tout ce qui pouvait potentiellement remettre son régime en question devait disparaître. Ils étaient considérés comme éléments antisoviétiques. Ces personnes ne devaient pas faire tache à l'Etat. Il souhaitait installer un climat de terreur pour maintenir la population, terrorisée sous contrôle. La peur d'être arrêté à tout moment pour des raisons arbitraires contraignait le peuple à rester obéissant.

Un crime de masse de grande ampleur

Plusieurs critères qualifient la purge de la Grande Terreur en URSS de crime de masse : Le nombre massif de victimes est la principale raison pour laquelle on utilise ce terme. Le bilan humain est catastrophique avec environ 1,5 million de condamnations et plus de 750 000 exécutions, de plus on compte de nombreux prisonniers envoyés dans les goulags décédés de faim, de maladie ou même de fatigue. Cette violence était systématique et était organisée méticuleusement par l'Etat. Cette purge terrifiait la population, qui devenait méfiante, suspicieuse, tout individu pouvait être dénoncé et condamné, c'est un traumatisme collectif. Toutes les personnes sujettes à répression étaient déportés. Cela inclus les criminels, les intellectuels, les fonctionnaires et les cadres du parti, ses rivaux politiques ainsi que tous les koulaks. Les minorités ethniques originaires d'Allemagne, Pologne, les cheminots chinois et les lettons étaient également envoyés car ils étaient soupçonnés d'espionnage et de trahison. Toutes les classes sociales ont été victimes de ces arrestations. Ceux qui représentaient une menace importante à la politique soviétique étaient tués et le reste étaient envoyés au camp pour une période de 8 à 10 ans. Des gens sont envoyés arbitrairement même sans aucunes suspicions pour respecter une proportion de déportation.

Le déroulement de cette période de terreur

Ces opérations se déroulaient dans le silence le plus total, personne n'était autorisé à divulguer des informations sous peine d'être jugé par le tribunal militaire. Les propres opérateurs de ce crime étaient eux même soumis à la peur, on les menace pour qu'ils ne disent rien. Les responsables de ces opérations devaient respecter un certain nombre d'exécutions par secteurs (en moyenne entre 1000 & 2000). Les principaux lieux de déportations étaient situés dans l'est et le sud de l'URSS. Les principaux camps de travaux étaient inatteignable, ils étaient situés vers le nord de l'URSS et la Sibérie. Les forêts servaient de lieux d'exécutions et de fosse commune où les cadavres étaient enterrés sous de la mousse et de la terre fraîchement retournée. Personne ne devait rien savoir. On ne disait rien aux victimes lorsqu'elles étaient arrêtées ainsi qu'aux familles auxquelles ils mentaient sur les sentences de leurs proches arrêtés. Le NKVD était un des principaux organismes de cette répression. Des quotas de victimes étaient déterminés par secteurs. Ceux qui n'étaient pas tués étaient enfermés, ils vivaient une horreur entre les interrogatoires sans fin, les humiliations à répétition, les conditions de vie inhumaines (la pression mentale, les agressions, le froid, l'humidité, le manque de nourriture et d'eau).

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