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Post-Bac
2

L'Eglise et l'encadrement de la société laique

Histoire médiéval

L’Église a pr vocation et fonction d’assurer le salut de l’ensemble de la communauté des fidèles (=des bellatores et des laboratores). Pour cela, l’Église promouvoit encadrement spirituel accru des laïcs en s’adressant aux chrétiens de manière générale mais cible son discours pr catégories mettant à mal son autorité comme aristocratiques laïcs et les milites. L’encadrement de la violence aristocratique par l’Église en créant idéal de la chevalerie et d’associer le métier des armes et le salut chrétien = salut de l’aristocratie chevaleresque. A partir du XIe et la réforme de l’église mène à un accroissement avec pour but qu’au XIIIe l’église est à son plein pouvoir. Il va aussi falloir encadrer l’ensemble de la société laïque. Création d’hérésie comme contestation a la réforme de l’Eglise = idéal de pauvreté évangélique. L’Eglise réagit aux hérésie (=déviance de doctrine) en réprimant par le biais des tribunaux ecclésiastique.  

A retenir :

L'Eglise et l’encadrement de la violence aristocratique    

Dans le contexte de la mutation féodale, les églises souffrent des terres empiétées par les seigneurs châtelain mais aussi des violences du groupe aristocratique ayant pr valeur honneurs qui défende par la faide, l’idéal de largesse (=orgueil) et la guerre profane. L’Église va tenter au XIe siècle de mettre de l’ordre ds éthique chevaleresque largement profane de façon progressive et par différents biais :  

  • La paix de Dieu  pr réglementer l’usage de la violence, pour limiter les pertes territoriales et éviter les pillages de biens de l’Église. Dc multiplication des conciles/des assemblés de paix de Dieu à la fin du Xe siècle, pr obtenir par un serment que les chevaliers n’attaquent pas ceux qui n’ont rien pour se défendre et le respecte des règles, tel le respect du droit d’asile (sur les terres de l’église), suspension des combats le dimanche et les fêtes liturgiques. Si non respect parole/serment donnée = excommunication et l’anathème. Idée pr protection et sacralisation.
  • Progressivement ces conciles vont se transformer en conciles de trêves de Dieu vers 1020 qui est la période de sacralisation du temps dc arrêt des armes : le dimanche puis le samedi (=dédié à la Vierge) et le vendredi (=dédié à la passion du Christ). Puis périodes pénitentielles du calendrier liturgique (=carême/Pentecôte). Milieu du XIe, mélange de la paix de Dieu et de la trêve de Dieu.  

Dès 1040 conciles comme à Arles emet idée que le combat armé peut-être légitime, si combattant se place dans le camp de l’Église = une œuvre pieuse avec sacralisation de violence légitime pr grâces spirituelles si action contre ennemies de la paix et de l’Eglise. Dc guerre devient idéologique en amenant les milites chrétiens vers les infidèles (=musulmans).

But : transformer chevalerie profane en une milites Christi (milice du Christ) qui exercera violence légitime voir sacrée. Promut par Grégoire VII et Urbain II. Cette guerre juste = guerre sainte dc permet des indulgences et lavé ses fautes car considérée comme pèlerinage vers lieu sain tel Jérusalem. Les croisades : essentiel de l’aristocratie pr leur spiritualité.

L’idéal milites Christi au XIIe siècle mène à la fondation d’ordre de chevalerie qui est une fusion du mode de vie monastique au métier des armes :  

  • Les templiers, fondé en 1120 à Jérusalem fondé par Hugues de Payns, au début s’appelait la milice des pauvres chevaliers du christ. Avec règle déclinée de Saint-Benoît approuvée en 1129 par le pape. En 1291, c’est la chute d’Acres, donc fin de l’ordre des templiers. Ces membres prononcent trois vœux quand il rentre dans l’ordre : l’obéissance, de chasteté, et de pauvreté individuelle. Il existait différentes fonctions : ceux qui vont à la guerre (chevalier ou sergent), ceux qui assurent les offices liturgiques (chapelain) et des laïcs qui travaillent la terre.  
  • L’ordre des Hospitaliers, de Saint de Jérusalem : fonction hospitalière puis de protection. Suit règle inspiré de Saint Augustin approuvée par pape en 1153. 

L’Eglise dès le XIIe à une volonté de valoriser les laïcs dans la vie religieuse, en les encadrant. En promouvant les sacrements qui sont le moyens d'accéder au salut. A partir du concile de Latran IV 1215, concile du pape Innocent III = clé réformant la vie religieuse des laïcs en leur imposant :

  • de communier au moins une fois par an, (=eucharistie attestant l’appartenance à la communauté chrétienne avec la messe et dans la vie des chrétiens) au moment de la Pâques (moment de pénitence). Cette communion va faire l’objet d’une distinction accrue entre celle que reçoit un laïc et un clerc. La communion sous les deux espèces, le pain et le vin, est réservé au clerc. Les laïcs ont une communion que par le pain, soit le corps du Christ. Ici, on veut rendre la communion obligatoire et lui donner une fréquence, permet d’affirmer le rôle du prêtre dans l’encadrement des laïcs, et affirmer aussi la paroisse. 
  • Cette communion a pour conséquence la confession auriculaire. Il est impossible de communier en état de péché et pour cela il faut faire ses aveux au prêtre avant de recevoir le sacrement de l’eucharistie. Sous Latran IV, il correspond au serment de la pénitence, on lave les fautes à travers un pèlerinage d’un saint ou encore des prières récitées mais aussi diminution de peine contre aumônes, des dons à l’Eglise ou participation à la croisade.
  • Apparition du Purgatoire (lieu pour les âmes grises, ni bonne, ni mauvaise) dc au XIIIe, multiplication des textes qui proposent des classifications fines des péchés.
  • Le mariage est le sacrement des laïcs, en 1215, il est définitivement promu sur l’union en consentement mutuelle, et lien indissoluble. Le concile de Latran, définit l’interdiction des mariages entre cousin au 4ème degré.  

Besoin d’un enseignement pour imposer ses normes dans l’Eglise par le biais de prédication au XIIIe en langue vernaculaire aux laïcs. Le prédicateur, à l’Église ou en place publique, parle plusieurs heures en prêchant lors des fêtes liturgiques. Le plus célèbre est François d’Assisse (dominicain). La prédication devient un art nouveau de la parole avec une volonté de s’adresse de plus en plus finement aux laïcs (destination aux marchands, aux lépreux), c’est un élément décisif pour la confession, en expliquant les règles et le salut = propagande de l’Eglise car elle est quotidienne dans les villes.  

Transformation des objets de la piété est une autre manière de montre le phénomène d’intériorisation de la foi avec culte des saints, miracles, et reliques. Mais au XIIIe, le saint est définis par son exemplarité, sa piété en respectent les règles de l’Eglise = exemple/modèle.  La piété personnelle se développe ds l’élite aristocratique avec la prière et de la médiation pieuse chez les femmes et la multiplication d'écrit de dévotion et de livres d'heures. Dans cette piété, le Christ prend une place nouvelle et son image se modifie au XIIIe siècle sous l’impulsion des ordres mendiants avec le Christ de l’évangile = Christ de la passion, le Christ homme, exemplaires proches des pauvres et des malades ; soit l’imitation du Christ. On met en avant l’humanité de Dieu puisque l’on insiste beaucoup sur le Christ de l’Eucharistie = Christ plus humain. Essor culte de la Vierge. 

Au XIIe siècle : succès des idées de réformes de l’Église et leur diffusion progressive. Idée de la séparation entre fidèles et clercs qui s’accompagne d’une hiérarchisation très forte des laïcs et d’un enrichissement de l’Église avec le retour de la dîme. Mais aboutit à des mouvements d'hérésie = un phénomène du XIIe siècle : avoir une opposition fausse donc contestation de l’église, mais nouveauté car porté par une minorité des laïcs qui est une aspiration religieuse en suivant à la lettre l’évangile mais mouvement aussi anticléricalisme. Hérésie dans le cadre urbain :

  • Le mouvement cathare  

Forme de contestation radical du christianisme et sa doctrine. Les inquisiteurs attribuent comme dissident, ceux qui ont une doctrine dualiste qui ont un principe spirituel le bien/esprit et principe matériel qui est le mal/diable/matière. La doctrine cathare nie la valeur au monde matériel, et à la chair. Ce renoncement à des incidence sur la façon dont on conçoit l’Incarnation du Christ qui pour eux n’est pas possible, donc refus au sacrement lié à l’Incarnation. Ces cathares il y a les parfaits qui mène une vie de renoncement totale et qui se rapproche d’un mode de vie évangélique que l’on promeut au XIIe, donc renoncement à la matière, au monde, pour la victoire de l’esprit sur le mal. Doctrine se répand dans le Languedoc (=albigeois), en Lombardie ou dans la vallée du Rhin. A partir de 1184 pr endiguer sa diffusion le pape Lucius III et l’empereur Frédéric Ier font une décrétale pontificale pr organiser l’inquisition (=procédure par enquête pour recherche les hérétiques qui sera repris lors de Latran IV). Les évêques doivent chercher les hérétiques lors de leur passage dans les églises mais cela est inefficace parce que les évêques n’ont pas que ça à faire dc moines cisterciens sont missionné car incarnent une église modeste, pauvre pour convaincre les hérétiques mais cela n’est pas efficace. Au début du XIIIe, assassinat du légat pontifical en 1208 déclenche répression armée par le pape contre les albigeois dc en 1209 mène à la croisade des albigeois menée par un baron Simon IV de Bonfort et finit par une conquête du milieu de la France = guerre de conquête pour la couronne qui se termine en 1228 avec la transformation en terre du roi du Languedoc. Répression judicaire avec mise en place d’une inquisition bcp plus efficace avce Grégoire IX dès 1230, à l'aide des dominicains qui prêche la pauvreté et sont formé à la théologie et dont le mode de vie fonder sur la pauvreté individuelle. Procédure inquisitoire : l’inquisiteur ouvre le temps de grâce (appelle les fidèles à la pénitence) puis il recueille les confessions, les dénonciations et en fonction des infos il ouvre une enquête dont l’objectif est de confirmer ou d’infirmer les rumeurs donc interrogatoire qui mène à des aveux qui valent la pénitence (c’est lié), objectif de réintégrer les dissidents dans l’église en revanche ce qui ne réintègre pas l’église en refusant la grâce seront brulés au bucher (peine très minoritaire que 7%). Les Dominicains améliorent sans cesse cette procédure et met au point des techniques d’interrogatoire qui sont appris et qui sera appuyé en 1252 avec la légalisation de la question (=torture) autorisé par le pape Innocent IV.  

  • Le mouvement des Vaudois  

Apparait à la fin du XIIe à l’initiative d’un marchand lyonnais Pierre Valdez qui va vouloir vivre dès en 1170 selon un mode vie évangélique strict, qui considère plus bénéfique. Donc faire pénitence pour son ame du fait de son activité marchande et donc pénitence en vivant sur l’Evangile. Il regroupe autour de lui, des fidèles des deux sexes mais a des démêlés avec l’archevêque de Lyon et sera convoquer au Latran III en 1179, il fait bonne impression au pape et autorise oralement à vivre une vie pauvre et donc assurer une prédication dans la communauté qui est quand même conditionné avec une autorisation épiscopale de prêcher et d’enseigner ce mode vie. En 1180, exigence une profession de foi chrétienne, vérification de la doctrine. Ils sont contre les cathares. 1181-1183 ils prêchent sans autorosation dc en 1184 Lucius III les déclare schismatiques et les excommunies. En 1215, les Vaudois sont jugée anathème et sont reconnus comme hérétique car ils veulent monopole sur la prédication = laïcs n’ont plus le droit de prêché. Il revendique la volonté de lire la Bible et les évangiles en langue vernaculaire et non en latin, ils ont comme slogan “obéir à Dieu” dc contestation de l’église car ils penseng sans l'Eglise.

Si l’Église a combattu les hérésies, le mouvement cathare touche l’aristocratie, elle va aussi dans certains cas savoir intégrer des mouvements assez semblables sur le fond mais des mouvements qui n’iront pas jusqu’à la rupture avec l’institution ecclésiastique. Ils vont devenir des modèles importants, notamment dans l’encadrement des laïcs. On a une autre réponse au mouvement dissident et hérétiques, mouvement qui vont très largement porter l’effort de répression pr lutter contre les hérétiques avec la prédication. Donc essor des ordres mendiant qui apparait comme une réponse à l’hérésie énocer lors de Latran IV :

  • L'ordre franciscain  

Lié à François d’Assisse né en 1180 à Assisse, issu d’une famille de marchand de draps, il a une formation militaire. Mais se convertit en 1205-1208 et renoce à toute prétention matériel, à son héritage et se place comme pauvre pénitent sous l’évêque d’Assisse pour mettre en avant “suivre nu le christ nu” pauvreté la plus extrême sous les évangiles et faire pénitence. Appel aux laix à faire pénitence sur le même modèle. 1209-1210, Innocent III approuve ce mode de vie masculin et lui accorde oralement le droit du prêché pour la promotion de l’évangile. François est un prédicateur extraordinaire, ce qui mène à élargir ses fidèles. En 1221, le pape Honorius III, lui demande d’écrire une règle de vie, mais la première règle n’est pas acceptée car trop radical, etc., car n’a pas de volonté de devenir chef mais en 1223, il écrit une règle enfin accepté par une bulle pontificale. Il meurt en 1226, et canonisé en 1228 par Grégoire IX ancien franciscain. Intégration de cet ordre dans l’église dès 1230, donc les laïcs franciscains sont considérés comme clercs. Cléricalisation de l’ordre accompagne l’implantation des frères en ville et dans les couvents. Certains franciscains voudront le modèle plus radical de François, celui des origines. Or, ce mouvement sera disqualifié face à un mouvement de vie conventuel. Les franciscains seront moins itinérants. Ce mouvement spirituel va progressivement basculer dans l’hérésie car il professe un modèle de vie trop radical et qu’il conteste la cléricalisation.  

  • L’ordre dominicain  

Fondé par Dominique de Guzman, prêche la pauvreté, il est lié à l’Eglise car il était un clerc chanoine en Castille formé à la théologie. Il voyage, 1205 à Rome vers Innocent III qui l’envoi combattre les albigeois. Il fonde en 1215, un couvent à Toulouse, ils luttent contre l’hérésie, avec un mode de vie pauvre pour mieux lutter contre les hérétiques. En 1217, le pape approuve l’ordre émergent grâce à une règle celle de Saint-Augustin (vie en communauté, mené pénitence en adoptant cette règle avec la prédication). Les frères se disperses pour enseigner l’art de prêcher et la théologie à Bologne, Paris, Oxford qui sont des villes où il y a des universités pour former et lutter contre les hérésies. Ils sont appelés les frères prêcheurs. Dominique meurt en 1221 à Bologne et sera canonisé en 1234. A partir des années 1230, vont devenir en spécialité les tâches de l’inquisiteur car formé à la théologie et donc à la lutte contre l’hérésie.  

Ces ordres mendiants professent à un mode vie semblable (=renoncement à la vie matériel, vive de l’aumône), ont un succès important au XIIIe avec fondation de 700 couvents dominicains en Occident, les franciscains vont fonder 1600 couvents (bcp plus petit que ceux des Dominicains). Promotion de la figure de christ comme centrale à leur vie religieuse. Surtout le christ de la passion. Entraine parfois des conflits avec le clergé séculier.  

 

Post-Bac
2

L'Eglise et l'encadrement de la société laique

Histoire médiéval

L’Église a pr vocation et fonction d’assurer le salut de l’ensemble de la communauté des fidèles (=des bellatores et des laboratores). Pour cela, l’Église promouvoit encadrement spirituel accru des laïcs en s’adressant aux chrétiens de manière générale mais cible son discours pr catégories mettant à mal son autorité comme aristocratiques laïcs et les milites. L’encadrement de la violence aristocratique par l’Église en créant idéal de la chevalerie et d’associer le métier des armes et le salut chrétien = salut de l’aristocratie chevaleresque. A partir du XIe et la réforme de l’église mène à un accroissement avec pour but qu’au XIIIe l’église est à son plein pouvoir. Il va aussi falloir encadrer l’ensemble de la société laïque. Création d’hérésie comme contestation a la réforme de l’Eglise = idéal de pauvreté évangélique. L’Eglise réagit aux hérésie (=déviance de doctrine) en réprimant par le biais des tribunaux ecclésiastique.  

A retenir :

L'Eglise et l’encadrement de la violence aristocratique    

Dans le contexte de la mutation féodale, les églises souffrent des terres empiétées par les seigneurs châtelain mais aussi des violences du groupe aristocratique ayant pr valeur honneurs qui défende par la faide, l’idéal de largesse (=orgueil) et la guerre profane. L’Église va tenter au XIe siècle de mettre de l’ordre ds éthique chevaleresque largement profane de façon progressive et par différents biais :  

  • La paix de Dieu  pr réglementer l’usage de la violence, pour limiter les pertes territoriales et éviter les pillages de biens de l’Église. Dc multiplication des conciles/des assemblés de paix de Dieu à la fin du Xe siècle, pr obtenir par un serment que les chevaliers n’attaquent pas ceux qui n’ont rien pour se défendre et le respecte des règles, tel le respect du droit d’asile (sur les terres de l’église), suspension des combats le dimanche et les fêtes liturgiques. Si non respect parole/serment donnée = excommunication et l’anathème. Idée pr protection et sacralisation.
  • Progressivement ces conciles vont se transformer en conciles de trêves de Dieu vers 1020 qui est la période de sacralisation du temps dc arrêt des armes : le dimanche puis le samedi (=dédié à la Vierge) et le vendredi (=dédié à la passion du Christ). Puis périodes pénitentielles du calendrier liturgique (=carême/Pentecôte). Milieu du XIe, mélange de la paix de Dieu et de la trêve de Dieu.  

Dès 1040 conciles comme à Arles emet idée que le combat armé peut-être légitime, si combattant se place dans le camp de l’Église = une œuvre pieuse avec sacralisation de violence légitime pr grâces spirituelles si action contre ennemies de la paix et de l’Eglise. Dc guerre devient idéologique en amenant les milites chrétiens vers les infidèles (=musulmans).

But : transformer chevalerie profane en une milites Christi (milice du Christ) qui exercera violence légitime voir sacrée. Promut par Grégoire VII et Urbain II. Cette guerre juste = guerre sainte dc permet des indulgences et lavé ses fautes car considérée comme pèlerinage vers lieu sain tel Jérusalem. Les croisades : essentiel de l’aristocratie pr leur spiritualité.

L’idéal milites Christi au XIIe siècle mène à la fondation d’ordre de chevalerie qui est une fusion du mode de vie monastique au métier des armes :  

  • Les templiers, fondé en 1120 à Jérusalem fondé par Hugues de Payns, au début s’appelait la milice des pauvres chevaliers du christ. Avec règle déclinée de Saint-Benoît approuvée en 1129 par le pape. En 1291, c’est la chute d’Acres, donc fin de l’ordre des templiers. Ces membres prononcent trois vœux quand il rentre dans l’ordre : l’obéissance, de chasteté, et de pauvreté individuelle. Il existait différentes fonctions : ceux qui vont à la guerre (chevalier ou sergent), ceux qui assurent les offices liturgiques (chapelain) et des laïcs qui travaillent la terre.  
  • L’ordre des Hospitaliers, de Saint de Jérusalem : fonction hospitalière puis de protection. Suit règle inspiré de Saint Augustin approuvée par pape en 1153. 

L’Eglise dès le XIIe à une volonté de valoriser les laïcs dans la vie religieuse, en les encadrant. En promouvant les sacrements qui sont le moyens d'accéder au salut. A partir du concile de Latran IV 1215, concile du pape Innocent III = clé réformant la vie religieuse des laïcs en leur imposant :

  • de communier au moins une fois par an, (=eucharistie attestant l’appartenance à la communauté chrétienne avec la messe et dans la vie des chrétiens) au moment de la Pâques (moment de pénitence). Cette communion va faire l’objet d’une distinction accrue entre celle que reçoit un laïc et un clerc. La communion sous les deux espèces, le pain et le vin, est réservé au clerc. Les laïcs ont une communion que par le pain, soit le corps du Christ. Ici, on veut rendre la communion obligatoire et lui donner une fréquence, permet d’affirmer le rôle du prêtre dans l’encadrement des laïcs, et affirmer aussi la paroisse. 
  • Cette communion a pour conséquence la confession auriculaire. Il est impossible de communier en état de péché et pour cela il faut faire ses aveux au prêtre avant de recevoir le sacrement de l’eucharistie. Sous Latran IV, il correspond au serment de la pénitence, on lave les fautes à travers un pèlerinage d’un saint ou encore des prières récitées mais aussi diminution de peine contre aumônes, des dons à l’Eglise ou participation à la croisade.
  • Apparition du Purgatoire (lieu pour les âmes grises, ni bonne, ni mauvaise) dc au XIIIe, multiplication des textes qui proposent des classifications fines des péchés.
  • Le mariage est le sacrement des laïcs, en 1215, il est définitivement promu sur l’union en consentement mutuelle, et lien indissoluble. Le concile de Latran, définit l’interdiction des mariages entre cousin au 4ème degré.  

Besoin d’un enseignement pour imposer ses normes dans l’Eglise par le biais de prédication au XIIIe en langue vernaculaire aux laïcs. Le prédicateur, à l’Église ou en place publique, parle plusieurs heures en prêchant lors des fêtes liturgiques. Le plus célèbre est François d’Assisse (dominicain). La prédication devient un art nouveau de la parole avec une volonté de s’adresse de plus en plus finement aux laïcs (destination aux marchands, aux lépreux), c’est un élément décisif pour la confession, en expliquant les règles et le salut = propagande de l’Eglise car elle est quotidienne dans les villes.  

Transformation des objets de la piété est une autre manière de montre le phénomène d’intériorisation de la foi avec culte des saints, miracles, et reliques. Mais au XIIIe, le saint est définis par son exemplarité, sa piété en respectent les règles de l’Eglise = exemple/modèle.  La piété personnelle se développe ds l’élite aristocratique avec la prière et de la médiation pieuse chez les femmes et la multiplication d'écrit de dévotion et de livres d'heures. Dans cette piété, le Christ prend une place nouvelle et son image se modifie au XIIIe siècle sous l’impulsion des ordres mendiants avec le Christ de l’évangile = Christ de la passion, le Christ homme, exemplaires proches des pauvres et des malades ; soit l’imitation du Christ. On met en avant l’humanité de Dieu puisque l’on insiste beaucoup sur le Christ de l’Eucharistie = Christ plus humain. Essor culte de la Vierge. 

Au XIIe siècle : succès des idées de réformes de l’Église et leur diffusion progressive. Idée de la séparation entre fidèles et clercs qui s’accompagne d’une hiérarchisation très forte des laïcs et d’un enrichissement de l’Église avec le retour de la dîme. Mais aboutit à des mouvements d'hérésie = un phénomène du XIIe siècle : avoir une opposition fausse donc contestation de l’église, mais nouveauté car porté par une minorité des laïcs qui est une aspiration religieuse en suivant à la lettre l’évangile mais mouvement aussi anticléricalisme. Hérésie dans le cadre urbain :

  • Le mouvement cathare  

Forme de contestation radical du christianisme et sa doctrine. Les inquisiteurs attribuent comme dissident, ceux qui ont une doctrine dualiste qui ont un principe spirituel le bien/esprit et principe matériel qui est le mal/diable/matière. La doctrine cathare nie la valeur au monde matériel, et à la chair. Ce renoncement à des incidence sur la façon dont on conçoit l’Incarnation du Christ qui pour eux n’est pas possible, donc refus au sacrement lié à l’Incarnation. Ces cathares il y a les parfaits qui mène une vie de renoncement totale et qui se rapproche d’un mode de vie évangélique que l’on promeut au XIIe, donc renoncement à la matière, au monde, pour la victoire de l’esprit sur le mal. Doctrine se répand dans le Languedoc (=albigeois), en Lombardie ou dans la vallée du Rhin. A partir de 1184 pr endiguer sa diffusion le pape Lucius III et l’empereur Frédéric Ier font une décrétale pontificale pr organiser l’inquisition (=procédure par enquête pour recherche les hérétiques qui sera repris lors de Latran IV). Les évêques doivent chercher les hérétiques lors de leur passage dans les églises mais cela est inefficace parce que les évêques n’ont pas que ça à faire dc moines cisterciens sont missionné car incarnent une église modeste, pauvre pour convaincre les hérétiques mais cela n’est pas efficace. Au début du XIIIe, assassinat du légat pontifical en 1208 déclenche répression armée par le pape contre les albigeois dc en 1209 mène à la croisade des albigeois menée par un baron Simon IV de Bonfort et finit par une conquête du milieu de la France = guerre de conquête pour la couronne qui se termine en 1228 avec la transformation en terre du roi du Languedoc. Répression judicaire avec mise en place d’une inquisition bcp plus efficace avce Grégoire IX dès 1230, à l'aide des dominicains qui prêche la pauvreté et sont formé à la théologie et dont le mode de vie fonder sur la pauvreté individuelle. Procédure inquisitoire : l’inquisiteur ouvre le temps de grâce (appelle les fidèles à la pénitence) puis il recueille les confessions, les dénonciations et en fonction des infos il ouvre une enquête dont l’objectif est de confirmer ou d’infirmer les rumeurs donc interrogatoire qui mène à des aveux qui valent la pénitence (c’est lié), objectif de réintégrer les dissidents dans l’église en revanche ce qui ne réintègre pas l’église en refusant la grâce seront brulés au bucher (peine très minoritaire que 7%). Les Dominicains améliorent sans cesse cette procédure et met au point des techniques d’interrogatoire qui sont appris et qui sera appuyé en 1252 avec la légalisation de la question (=torture) autorisé par le pape Innocent IV.  

  • Le mouvement des Vaudois  

Apparait à la fin du XIIe à l’initiative d’un marchand lyonnais Pierre Valdez qui va vouloir vivre dès en 1170 selon un mode vie évangélique strict, qui considère plus bénéfique. Donc faire pénitence pour son ame du fait de son activité marchande et donc pénitence en vivant sur l’Evangile. Il regroupe autour de lui, des fidèles des deux sexes mais a des démêlés avec l’archevêque de Lyon et sera convoquer au Latran III en 1179, il fait bonne impression au pape et autorise oralement à vivre une vie pauvre et donc assurer une prédication dans la communauté qui est quand même conditionné avec une autorisation épiscopale de prêcher et d’enseigner ce mode vie. En 1180, exigence une profession de foi chrétienne, vérification de la doctrine. Ils sont contre les cathares. 1181-1183 ils prêchent sans autorosation dc en 1184 Lucius III les déclare schismatiques et les excommunies. En 1215, les Vaudois sont jugée anathème et sont reconnus comme hérétique car ils veulent monopole sur la prédication = laïcs n’ont plus le droit de prêché. Il revendique la volonté de lire la Bible et les évangiles en langue vernaculaire et non en latin, ils ont comme slogan “obéir à Dieu” dc contestation de l’église car ils penseng sans l'Eglise.

Si l’Église a combattu les hérésies, le mouvement cathare touche l’aristocratie, elle va aussi dans certains cas savoir intégrer des mouvements assez semblables sur le fond mais des mouvements qui n’iront pas jusqu’à la rupture avec l’institution ecclésiastique. Ils vont devenir des modèles importants, notamment dans l’encadrement des laïcs. On a une autre réponse au mouvement dissident et hérétiques, mouvement qui vont très largement porter l’effort de répression pr lutter contre les hérétiques avec la prédication. Donc essor des ordres mendiant qui apparait comme une réponse à l’hérésie énocer lors de Latran IV :

  • L'ordre franciscain  

Lié à François d’Assisse né en 1180 à Assisse, issu d’une famille de marchand de draps, il a une formation militaire. Mais se convertit en 1205-1208 et renoce à toute prétention matériel, à son héritage et se place comme pauvre pénitent sous l’évêque d’Assisse pour mettre en avant “suivre nu le christ nu” pauvreté la plus extrême sous les évangiles et faire pénitence. Appel aux laix à faire pénitence sur le même modèle. 1209-1210, Innocent III approuve ce mode de vie masculin et lui accorde oralement le droit du prêché pour la promotion de l’évangile. François est un prédicateur extraordinaire, ce qui mène à élargir ses fidèles. En 1221, le pape Honorius III, lui demande d’écrire une règle de vie, mais la première règle n’est pas acceptée car trop radical, etc., car n’a pas de volonté de devenir chef mais en 1223, il écrit une règle enfin accepté par une bulle pontificale. Il meurt en 1226, et canonisé en 1228 par Grégoire IX ancien franciscain. Intégration de cet ordre dans l’église dès 1230, donc les laïcs franciscains sont considérés comme clercs. Cléricalisation de l’ordre accompagne l’implantation des frères en ville et dans les couvents. Certains franciscains voudront le modèle plus radical de François, celui des origines. Or, ce mouvement sera disqualifié face à un mouvement de vie conventuel. Les franciscains seront moins itinérants. Ce mouvement spirituel va progressivement basculer dans l’hérésie car il professe un modèle de vie trop radical et qu’il conteste la cléricalisation.  

  • L’ordre dominicain  

Fondé par Dominique de Guzman, prêche la pauvreté, il est lié à l’Eglise car il était un clerc chanoine en Castille formé à la théologie. Il voyage, 1205 à Rome vers Innocent III qui l’envoi combattre les albigeois. Il fonde en 1215, un couvent à Toulouse, ils luttent contre l’hérésie, avec un mode de vie pauvre pour mieux lutter contre les hérétiques. En 1217, le pape approuve l’ordre émergent grâce à une règle celle de Saint-Augustin (vie en communauté, mené pénitence en adoptant cette règle avec la prédication). Les frères se disperses pour enseigner l’art de prêcher et la théologie à Bologne, Paris, Oxford qui sont des villes où il y a des universités pour former et lutter contre les hérésies. Ils sont appelés les frères prêcheurs. Dominique meurt en 1221 à Bologne et sera canonisé en 1234. A partir des années 1230, vont devenir en spécialité les tâches de l’inquisiteur car formé à la théologie et donc à la lutte contre l’hérésie.  

Ces ordres mendiants professent à un mode vie semblable (=renoncement à la vie matériel, vive de l’aumône), ont un succès important au XIIIe avec fondation de 700 couvents dominicains en Occident, les franciscains vont fonder 1600 couvents (bcp plus petit que ceux des Dominicains). Promotion de la figure de christ comme centrale à leur vie religieuse. Surtout le christ de la passion. Entraine parfois des conflits avec le clergé séculier.  

 

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