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La crise economique de 1929

Notion-clé : Kondratiev et les cycles économiques

Kondratiev, économiste russe, a mis en lumière dès 1926, la notion de cycle économique dans son ouvrage Les vagues longues de la conjoncture. Il y explique que chaque cycle dure entre 40 et 60 ans et alternent une phase ascendante (phase A) et une phase descendante (phase B). La succession de ces cycles s’explique selon lui par, lors de la phase A, d’un excès d’investissement des entreprises qui entraîne une hausse des prix et des taux d’intérêt, ce qui vient limiter la consommation et favorise une phase de crise. Schumpeter explique, quant à lui, la mise en place d’une phase de croissance par l’innovation et le progrès technique. Dès qu’il y a mise sur le marché d’une invention, les agents

économiques consomment pour s’équiper. Mais une fois que les marchés sont saturés, l’économie retombe jusqu’à une nouvelle « grappe » d’inventions.


Notion-clé : le Gold Exchange Standard (GES) ou le système de l’étalon de change-or. Le Gold Exchange Standard, mis en place en 1922, repose sur la création de deux types de monnaies, l’objectif étant de revenir à une stabilité monétaire après la Première Guerre mondiale. Les monnaies de premier rang (uniquement le dollar au départ) ont une parité fixée sur l’or pour garantir leur valeur. Les monnaies de second rang n’ont, quant à elles, voient leur parité fixée par rapport aux monnaies de premier rang. La livre sterling puis le franc deviendront ensuite des monnaies de premier rang.


Notions-clé : libéralisme, keynésianisme et communisme en économie. Le libéralisme prône une absence de l’intervention de l’Etat en dehors de ses fonctions régaliennes (police, justice, impôts). Selon ses théoriciens (Ricardo, Smith), l’intervention de l’Etat risque de perturber l’équilibre naturel des marchés.

Le keynésianisme affirme que l’Etat peut intervenir dans l’économie notamment en période de crise. Il doit emprunter de l’argent, quitte à s’endetter, pour injecter de l’argent dans l’économie, par exemple par une politique de grands travaux. Cela va favoriser le retour de l’emploi et donc de la croissance. L’Etat pourra rembourser ses dettes grâce aux impôts générés par la reprise de l’activité. Le communisme prône une étatisation totale de l’économie.


Notions-clé : Les accords Matignon :

Négociés entre le gouvernement, le patronat et les syndicats, ils contiennent les mesures suivantes :

- Conventions collectives : il s’agit d’accords négociés par branches industrielles qui ne peuvent être que plus favorables que la loi aux ouvriers.

- Liberté syndicale : les salariés peuvent librement appartenir au syndicat de leur choix et la liberté d’opinion doit régner dans l’entreprise.

- Augmentations de salaires entre 7 et 15%.

- Instauration des délégués du personnel dans les entreprises.

A retenir :

La crise économique des années 1930 a constitué une rupture profonde. Il s’agit d’une crise d’un type nouveau, liée à la financiarisation de l’économie. Elle témoigne du développement d’une certaine interdépendance mondiale puisque tous les pays du monde sont touchés, quoique à des rythmes parfois différents (en France, la crise n’arrive qu’en 1931). Cette crise témoigne aussi du fait que les Etats-Unis sont incontestablement la première puissance mondiale.

De plus, elle montre une certaine réorientation des théories économiques. En 1936, Keynes fait paraître sa Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie. Ses idées, à mi-chemin entre libéralisme et communisme, prônent une intervention limitée de l’Etat pour relancer la machine économique. Si ses thèses sont au final peu popularisées à cette époque, les mesures prises dans un second temps témoignent d’un certain regain de l’Etat en matière économique et sociale. Il faudra attendre 1945 pour voir ces idées se généraliser dans les pays développés.


La crise economique de 1929

Notion-clé : Kondratiev et les cycles économiques

Kondratiev, économiste russe, a mis en lumière dès 1926, la notion de cycle économique dans son ouvrage Les vagues longues de la conjoncture. Il y explique que chaque cycle dure entre 40 et 60 ans et alternent une phase ascendante (phase A) et une phase descendante (phase B). La succession de ces cycles s’explique selon lui par, lors de la phase A, d’un excès d’investissement des entreprises qui entraîne une hausse des prix et des taux d’intérêt, ce qui vient limiter la consommation et favorise une phase de crise. Schumpeter explique, quant à lui, la mise en place d’une phase de croissance par l’innovation et le progrès technique. Dès qu’il y a mise sur le marché d’une invention, les agents

économiques consomment pour s’équiper. Mais une fois que les marchés sont saturés, l’économie retombe jusqu’à une nouvelle « grappe » d’inventions.


Notion-clé : le Gold Exchange Standard (GES) ou le système de l’étalon de change-or. Le Gold Exchange Standard, mis en place en 1922, repose sur la création de deux types de monnaies, l’objectif étant de revenir à une stabilité monétaire après la Première Guerre mondiale. Les monnaies de premier rang (uniquement le dollar au départ) ont une parité fixée sur l’or pour garantir leur valeur. Les monnaies de second rang n’ont, quant à elles, voient leur parité fixée par rapport aux monnaies de premier rang. La livre sterling puis le franc deviendront ensuite des monnaies de premier rang.


Notions-clé : libéralisme, keynésianisme et communisme en économie. Le libéralisme prône une absence de l’intervention de l’Etat en dehors de ses fonctions régaliennes (police, justice, impôts). Selon ses théoriciens (Ricardo, Smith), l’intervention de l’Etat risque de perturber l’équilibre naturel des marchés.

Le keynésianisme affirme que l’Etat peut intervenir dans l’économie notamment en période de crise. Il doit emprunter de l’argent, quitte à s’endetter, pour injecter de l’argent dans l’économie, par exemple par une politique de grands travaux. Cela va favoriser le retour de l’emploi et donc de la croissance. L’Etat pourra rembourser ses dettes grâce aux impôts générés par la reprise de l’activité. Le communisme prône une étatisation totale de l’économie.


Notions-clé : Les accords Matignon :

Négociés entre le gouvernement, le patronat et les syndicats, ils contiennent les mesures suivantes :

- Conventions collectives : il s’agit d’accords négociés par branches industrielles qui ne peuvent être que plus favorables que la loi aux ouvriers.

- Liberté syndicale : les salariés peuvent librement appartenir au syndicat de leur choix et la liberté d’opinion doit régner dans l’entreprise.

- Augmentations de salaires entre 7 et 15%.

- Instauration des délégués du personnel dans les entreprises.

A retenir :

La crise économique des années 1930 a constitué une rupture profonde. Il s’agit d’une crise d’un type nouveau, liée à la financiarisation de l’économie. Elle témoigne du développement d’une certaine interdépendance mondiale puisque tous les pays du monde sont touchés, quoique à des rythmes parfois différents (en France, la crise n’arrive qu’en 1931). Cette crise témoigne aussi du fait que les Etats-Unis sont incontestablement la première puissance mondiale.

De plus, elle montre une certaine réorientation des théories économiques. En 1936, Keynes fait paraître sa Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie. Ses idées, à mi-chemin entre libéralisme et communisme, prônent une intervention limitée de l’Etat pour relancer la machine économique. Si ses thèses sont au final peu popularisées à cette époque, les mesures prises dans un second temps témoignent d’un certain regain de l’Etat en matière économique et sociale. Il faudra attendre 1945 pour voir ces idées se généraliser dans les pays développés.

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