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Post-Bac
2

La France Contemporaine

Histoire Contemporaine

Résumé exhaustif des trois cours sur l'histoire politique de la France (fin du Second Empire – années 1920-1930)

1. Difficultés et désillusions de l’après Grande Guerre

Contexte historique et évolution du régime républicain
  • La République s’établit réellement dans les années 1880-1881 après la chute du Second Empire en 1870.
  • Les grandes crises structurantes :
  • 1877 : Limitation du pouvoir présidentiel sous Mac Mahon.
  • 1885-1889 : Affaire Boulanger et recul du pouvoir exécutif.
  • 1894 : Affaire Dreyfus et affaiblissement du pouvoir militaire face à la justice.
  • 1905-1906 : Séparation de l’Église et de l’État, consolidation de la laïcité.
  • Un consensus républicain émerge, intégrant les catholiques modérés et excluant les ultra-nationalistes.
Impact de la Première Guerre mondiale
  • Conséquences démographiques : 1,5 million de morts, 5,5 millions de blessés, 600 000 veuves, 1 million d’orphelins.
  • Efforts de mémoire et de deuil :
  • Construction de monuments aux morts (150 000 en France).
  • Grandes cérémonies patriotiques (défilé du 14 juillet 1919).
  • Historiens comme Marc Bloch et Lucien Febvre interrogent le rapport à l’Histoire après la guerre.
Contexte économique et social
  • Zones dévastées, inflation, dévaluation du franc.
  • Réformes sociales sous Clémenceau pour désamorcer les grèves ouvrières (journée de 8 heures).
  • Crainte d’une révolution socialiste en raison de l’influence de la Révolution russe (CGT multipliée par 3,5 entre 1919 et 1920).

2. Le Bloc national (1919-1924) et la politique étrangère

Les élections de 1919 et la montée du Bloc national
  • Bloc national = coalition du centre-droit et de la droite républicaine, exploitant la peur du bolchevisme et jouant sur le souvenir des tranchées.
  • Mode de scrutin favorisant les majorités nettes.
  • Clemenceau jugé trop autoritaire et écarté.
La scission socialiste et la montée du communisme
  • 1920 : Congrès de Tours → Scission de la SFIO en SFIO (socialistes réformistes) et SFIC (communistes ralliés à la IIIe Internationale).
  • 1921 : Scission syndicale entre CGT et CGTU.
  • Les communistes restent exclus des alliances électorales avec la gauche traditionnelle.
Politique étrangère et réparations allemandes
  • La France réclame 132 milliards de marks de réparations à l’Allemagne.
  • 1923 : Poincaré fait occuper la Ruhr pour forcer le paiement → échec, aboutissant au plan Dawes (rééchelonnement des paiements avec l’aide des États-Unis).
  • La crise financière s’aggrave et le franc continue à se dévaluer.

3. Le Cartel des gauches (1924-1926) et l’Union nationale (1926-1928)

Les élections de 1924 et la victoire du Cartel des gauches
  • Alliance entre radicaux et socialistes (sans les communistes).
  • Programme basé sur la laïcité et l’anticléricalisme.
  • Tensions internes (SFIO vs radicaux), faiblesse structurelle du Cartel.
Politique de laïcité et tensions avec l’Église
  • Conflit sur l’application des lois laïques en Alsace-Moselle (toujours sous le régime du Concordat de 1801).
  • Manifestations massives catholiques en 1926 (jusqu’à 1,8 million de participants).
  • Herriot recule face à la mobilisation, marquant la fin de l’anticléricalisme agressif.
Crise financière et chute du Cartel
  • Déficit colossal (166 milliards de francs de dettes).
  • Hausse des emprunts et dépendance à la Banque de France (dirigée par des conservateurs opposés au gouvernement).
  • La crise du « mur d’argent » entraîne la chute du gouvernement Herriot.
L’Union nationale et le retour de Poincaré (1926-1928)
  • Retour d’un gouvernement de coalition large, incluant des radicaux pour éviter une mainmise de la droite.
  • Stabilisation du franc après des mesures drastiques (plan Dawes, réforme budgétaire).
  • Dévaluation du franc (perte de 80 % de sa valeur), perçue comme une « euthanasie du rentier ».

Conclusion : Une Troisième République transformée par la guerre

  • Évolution politique : Passage d’une République dominée par la gauche à une alternance plus structurée avec la droite.
  • Consolidation du régime républicain : Fin de l’anticléricalisme militant, acceptation des catholiques dans la République.
  • Mutation économique : Inflation, dévaluation, montée en puissance du rôle de l’État dans la gestion monétaire.
  • Héritage de la guerre : Traumatisme social persistant, montée des extrêmes (communisme, nationalisme), recomposition du paysage politique.


Cette période marque une transition cruciale pour la France, entre le poids du passé et les défis de la modernité politique et économique.

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La France Contemporaine

Histoire Contemporaine

Résumé exhaustif des trois cours sur l'histoire politique de la France (fin du Second Empire – années 1920-1930)

1. Difficultés et désillusions de l’après Grande Guerre

Contexte historique et évolution du régime républicain
  • La République s’établit réellement dans les années 1880-1881 après la chute du Second Empire en 1870.
  • Les grandes crises structurantes :
  • 1877 : Limitation du pouvoir présidentiel sous Mac Mahon.
  • 1885-1889 : Affaire Boulanger et recul du pouvoir exécutif.
  • 1894 : Affaire Dreyfus et affaiblissement du pouvoir militaire face à la justice.
  • 1905-1906 : Séparation de l’Église et de l’État, consolidation de la laïcité.
  • Un consensus républicain émerge, intégrant les catholiques modérés et excluant les ultra-nationalistes.
Impact de la Première Guerre mondiale
  • Conséquences démographiques : 1,5 million de morts, 5,5 millions de blessés, 600 000 veuves, 1 million d’orphelins.
  • Efforts de mémoire et de deuil :
  • Construction de monuments aux morts (150 000 en France).
  • Grandes cérémonies patriotiques (défilé du 14 juillet 1919).
  • Historiens comme Marc Bloch et Lucien Febvre interrogent le rapport à l’Histoire après la guerre.
Contexte économique et social
  • Zones dévastées, inflation, dévaluation du franc.
  • Réformes sociales sous Clémenceau pour désamorcer les grèves ouvrières (journée de 8 heures).
  • Crainte d’une révolution socialiste en raison de l’influence de la Révolution russe (CGT multipliée par 3,5 entre 1919 et 1920).

2. Le Bloc national (1919-1924) et la politique étrangère

Les élections de 1919 et la montée du Bloc national
  • Bloc national = coalition du centre-droit et de la droite républicaine, exploitant la peur du bolchevisme et jouant sur le souvenir des tranchées.
  • Mode de scrutin favorisant les majorités nettes.
  • Clemenceau jugé trop autoritaire et écarté.
La scission socialiste et la montée du communisme
  • 1920 : Congrès de Tours → Scission de la SFIO en SFIO (socialistes réformistes) et SFIC (communistes ralliés à la IIIe Internationale).
  • 1921 : Scission syndicale entre CGT et CGTU.
  • Les communistes restent exclus des alliances électorales avec la gauche traditionnelle.
Politique étrangère et réparations allemandes
  • La France réclame 132 milliards de marks de réparations à l’Allemagne.
  • 1923 : Poincaré fait occuper la Ruhr pour forcer le paiement → échec, aboutissant au plan Dawes (rééchelonnement des paiements avec l’aide des États-Unis).
  • La crise financière s’aggrave et le franc continue à se dévaluer.

3. Le Cartel des gauches (1924-1926) et l’Union nationale (1926-1928)

Les élections de 1924 et la victoire du Cartel des gauches
  • Alliance entre radicaux et socialistes (sans les communistes).
  • Programme basé sur la laïcité et l’anticléricalisme.
  • Tensions internes (SFIO vs radicaux), faiblesse structurelle du Cartel.
Politique de laïcité et tensions avec l’Église
  • Conflit sur l’application des lois laïques en Alsace-Moselle (toujours sous le régime du Concordat de 1801).
  • Manifestations massives catholiques en 1926 (jusqu’à 1,8 million de participants).
  • Herriot recule face à la mobilisation, marquant la fin de l’anticléricalisme agressif.
Crise financière et chute du Cartel
  • Déficit colossal (166 milliards de francs de dettes).
  • Hausse des emprunts et dépendance à la Banque de France (dirigée par des conservateurs opposés au gouvernement).
  • La crise du « mur d’argent » entraîne la chute du gouvernement Herriot.
L’Union nationale et le retour de Poincaré (1926-1928)
  • Retour d’un gouvernement de coalition large, incluant des radicaux pour éviter une mainmise de la droite.
  • Stabilisation du franc après des mesures drastiques (plan Dawes, réforme budgétaire).
  • Dévaluation du franc (perte de 80 % de sa valeur), perçue comme une « euthanasie du rentier ».

Conclusion : Une Troisième République transformée par la guerre

  • Évolution politique : Passage d’une République dominée par la gauche à une alternance plus structurée avec la droite.
  • Consolidation du régime républicain : Fin de l’anticléricalisme militant, acceptation des catholiques dans la République.
  • Mutation économique : Inflation, dévaluation, montée en puissance du rôle de l’État dans la gestion monétaire.
  • Héritage de la guerre : Traumatisme social persistant, montée des extrêmes (communisme, nationalisme), recomposition du paysage politique.


Cette période marque une transition cruciale pour la France, entre le poids du passé et les défis de la modernité politique et économique.

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