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Lycée
Terminale

L3

Peut-on se connaître soi-même ?

Définition

Conscience
faculté de l’homme pour saisir ces états de conscience, ce que l’on vit, quand on le vit = faculté de savoir
Conscience immédiate et spontanée
Conscience réfléchie
remettre en question ma conscience
Conscience morale
juger nos actes, le bien et le mal
Doute hyperbolique
Toutes choses douteuses est considérer comme fausses
Scepticisme
esprit incapable de savoir la vérité
Monisme
un seule substance venant expliquer la réalité
Matérialiste
que de la matière qui suffit à tout expliquer
Inconscience
plus conscient de soi-même (coma, malaise)
L'inconscient
pensées, désirs, hors de la conscience
Immorale
connaît la morale, mais ne la respecte pas
Amorale
ne connaît pas la morale, donc on ne peut pas l'appliquer
Sublimation
canaliser nos pulsions, les détourner de leurs buts pour trouver une voie d'issue socialement reconnu
Psychique
relatif à l'esprit, à la pensée

(introspection : s'examiner soi-même)

DESCARTES : Les Principes de la Philosophie

=> va parler des rêves, une forme d'imagination

Bâtir la connaissance sur des bases stables, solides

Méthode du doute : examiner les connaissances de manière efficaces (globalement) celles fausses ou non.

Moindre doute, c'est FAUX

= Il faut rechercher l'indubitable (ce que l'on ne peut pas douter)

L'enseignement des sens ?

  • nous livrent l'utile ou le nuisible
  • nous donne un aperçu

Enseignement des sens est alors FAUX


Comment s'assurer que nous avons à faire à la réalité et non un rêve ? (DESCARTES et PUTNAM)

  • Si je rêve, il y a une part de réalité, mon imagination recompose des éléments de la réalité => tout est regarder comme douteux, on ne sait pas ce que l'imagination est capable de faire.

Je peux douter des sens, donc les savoirs portant sur les réalités concrètes => INCERTAINS

(car ce qui est concret est fait par l'expérience des sens)


DESCARTES : Le doute

  • Le constat de l'erreur : on ne se rend pas compte de nos erreurs, mes raisonnements sont faillibles => sujet à l'erreur
  • Dieu trompeur : il emploie les moyens pour me tromper : je suis faillible
  • Dieu non trompeur : il me laisse être tromper : ma nature est faillible
  • Pas de Dieu : rien ne me pousse à la vérité : sujet à l'erreur


" Je pense donc je suis" : intuition => éclaire sur qui nous sommes

je suis = certitude d'exister au moment où je pense

Seule chose pas douteuse c'est ma pensée


Le dualisme cartésien (DESCARTES) : le rapport entre le corps et l'esprit

Réalité formée de deux substances :

  • Substance pensante : l'esprit => immatériel
  • Substance étendue : le corps => matériel

L'âme a pas besoin du corps pour exister. deux choses distinctes.



HUME : on ne peut jamais se voir soi-même. Quand je regarde à l'intérieur de moi, le moi m'échappe.

L'introspection peut être mit en doute.


Définir le moi parait impossible => je le fais => je suis renvoyer à des qualités qui ne nous correspondent pas.

Définir le moi : cerner

  • les qualités essentielles (caractères qui définissent la nature de l'être)
  • les qualités accidentelles (ne définit pas la nature)

Qualités me définisse, mais elles peuvent évolués (pas essentielles), elles peuvent être retirés mais je serai la même personne, j'ai changé (plutôt accidentelles).

Qualités pour toujours : humaine, sang, corps... => trop généraliste pour me définir


DESCARTES : selon lui, l'univers est l'image d'une immense machine, avec des rouages pour le fonctionnement de l'ensemble => théorie de l'animal-machine (17ème siècle)

L'homme pas vraiment une machine car il a l'âme, la prétendu dignité de l'homme.

Evolution (18ème siècle) =>l'âme est une fiction

LAMETTRIE => l'homme-machine : rôle du cerveau

Pensée => production du cerveau

BERGSON : pense qu'il y a un lien entre la pensée et le cerveau

Regarder dans le cerveau d'un homme => se faire une image global de sa pensée mais => conscience ne pourras pas savoir l'intimité.

Les sentiments sont propres à chacun, éprouver par ce qu'on a vécu.


Lien entre le cerveau et la conscience + dépendance entre la conscience et le cerveau :

Organisation des neurones de l'homme => à l'origine de la pensée => la conscience => l'intelligence. Production de fonctions supérieur de la pensée (raisonnement, déduction) => fonctions cognitives

Notre pensée est assimilable à l'IA ? IA pensée consciente ? => on ne pourras jamais le résoudre

La science à fait des progrès : certes il faut que la machine reste généraux pour rendre compte de la pensée chez tous les hommes. mais elle ne peut pas rendre compte de notre vécu individuel, de notre propre pensée, notre intimité.


LEIBNIZ => à l'origine de l'inconscient (18ème siècle)

Sommes nous vraiment conscient de tous ce qui se passe en nous ?

FREUD => fondateur de la psychanalyse => vient de l'inconscient

La parole, la prise de conscience fait cesser les symptômes.

Nous ne pouvons pas réellement se dominer.

Pour FREUD l'inconscient est nécessaire et légitime.

Lapsus : mettre un mot à la place d'un autre => révélateur d'un désir inconscient => hasardeux = le produit de l'inattention.

FREUD s'inscrit dans l'une des 3 vexations de l'humanité (1: Copernic : brise la religion avec l'héliocentrisme ; 2: Darwin : nous replace dans l'animalité)


Les 2 topiques de FREUD :

  • le système conscient-préconscient-inconscient

Conscient : ensemble des évènements psychiques, informations du monde extérieur : pose aucun problème

Préconscient ou subconscient : ce qui ramène les évènements au conscient (le rappel)

Inconscient : évènements refoulés, exclus de la conscience. Maintenus (résistances)

Refoulement : but => protéger l'individu contre la douleur => l'individu émet des résistances = impuissance de se souvenir

Le refoulement peut être contre productif.

  • le système ça-moi-surmoi

ça : siège des pulsions (sexuelles et agressives), il suit aveuglément le principe de plaisir (inconscient).

moi : coincé entre les deux , doit se conformer au principe de réalité contre celui du plaisir.

surmoi : intériorisation (règles morales) de notre enfance (par les parents).


FREUD :

un être a un capital agressif un "besoin d'agression", souligne le caractère cruel de notre nature : on est travaillés par nos impulsions => sexuelles et agressives.


"chassez le naturel, il revient au galop" => il est possible de limiter, de réduire le naturel de l'homme mais impossible de l'anéantir.

La sublimation, 2 cas :

  • l'art : l'artiste investit de son capital pulsionnelle en peignant (trouve une satisfaction). Le public aussi investit dans ce capital en le contemplant => Fonction cathartique : purificatrice
  • la religion : pousse le croyant à s'identifier au Dieu (le Père aimant), en empêchant la satisfaction pulsionnelle => Fonction culturelle : limiter nos instincts asociaux et pervers pour favoriser le lien social.

La religion : une illusion, qui serait porter par le désir, par nos pulsions.


Cure analytique : pour repérer les résistances du patient et faire un travail de fond.

(ex : un jeune homme qui oublie un mot)

L'oublie d'un mot serait le signe visible qu'un élément a été refoulé => la résistance.


Pourquoi on rêve ?

  • gardien du sommeil = permettrait à l'homme de continuer de dormir sans calculer les bruits au alentour (sommeil réparateur)
  • fonction psychique = soulager (l'exutoire de) l'inconscient, les éléments refoulés trouverait dans le rêve une satisfaction

(ex: l'enfant satisfait des désirs frustrés dans ses rêves)

Le rêve déguise nos pulsions pour satisfaire nos désirs et pour qu'elles puissent être acceptées par la censure.

  • contenu manifeste de rêve : quand il se déroule
  • contenu latent du rêve : travail de déguisement => SURMOI (intériorisation)

Le rêve serait le témoignage de conflit.

(ex: la femme avec les fleurs/mariage)


Psychanalyse une science ?

Psychanalyse comme la science explique le réel grâce à une théorie, en soignant.

Karl POPPER : le critère distinctif d'une science => réfutabilité = capacité d'une théorie d'être soumis à une réfutation possible (démontrer la fausseté d'une affirmation).

Si on ne trouve pas de réfutation alors la théorie serait potentiellement vraie.

Théorie : pas de certitude absolue car toujours possible qu'une réfutation à l'avenir survienne.

Aucune expériences ne pourra venir invalider la théorie proposée par la psychanalyse = elle a développé une série de stratégie qui l'immunise.

(ex: individu qui n'a jamais vécu le complexe d'oedipe)







A retenir :

DESCARTES : "je pense donc je suis"

COMTE : "l'individu pensant ne saurait se partager en deux, dont l'un raisonnerait, tandis que l'autre se regarderait raisonner"

BERGSON : "Chacun de nous à sa manière d'aimer et de haïr et cet amour et haine reflètent sa personnalité tout entière"

Lycée
Terminale

L3

Peut-on se connaître soi-même ?

Définition

Conscience
faculté de l’homme pour saisir ces états de conscience, ce que l’on vit, quand on le vit = faculté de savoir
Conscience immédiate et spontanée
Conscience réfléchie
remettre en question ma conscience
Conscience morale
juger nos actes, le bien et le mal
Doute hyperbolique
Toutes choses douteuses est considérer comme fausses
Scepticisme
esprit incapable de savoir la vérité
Monisme
un seule substance venant expliquer la réalité
Matérialiste
que de la matière qui suffit à tout expliquer
Inconscience
plus conscient de soi-même (coma, malaise)
L'inconscient
pensées, désirs, hors de la conscience
Immorale
connaît la morale, mais ne la respecte pas
Amorale
ne connaît pas la morale, donc on ne peut pas l'appliquer
Sublimation
canaliser nos pulsions, les détourner de leurs buts pour trouver une voie d'issue socialement reconnu
Psychique
relatif à l'esprit, à la pensée

(introspection : s'examiner soi-même)

DESCARTES : Les Principes de la Philosophie

=> va parler des rêves, une forme d'imagination

Bâtir la connaissance sur des bases stables, solides

Méthode du doute : examiner les connaissances de manière efficaces (globalement) celles fausses ou non.

Moindre doute, c'est FAUX

= Il faut rechercher l'indubitable (ce que l'on ne peut pas douter)

L'enseignement des sens ?

  • nous livrent l'utile ou le nuisible
  • nous donne un aperçu

Enseignement des sens est alors FAUX


Comment s'assurer que nous avons à faire à la réalité et non un rêve ? (DESCARTES et PUTNAM)

  • Si je rêve, il y a une part de réalité, mon imagination recompose des éléments de la réalité => tout est regarder comme douteux, on ne sait pas ce que l'imagination est capable de faire.

Je peux douter des sens, donc les savoirs portant sur les réalités concrètes => INCERTAINS

(car ce qui est concret est fait par l'expérience des sens)


DESCARTES : Le doute

  • Le constat de l'erreur : on ne se rend pas compte de nos erreurs, mes raisonnements sont faillibles => sujet à l'erreur
  • Dieu trompeur : il emploie les moyens pour me tromper : je suis faillible
  • Dieu non trompeur : il me laisse être tromper : ma nature est faillible
  • Pas de Dieu : rien ne me pousse à la vérité : sujet à l'erreur


" Je pense donc je suis" : intuition => éclaire sur qui nous sommes

je suis = certitude d'exister au moment où je pense

Seule chose pas douteuse c'est ma pensée


Le dualisme cartésien (DESCARTES) : le rapport entre le corps et l'esprit

Réalité formée de deux substances :

  • Substance pensante : l'esprit => immatériel
  • Substance étendue : le corps => matériel

L'âme a pas besoin du corps pour exister. deux choses distinctes.



HUME : on ne peut jamais se voir soi-même. Quand je regarde à l'intérieur de moi, le moi m'échappe.

L'introspection peut être mit en doute.


Définir le moi parait impossible => je le fais => je suis renvoyer à des qualités qui ne nous correspondent pas.

Définir le moi : cerner

  • les qualités essentielles (caractères qui définissent la nature de l'être)
  • les qualités accidentelles (ne définit pas la nature)

Qualités me définisse, mais elles peuvent évolués (pas essentielles), elles peuvent être retirés mais je serai la même personne, j'ai changé (plutôt accidentelles).

Qualités pour toujours : humaine, sang, corps... => trop généraliste pour me définir


DESCARTES : selon lui, l'univers est l'image d'une immense machine, avec des rouages pour le fonctionnement de l'ensemble => théorie de l'animal-machine (17ème siècle)

L'homme pas vraiment une machine car il a l'âme, la prétendu dignité de l'homme.

Evolution (18ème siècle) =>l'âme est une fiction

LAMETTRIE => l'homme-machine : rôle du cerveau

Pensée => production du cerveau

BERGSON : pense qu'il y a un lien entre la pensée et le cerveau

Regarder dans le cerveau d'un homme => se faire une image global de sa pensée mais => conscience ne pourras pas savoir l'intimité.

Les sentiments sont propres à chacun, éprouver par ce qu'on a vécu.


Lien entre le cerveau et la conscience + dépendance entre la conscience et le cerveau :

Organisation des neurones de l'homme => à l'origine de la pensée => la conscience => l'intelligence. Production de fonctions supérieur de la pensée (raisonnement, déduction) => fonctions cognitives

Notre pensée est assimilable à l'IA ? IA pensée consciente ? => on ne pourras jamais le résoudre

La science à fait des progrès : certes il faut que la machine reste généraux pour rendre compte de la pensée chez tous les hommes. mais elle ne peut pas rendre compte de notre vécu individuel, de notre propre pensée, notre intimité.


LEIBNIZ => à l'origine de l'inconscient (18ème siècle)

Sommes nous vraiment conscient de tous ce qui se passe en nous ?

FREUD => fondateur de la psychanalyse => vient de l'inconscient

La parole, la prise de conscience fait cesser les symptômes.

Nous ne pouvons pas réellement se dominer.

Pour FREUD l'inconscient est nécessaire et légitime.

Lapsus : mettre un mot à la place d'un autre => révélateur d'un désir inconscient => hasardeux = le produit de l'inattention.

FREUD s'inscrit dans l'une des 3 vexations de l'humanité (1: Copernic : brise la religion avec l'héliocentrisme ; 2: Darwin : nous replace dans l'animalité)


Les 2 topiques de FREUD :

  • le système conscient-préconscient-inconscient

Conscient : ensemble des évènements psychiques, informations du monde extérieur : pose aucun problème

Préconscient ou subconscient : ce qui ramène les évènements au conscient (le rappel)

Inconscient : évènements refoulés, exclus de la conscience. Maintenus (résistances)

Refoulement : but => protéger l'individu contre la douleur => l'individu émet des résistances = impuissance de se souvenir

Le refoulement peut être contre productif.

  • le système ça-moi-surmoi

ça : siège des pulsions (sexuelles et agressives), il suit aveuglément le principe de plaisir (inconscient).

moi : coincé entre les deux , doit se conformer au principe de réalité contre celui du plaisir.

surmoi : intériorisation (règles morales) de notre enfance (par les parents).


FREUD :

un être a un capital agressif un "besoin d'agression", souligne le caractère cruel de notre nature : on est travaillés par nos impulsions => sexuelles et agressives.


"chassez le naturel, il revient au galop" => il est possible de limiter, de réduire le naturel de l'homme mais impossible de l'anéantir.

La sublimation, 2 cas :

  • l'art : l'artiste investit de son capital pulsionnelle en peignant (trouve une satisfaction). Le public aussi investit dans ce capital en le contemplant => Fonction cathartique : purificatrice
  • la religion : pousse le croyant à s'identifier au Dieu (le Père aimant), en empêchant la satisfaction pulsionnelle => Fonction culturelle : limiter nos instincts asociaux et pervers pour favoriser le lien social.

La religion : une illusion, qui serait porter par le désir, par nos pulsions.


Cure analytique : pour repérer les résistances du patient et faire un travail de fond.

(ex : un jeune homme qui oublie un mot)

L'oublie d'un mot serait le signe visible qu'un élément a été refoulé => la résistance.


Pourquoi on rêve ?

  • gardien du sommeil = permettrait à l'homme de continuer de dormir sans calculer les bruits au alentour (sommeil réparateur)
  • fonction psychique = soulager (l'exutoire de) l'inconscient, les éléments refoulés trouverait dans le rêve une satisfaction

(ex: l'enfant satisfait des désirs frustrés dans ses rêves)

Le rêve déguise nos pulsions pour satisfaire nos désirs et pour qu'elles puissent être acceptées par la censure.

  • contenu manifeste de rêve : quand il se déroule
  • contenu latent du rêve : travail de déguisement => SURMOI (intériorisation)

Le rêve serait le témoignage de conflit.

(ex: la femme avec les fleurs/mariage)


Psychanalyse une science ?

Psychanalyse comme la science explique le réel grâce à une théorie, en soignant.

Karl POPPER : le critère distinctif d'une science => réfutabilité = capacité d'une théorie d'être soumis à une réfutation possible (démontrer la fausseté d'une affirmation).

Si on ne trouve pas de réfutation alors la théorie serait potentiellement vraie.

Théorie : pas de certitude absolue car toujours possible qu'une réfutation à l'avenir survienne.

Aucune expériences ne pourra venir invalider la théorie proposée par la psychanalyse = elle a développé une série de stratégie qui l'immunise.

(ex: individu qui n'a jamais vécu le complexe d'oedipe)







A retenir :

DESCARTES : "je pense donc je suis"

COMTE : "l'individu pensant ne saurait se partager en deux, dont l'un raisonnerait, tandis que l'autre se regarderait raisonner"

BERGSON : "Chacun de nous à sa manière d'aimer et de haïr et cet amour et haine reflètent sa personnalité tout entière"

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