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LA CONSCIENCE

Définition

Conscience
Capacité qu’a un être de se représenter le monde, soi-même et ses actions. Elle implique une réflexion sur soi et une mise à distance du monde extérieur.
Conscience d’accès
Faculté d’accéder aux informations de notre environnement et de les traiter.
Conscience réflexive
Retour sur soi-même ; capacité de se penser comme sujet distinct de ses pensées et de ses actes.

A retenir :

La conscience de soi et la connaissance de soi

Descartes : La conscience comme fondement certain du "moi"

  • Œuvre : Méditations métaphysiques.
  • Thèse : Le « Cogito » (« Je pense, donc je suis ») établit que la pensée est la seule certitude indubitable.
  • La conscience de soi est une connaissance directe et immédiate de soi.
  • On ne peut pas douter de penser, donc on ne peut pas douter de sa propre existence.

Hume : Critique de la notion de "moi" stable

  • Œuvre : Traité de la nature humaine.
  • Thèse : Le "moi" n’est pas une substance permanente.
  • Nos perceptions se succèdent sans former une unité stable.
  • L’esprit est comme un théâtre où les perceptions apparaissent, disparaissent et changent constamment.
  • La conscience de soi est donc illusoire, car il n’existe pas d’entité permanente appelée "moi".

Conclusion : La conscience de soi ne peut pas être une connaissance complète et permanente de soi.

A retenir :

La mémoire et l’identité personnelle

John Locke : La mémoire fonde l’identité personnelle

  • Œuvre : Essai sur l’entendement humain.
  • Thèse : L’identité personnelle repose sur la continuité de la mémoire et de la conscience à travers le temps.
  • Une personne est la même si elle se souvient de ses pensées, actes et expériences passés.
  • La mémoire donne un sentiment de continuité et de responsabilité.

Critiques de la mémoire comme fondement de l’identité

  1. Mémoire partielle et partiale : La mémoire est sélective, et nous oublions beaucoup d’éléments.
  2. Freud : L’inconscient dépasse la conscience.
  • Notre psychisme contient des éléments inconscients (désirs refoulés, traumatismes).
  • La mémoire consciente ne représente qu’une partie de notre identité.


A retenir :

Conscience et liberté

La conscience, condition de la liberté

  • Être conscient de ses actions permet de choisir et donc d’être libre.
  • La conscience implique une capacité de réflexion qui nous distingue des choses (ex. : les pierres n’ont pas de liberté).

La mauvaise foi : Sartre

  • Œuvre : L’Être et le Néant.
  • Thèse : La conscience peut fuir sa liberté en se mentant à elle-même.
  • Exemple : Justifier ses échecs en se disant incapable, alors qu’on a choisi de ne pas agir pour changer les choses.
  • La conscience est libre mais s’oppose parfois à elle-même pour éviter d’assumer ses responsabilités.


A retenir :

Limites de la conscience : Freud et l’inconscient

Freud : L’hypothèse de l’inconscient

  • La conscience n’est pas l’ensemble du psychisme.
  • L’inconscient contient des désirs refoulés et des traumatismes inaccessibles à la conscience.
  • Manifestations de l’inconscient : Rêves, lapsus, actes manqués, maladies psychosomatiques.

Critique de l’inconscient par Alain

  • L’hypothèse de l’inconscient introduit une "fiction inutile".
  • Tout phénomène psychique, même inconscient, finit par se manifester dans la conscience.


CITATIONS :


Descartes : « Je pense, donc je suis. »

Hume : « L’esprit est un théâtre où les perceptions font successivement leur entrée et sortie. »

Locke : « Ce qui fait l’identité de la personne, c’est la continuité de la conscience. »

Freud : « L’inconscient est l’hypothèse nécessaire pour expliquer les phénomènes psychiques. »

Sartre : « L’homme est condamné à être libre. »


LA CONSCIENCE

Définition

Conscience
Capacité qu’a un être de se représenter le monde, soi-même et ses actions. Elle implique une réflexion sur soi et une mise à distance du monde extérieur.
Conscience d’accès
Faculté d’accéder aux informations de notre environnement et de les traiter.
Conscience réflexive
Retour sur soi-même ; capacité de se penser comme sujet distinct de ses pensées et de ses actes.

A retenir :

La conscience de soi et la connaissance de soi

Descartes : La conscience comme fondement certain du "moi"

  • Œuvre : Méditations métaphysiques.
  • Thèse : Le « Cogito » (« Je pense, donc je suis ») établit que la pensée est la seule certitude indubitable.
  • La conscience de soi est une connaissance directe et immédiate de soi.
  • On ne peut pas douter de penser, donc on ne peut pas douter de sa propre existence.

Hume : Critique de la notion de "moi" stable

  • Œuvre : Traité de la nature humaine.
  • Thèse : Le "moi" n’est pas une substance permanente.
  • Nos perceptions se succèdent sans former une unité stable.
  • L’esprit est comme un théâtre où les perceptions apparaissent, disparaissent et changent constamment.
  • La conscience de soi est donc illusoire, car il n’existe pas d’entité permanente appelée "moi".

Conclusion : La conscience de soi ne peut pas être une connaissance complète et permanente de soi.

A retenir :

La mémoire et l’identité personnelle

John Locke : La mémoire fonde l’identité personnelle

  • Œuvre : Essai sur l’entendement humain.
  • Thèse : L’identité personnelle repose sur la continuité de la mémoire et de la conscience à travers le temps.
  • Une personne est la même si elle se souvient de ses pensées, actes et expériences passés.
  • La mémoire donne un sentiment de continuité et de responsabilité.

Critiques de la mémoire comme fondement de l’identité

  1. Mémoire partielle et partiale : La mémoire est sélective, et nous oublions beaucoup d’éléments.
  2. Freud : L’inconscient dépasse la conscience.
  • Notre psychisme contient des éléments inconscients (désirs refoulés, traumatismes).
  • La mémoire consciente ne représente qu’une partie de notre identité.


A retenir :

Conscience et liberté

La conscience, condition de la liberté

  • Être conscient de ses actions permet de choisir et donc d’être libre.
  • La conscience implique une capacité de réflexion qui nous distingue des choses (ex. : les pierres n’ont pas de liberté).

La mauvaise foi : Sartre

  • Œuvre : L’Être et le Néant.
  • Thèse : La conscience peut fuir sa liberté en se mentant à elle-même.
  • Exemple : Justifier ses échecs en se disant incapable, alors qu’on a choisi de ne pas agir pour changer les choses.
  • La conscience est libre mais s’oppose parfois à elle-même pour éviter d’assumer ses responsabilités.


A retenir :

Limites de la conscience : Freud et l’inconscient

Freud : L’hypothèse de l’inconscient

  • La conscience n’est pas l’ensemble du psychisme.
  • L’inconscient contient des désirs refoulés et des traumatismes inaccessibles à la conscience.
  • Manifestations de l’inconscient : Rêves, lapsus, actes manqués, maladies psychosomatiques.

Critique de l’inconscient par Alain

  • L’hypothèse de l’inconscient introduit une "fiction inutile".
  • Tout phénomène psychique, même inconscient, finit par se manifester dans la conscience.


CITATIONS :


Descartes : « Je pense, donc je suis. »

Hume : « L’esprit est un théâtre où les perceptions font successivement leur entrée et sortie. »

Locke : « Ce qui fait l’identité de la personne, c’est la continuité de la conscience. »

Freud : « L’inconscient est l’hypothèse nécessaire pour expliquer les phénomènes psychiques. »

Sartre : « L’homme est condamné à être libre. »

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