L'immunité innée va faire intervenir les cellules phagocytaires (polynuccléaires/monocytes, dentritique) et le complément.
L'immunité adaptative qui implique les lymphocyte B et T mais aussi la production d'anticorps viraux.
Les premières défenses contre un agent pathogène vont être les barrières physiques notamment la peau et les muqueuses.
L'infection virale va suivre une cinétique :
- Dans la première semaine, les cellules NK vont agir en produisant des interférons gamma et des cytokines tout en détruisant les cellules infectées.
- Dans la deuxième semaine, les LT vont intervenir.
- Dans la troisième semaine, les LB s'activent.
Les interférons ont une activité antivirale spécifique. Il y en a deux grands types :
- Les IFN alpha/beta appelés interférons de type 1
- Les IFN gamma appelés interférons de type 2
Les interférons sont pro-inflammatoires et pro-apoptotiques, ce sont des immunomodulateurs puissants. Ils augmentent l'activité des cellules NK et stimulent la prolifération et la différenciation des cellules B
Les cellules NK sont des cellules cytotoxiques. Elles contiennent de la granzyme et de la perforine qui permettent de tuer les cellules infectées.
Les cellules NK peuvent également utiliser la molécule de mort, le ligand FAS, associé au récepteur FAS sur la cellule infectée. Enfin, elles peuvent induire la lyse cellulaire grâce à un complexe antigène-anticorps appelé ADCC.
Elle va nécessiter l'intervention des LT CD8 qui sont capables de produire perforine et granzyme. Au repos, le système immunitaire comporte 2/3 de CD4 pour 1/3 de CD8, mais une inversion de la tendance a lieu lors d'une infection.
Lors d'une infection virale, on a essentiellement besoin de LT CD8+ et de Th1.
L'immunité humorale se caractérise par l'éducation des lymphocytes B et la production d'anticorps spécifiques. Lors de la vaccination, on crée des anticorps neutralisants spécifiques à demi-vie très élevée pour empêcher le virus de rentrer dans les cellules.