Pour Descartes, la conscience de soi permet à l'être humain de réaliser qu'il existe. La conscience de soi est la certitude première, l'être humain en fait l'expérience avec le COGITO. Descartes va jusqu'à douter de sa propre existence, et réalise alors qu'il sait qu'il est en train de douter, car le doute est ne pensée. Cette pensée est donc la preuve qu'il existe.
Descartes : » je pense donc je suis »
Pour Nietzsche la conscience chez l'humain est liée au besoin de communication, et relève donc donc d'un instant grégaire.
Pour Emmanuel Kant, le moi peut se construire à partir de différentes représentations.
Il a pu remarquer que les sensations de l'être humain sont différentes selon les instants et les lieux où l'on se trouve.
? il peut donc en conclure que c'est la conscience qui permet d'unifier ces différentes sensations, ces différents moments que l'on vit. Elle repose donc entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du cerveau.
Pour Husserl, la conscience de soi se fait notamment grâce à la confrontation avec autrui. La conscience de soi est forcément influencée par la société dans laquelle l'être humain évolue.
Pour Hume le « moi » est composé d'une somme de perception qui passe et repasse sans interruption dans notre esprit. Alors notre conscience se réduit à l'ensemble de nos perceptions (notre respiration, les battements de notre cœur).
Pour avoir réellement conscience et conscience de lui-même, l'homme a besoin du rapport à autrui : il prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres.
Pour Sartre, la conscience de soi n'est donc pas, comme le pense Descartes, une réalité dont on prend conscience de la solitude, mais plutôt dans le rapport à l'autre.
Sartre: "Toute conscience est conscience de quelque chose"
Pour Rousseau , la conscience morale, « instinct divin » qui permet de reconnaître le bien et le mal, est donc innée : elle est renforcée par la pitié, ce sentiment qui fait partager à tout être humain la souffrance d'autrui. Il dit également que la perfectibilité, ie le développement de la raison, conduit l'homme a l'immoralité. Cela suppose que l'homme vit déjà en société, ce qui corrompt son sens moral.
? l'homme est bon naturellement, mais le développement de la raison et la vie en société étouffent ce sens moral.
Selon Kant, la morale repose sur les impératifs catégoriques qui indiquent à l'homme ce qu'il doit faire. Ces impératifs ont universels : ils s'appliquent à tout le monde =, sans exception et sans considération d'aucun intérêt autre que moral. Il pense également, que, avant d'agir, il fat toujours se demander s'il serait souhaitable que tout le monde agisse en fonction du même principe.