Cette nomenclature, mise à jour régulièrement, présente les caractéristiques suivantes :
- elle est obligatoire depuis le 1er janvier 2004 pour le codage des actes techniques médicaux et dentaires
- elle décrit et classifie les actes médicaux pratiqués par les professionnels de santé
- elle facilite la facturation des soins de santé et garantissant une meilleure traçabilité des actes médicaux
Les secrétaires médicales jouent un rôle essentiel dans ce processus, car elles doivent s'assurer que les codes CCAM sont correctement attribués aux actes médicaux pour la facturation.
Le codage des actes
La CCAM attribue un code spécifique composé de 4 lettres et 3 chiffres à chaque acte médical. Il permet de standardiser la description des actes et de faciliter la facturation.
Le forfait technique
La rémunération des actes d'imagerie dépend de deux composantes :
- le tarif de l'acte lui-même, tel qu'il figure dans la CCAM
- un forfait technique qui couvre les frais de fonctionnement et d'amortissement de l'appareil utilisé (pec par l'assurance maladie)
EXEMPLE
Un patient se présente dans un cabinet d'imagerie médicale pour une IRM cérébrale. Le médecin prescrit une séquence T1 avec injection de gadolinium (produit de contraste) pour évaluer une lésion suspecte au niveau du cerveau. Le code CCAM pour cette procédure serait ZZQK002 (IRM cérébrale, séquence T1 avec injection de produit de contraste)
Il s'agit d'une classification médicale codifiée répertoriant les maladies ainsi qu'une très vaste variété de signes, symptômes, lésions traumatiques, empoisonnements, circonstances sociales et causes externes de blessures ou de maladies.
Publiée par l'OMS, elle est utilisée pour l'enregistrement des causes de morbidité et de mortalité touchant le domaine de la médecine.
Elle fournit un langage commun qui permet aux professionnels de santé de partager des informations standardisées à travers le monde.
REMARQUE
La morbidité fait référence à la maladie
La mortalité fais référence à la mort
EXEMPLE
Un patient se présente à l'hôpital avec des symptômes de fièvre, toux et difficultés respiratoires. Après un examen approfondi, le médecin diagnostique une pneumonie. Le code CIM serait J18.9 (pneumonie, cause non spécifiée)
En utilisant la CIM, le médecin peut enregistrer le diagnostic de manière standardisée, ce qui facilite la communication avec d'autres professionnels de santé et les systèmes de gestion des dossiers médicaux.
Cela permet également de suivre les tendances épidémiologiques et d'élaborer des politiques de santé publique.