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Post-Bac
1

L'enseignement pendant la renaissance

Sciences de l'éducation

De 1453 chute de Constantinople à 1610 mort d’Henri IV

Selon l’historien René Rémond « Renaissance » = changements dans la façon de voir le monde :

Apparition de nouveaux moyens de diffusion de l’information :

  • 1440-50 imprimerie par Gutenberg, en 1539, François I proclame le français comme langue officielle
  • Lecture scientifique des textes fondamentaux
  • Remise à l’honneur de la culture antique (littérature, arts, techniques) par les mythes
  • Changements de représentation du monde (Copernic 1543, Galilée 1633) et renouveau des échanges commerciaux, (1271 voyages de Marco Polo ; 1492 C.Colomb aux Antilles, colonisation)
  • 16eme siècle = mouvement de réforme de l’Eglise se développe (Luther = Allemagne, Calvin = Suisse)
  • Changement --> protestantisme = guerre de religion
  • Entraîne une augmentation de la scolarisation et recul de l’illettrisme.
  • Eglise réformiste --> fidèles accèdent aux textes sans intermédiaire = directement la parole de Dieu = savoir lire et écrire
  • Milieux catholiques --> la scolarisation = maintenir les familles chez elle --> faire face à la concurrence

L'ancien régime (1610-1789), la monarchie absolue

  • Période de développement
  • Contre-réforme (jusqu’à l’interdiction par Louis XIV = fait fuir les pratiquants = appauvri la France)
  • Mortalité forte = espérance de vie de 30 ans environ = beaucoup de mortalité infantile
  • Philosophie des Lumières = recul de la religion = Débute avec Descartes --> conditions d’une analyse scientifique dans le discours de la méthode (1635) et culmine avec la publication de l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert 1751-72)
  • Beaucoup de famines --> entraine la révolution

Mortalité infantile

  • Conditionne l’éducation parents = investissent peu
  • Période 1740-1789 : 280/1000 soit plus de ¼ des enfants, n’atteignent pas 1 an
  • Cause : lésions subies lors des accouchements, maladies ou accidents
  • A partir de 1760 campagne pour la formation des sage-femmes, l’allaitement maternelle, la surveillance des nourrices, l’adoption des règles d’hygiène (sans grand succès)

La deuxième enfance : 2 ans à 7 ans (après le sevrage)

  • Redécouverte des contes pour enfants au 17èmes (contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault)
  • Intellectuels de l’époque (Fénelon, Rousseau) = stupides superstitions pour déformer l’esprit et le cœur
  • Mortalité en baisse (légère)

La troisième enfance : 7 à 12/14 ans

  • Age de raison, pour les garçons, passage des femmes aux hommes, de la robe à la culotte
  • Début du travail : garder un troupeau, aider les parents artisans…
  • Début du catéchisme à l’aide de manuels
  • Age d’entrée dans les petites écoles ou dans les collèges
  • 2 systèmes en parallèle pour enfants du même âge suivant le niveau social --> jusque dans les 60's

Les petites écoles

  • Les « petites écoles » = donne une instruction de base aux enfants du peuple
  • Louis XIV oblige les parents de France à envoyer leurs enfants dans les écoles paroissiales, dites « petites écoles » (13/12/1698) à édit
  • Obligation s’applique jusqu’à 14 ans
  • Pouvoir royal encourage mais ne les organise pas et ne les finance pas
  • Envoyer les enfants de protestants dans des écoles qui leur donneront un enseignement catholique
  • Ne fonctionne pas car pas de financement public (revient aux parents) et souvent loin des villages
  • Les petites écoles dépendent des évêques et des communautés locales.
  • Surtout dans les villes et généralement réservées aux garçons
  • Souvent en français, par les « frères des écoles chrétiennes » ou dans les « petites écoles » de Pont Royal
  • Pas tout le monde ne parle français (patois…) = peu accessible
  • Apprentissage de la lecture --> livres de prières (financés par les parents) en latin et en patois
  • L’éducation des filles est assez réduite mais certaines institutions existent (école de Saint -Cyr)

Le maître

  • Contrat de fondation de l’école = somme pour l’entretien du maître.sse
  • Autres enseignants = faible rétribution par leurs élèves (+ ou – cher suivant les compétences)

Programmes

  • + large place = enseignement et exercices religieux
  • Programme : étude du catéchisme, prières, récitation du chapelet, lecture des livres imprimés et des vieux contrats, écritures, éléments de calcul, exercices de mémorisation,
  • Filles = couture et dentelle lecture aux nobles
  • Avant d’apprendre à écrire, savoir lire, avant d’apprendre à compter, savoir lire et écrire
  • Jusque XVIIIème siècle -->mode individuel = usage

L’organisation

  • L’école se divisait en 3 classes ou 3 leçons :
  • 1ère : apprendre les lettres et prières
  • 2ème : apprendre à lire (français puis latin) le catéchisme et les prières + développées.
  • 3ème : Apprendre à écrire l’arithmétique et calculer avec la plume et des jetons.
  • Les heures d’ouverture des écoles rurales variaient selon les habitudes de chaque région = pas de calendriers fixes et enseignants rétribués par les élèves alors pas seul métier
  • Jours de classe subissent modifications à cause des foires et marchés et des occupations du clerc.

Les collèges

  • Création des Collèges dans les grandes villes par les ordres religieux (jésuites, oratoriens) = au départ conflit avec les universités.

Les jésuites

  • Fondent et dirigent du XVIe au XVIIIe nombreux établissements prestigieux = enseignement gratuit
  • Forment une part importante de la bourgeoisie --> niveaux primaires et secondaires.
  • Fondée en 1534 par Ignace de Loyola la Compagnie de Jésus = poursuit un double objectif
  • But : conquérir de nouvelles provinces au catholicisme par les missions
  • Congrégation consacrée par le pape Paul III en 1540.
  • En 1561, malgré le Parlement, les évêques, et l'Université --> jésuites à Paris avec protection du roi.
  • Dès XVII siècle, les jésuites = environ 14000 pensionnaires dans leurs collèges de la province de Paris.
  • Fin du XVII siècle, l'ordre possédait 180 collèges, 90 séminaires, 160 résidences et 21 000 membres.
  • Après une éclipse au XVIII° se développent à nouveau au XIX° jusqu’à l’interdiction de 1880.
  • Ces collèges accueillent les enfants des classes moyennes et élevées.
  • Ne s’intéressent pas à l’école primaire = Enseignement secondaire destiné aux classes dirigeantes
  • Collèges des jésuites se distinguent dès le début par une discipline + régulière et + douce, que l'usage dans les collèges de l'Université

L’association des élèves au gouvernement de la classe, leur coopération au maintien du bon ordre:

  • Des élèves d'élite qui étaient chargés de recueillir les devoirs, de signaler les absences.

Les jésuites encourageaient la délation :

  • Elève parle français, au lieu de parler latin, pouvait être déchargé de la punition, s'il prouvait qu'un de ses camarades = même faute.

le souci de la santé des élèves:

  • Défense était faite aux écoliers de travailler plus de 2h de suite.

La base de l'enseignement des jésuites

  • grec et le latin : le latin constituait le cœur des études.
  • Langue maternelle vulgaire = interdite jusque dans les conversations entre camarade

Au milieu du XVIII° siècle, le français commence à s’étendre dans les collèges:

  • Cesse d'imposer le latin dans les conversations des élèves
  • Peu avant la Révolution, le français = enseignement des mathématiques, des sciences et philosophie
  • Enseignement fondé sur études de grammaire latine, explications d'auteurs, longues récitations, exercices écrits en prose et en poésie latines
  • Les auteurs anciens expliqués par extraits.
  • Eloigner les élèves du contenu profane = focalise sur la forme = formalisme jésuitique
  • Jusqu’au XVIII°, études scientifiques négligées, comme l'histoire --> philosophie = réduite à la dialectique.
  • Pédagogie des Jésuites = discipline, répétition et concurrence perpétuelle entre les élèves.
  • Les cohortes sont divisées en 2 camps = décuries d’inégales valeurs = double compétition : écoliers s’affrontent pour progresser d’une décurie à l’autre,
  • Permet de " juger " un élève = classement dans la hiérarchie des groupes.
  • Suppression de la Compagnie de Jésus en 1763 amorce la volonté révolutionnaire de retirer à l'enseignement sa dimension religieuse.
  • Après la fermeture des institutions des jésuites enseignement du français, sa grammaire et son orthographe, dans tous les collèges

Définition

Ratio studiorum
Le Ratio studiorum est un document de la Compagnie de Jésus, écrit en 1599, qui définit la pédagogie et l'organisation des études des collèges jésuites.
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L'enseignement pendant la renaissance

Sciences de l'éducation

De 1453 chute de Constantinople à 1610 mort d’Henri IV

Selon l’historien René Rémond « Renaissance » = changements dans la façon de voir le monde :

Apparition de nouveaux moyens de diffusion de l’information :

  • 1440-50 imprimerie par Gutenberg, en 1539, François I proclame le français comme langue officielle
  • Lecture scientifique des textes fondamentaux
  • Remise à l’honneur de la culture antique (littérature, arts, techniques) par les mythes
  • Changements de représentation du monde (Copernic 1543, Galilée 1633) et renouveau des échanges commerciaux, (1271 voyages de Marco Polo ; 1492 C.Colomb aux Antilles, colonisation)
  • 16eme siècle = mouvement de réforme de l’Eglise se développe (Luther = Allemagne, Calvin = Suisse)
  • Changement --> protestantisme = guerre de religion
  • Entraîne une augmentation de la scolarisation et recul de l’illettrisme.
  • Eglise réformiste --> fidèles accèdent aux textes sans intermédiaire = directement la parole de Dieu = savoir lire et écrire
  • Milieux catholiques --> la scolarisation = maintenir les familles chez elle --> faire face à la concurrence

L'ancien régime (1610-1789), la monarchie absolue

  • Période de développement
  • Contre-réforme (jusqu’à l’interdiction par Louis XIV = fait fuir les pratiquants = appauvri la France)
  • Mortalité forte = espérance de vie de 30 ans environ = beaucoup de mortalité infantile
  • Philosophie des Lumières = recul de la religion = Débute avec Descartes --> conditions d’une analyse scientifique dans le discours de la méthode (1635) et culmine avec la publication de l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert 1751-72)
  • Beaucoup de famines --> entraine la révolution

Mortalité infantile

  • Conditionne l’éducation parents = investissent peu
  • Période 1740-1789 : 280/1000 soit plus de ¼ des enfants, n’atteignent pas 1 an
  • Cause : lésions subies lors des accouchements, maladies ou accidents
  • A partir de 1760 campagne pour la formation des sage-femmes, l’allaitement maternelle, la surveillance des nourrices, l’adoption des règles d’hygiène (sans grand succès)

La deuxième enfance : 2 ans à 7 ans (après le sevrage)

  • Redécouverte des contes pour enfants au 17èmes (contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault)
  • Intellectuels de l’époque (Fénelon, Rousseau) = stupides superstitions pour déformer l’esprit et le cœur
  • Mortalité en baisse (légère)

La troisième enfance : 7 à 12/14 ans

  • Age de raison, pour les garçons, passage des femmes aux hommes, de la robe à la culotte
  • Début du travail : garder un troupeau, aider les parents artisans…
  • Début du catéchisme à l’aide de manuels
  • Age d’entrée dans les petites écoles ou dans les collèges
  • 2 systèmes en parallèle pour enfants du même âge suivant le niveau social --> jusque dans les 60's

Les petites écoles

  • Les « petites écoles » = donne une instruction de base aux enfants du peuple
  • Louis XIV oblige les parents de France à envoyer leurs enfants dans les écoles paroissiales, dites « petites écoles » (13/12/1698) à édit
  • Obligation s’applique jusqu’à 14 ans
  • Pouvoir royal encourage mais ne les organise pas et ne les finance pas
  • Envoyer les enfants de protestants dans des écoles qui leur donneront un enseignement catholique
  • Ne fonctionne pas car pas de financement public (revient aux parents) et souvent loin des villages
  • Les petites écoles dépendent des évêques et des communautés locales.
  • Surtout dans les villes et généralement réservées aux garçons
  • Souvent en français, par les « frères des écoles chrétiennes » ou dans les « petites écoles » de Pont Royal
  • Pas tout le monde ne parle français (patois…) = peu accessible
  • Apprentissage de la lecture --> livres de prières (financés par les parents) en latin et en patois
  • L’éducation des filles est assez réduite mais certaines institutions existent (école de Saint -Cyr)

Le maître

  • Contrat de fondation de l’école = somme pour l’entretien du maître.sse
  • Autres enseignants = faible rétribution par leurs élèves (+ ou – cher suivant les compétences)

Programmes

  • + large place = enseignement et exercices religieux
  • Programme : étude du catéchisme, prières, récitation du chapelet, lecture des livres imprimés et des vieux contrats, écritures, éléments de calcul, exercices de mémorisation,
  • Filles = couture et dentelle lecture aux nobles
  • Avant d’apprendre à écrire, savoir lire, avant d’apprendre à compter, savoir lire et écrire
  • Jusque XVIIIème siècle -->mode individuel = usage

L’organisation

  • L’école se divisait en 3 classes ou 3 leçons :
  • 1ère : apprendre les lettres et prières
  • 2ème : apprendre à lire (français puis latin) le catéchisme et les prières + développées.
  • 3ème : Apprendre à écrire l’arithmétique et calculer avec la plume et des jetons.
  • Les heures d’ouverture des écoles rurales variaient selon les habitudes de chaque région = pas de calendriers fixes et enseignants rétribués par les élèves alors pas seul métier
  • Jours de classe subissent modifications à cause des foires et marchés et des occupations du clerc.

Les collèges

  • Création des Collèges dans les grandes villes par les ordres religieux (jésuites, oratoriens) = au départ conflit avec les universités.

Les jésuites

  • Fondent et dirigent du XVIe au XVIIIe nombreux établissements prestigieux = enseignement gratuit
  • Forment une part importante de la bourgeoisie --> niveaux primaires et secondaires.
  • Fondée en 1534 par Ignace de Loyola la Compagnie de Jésus = poursuit un double objectif
  • But : conquérir de nouvelles provinces au catholicisme par les missions
  • Congrégation consacrée par le pape Paul III en 1540.
  • En 1561, malgré le Parlement, les évêques, et l'Université --> jésuites à Paris avec protection du roi.
  • Dès XVII siècle, les jésuites = environ 14000 pensionnaires dans leurs collèges de la province de Paris.
  • Fin du XVII siècle, l'ordre possédait 180 collèges, 90 séminaires, 160 résidences et 21 000 membres.
  • Après une éclipse au XVIII° se développent à nouveau au XIX° jusqu’à l’interdiction de 1880.
  • Ces collèges accueillent les enfants des classes moyennes et élevées.
  • Ne s’intéressent pas à l’école primaire = Enseignement secondaire destiné aux classes dirigeantes
  • Collèges des jésuites se distinguent dès le début par une discipline + régulière et + douce, que l'usage dans les collèges de l'Université

L’association des élèves au gouvernement de la classe, leur coopération au maintien du bon ordre:

  • Des élèves d'élite qui étaient chargés de recueillir les devoirs, de signaler les absences.

Les jésuites encourageaient la délation :

  • Elève parle français, au lieu de parler latin, pouvait être déchargé de la punition, s'il prouvait qu'un de ses camarades = même faute.

le souci de la santé des élèves:

  • Défense était faite aux écoliers de travailler plus de 2h de suite.

La base de l'enseignement des jésuites

  • grec et le latin : le latin constituait le cœur des études.
  • Langue maternelle vulgaire = interdite jusque dans les conversations entre camarade

Au milieu du XVIII° siècle, le français commence à s’étendre dans les collèges:

  • Cesse d'imposer le latin dans les conversations des élèves
  • Peu avant la Révolution, le français = enseignement des mathématiques, des sciences et philosophie
  • Enseignement fondé sur études de grammaire latine, explications d'auteurs, longues récitations, exercices écrits en prose et en poésie latines
  • Les auteurs anciens expliqués par extraits.
  • Eloigner les élèves du contenu profane = focalise sur la forme = formalisme jésuitique
  • Jusqu’au XVIII°, études scientifiques négligées, comme l'histoire --> philosophie = réduite à la dialectique.
  • Pédagogie des Jésuites = discipline, répétition et concurrence perpétuelle entre les élèves.
  • Les cohortes sont divisées en 2 camps = décuries d’inégales valeurs = double compétition : écoliers s’affrontent pour progresser d’une décurie à l’autre,
  • Permet de " juger " un élève = classement dans la hiérarchie des groupes.
  • Suppression de la Compagnie de Jésus en 1763 amorce la volonté révolutionnaire de retirer à l'enseignement sa dimension religieuse.
  • Après la fermeture des institutions des jésuites enseignement du français, sa grammaire et son orthographe, dans tous les collèges

Définition

Ratio studiorum
Le Ratio studiorum est un document de la Compagnie de Jésus, écrit en 1599, qui définit la pédagogie et l'organisation des études des collèges jésuites.
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