I. Contexte de leur émergence
- Milieu du XVIIIe siècle : Apparition des théâtres de boulevard dans le cadre du développement urbain.
- Localisation : Principalement sur le boulevard du Temple (Nord-Est de Paris).
- Théâtres permanents : Contrairement aux théâtres de foire, temporaires.
- Jean-Baptiste Nicolet : Fondateur du premier théâtre de boulevard en 1759, issu des spectacles forains.
II. Opposition des théâtres privilégiés
- Hostilité des grandes institutions (Comédie-Française, Comédie-Italienne), qui perçoivent ces théâtres comme une menace.
- Les théâtres de boulevard doivent jouer des pièces validées par les institutions privilégiées.
- Libéralisation économique progressive affaiblissant les monopoles :
- Déclin de la défense des privilèges par l’autorité royale.
- Adoption par les grandes institutions des pièces à succès des théâtres de boulevard.
III. Libéralisation théâtrale de 1791
- Loi du 13 janvier 1791 :
- Fin des monopoles théâtraux.
- Tout particulier peut ouvrir une salle de spectacle avec autorisation municipale.
- Conséquences :
- Explosion du nombre de théâtres à Paris (de 9 à 40 en quelques années).
- Démocratisation du théâtre, bien que certaines salles aient une durée de vie limitée.
IV. L'essor des salles provinciales
- Création de 70 salles permanentes en province (Bordeaux, Lyon, Marseille).
- Exemple emblématique : Grand Théâtre de Bordeaux (1780), conçu par Victor Louis.
- Témoigne de l’ambition des villes de rivaliser avec Paris.
- Développement des tournées de troupes parisiennes, contribuant à l’unification culturelle du royaume.
V. Publics des théâtres au XVIIIe siècle
- Fréquentation importante : Entre 50 000 et 100 000 spectateurs réguliers (10-20 % de la population parisienne).
- Diversité sociale :
- Loges (élites) : 4 livres.
- Parterre (populaire) : 1 livre ou moins dans les théâtres de boulevard (jusqu'à ¼ de livre).
VI. Une expérience théâtrale animée
- Spectacles bruyants et interactifs :
- Public réactif, parfois interactif avec les acteurs.
- Lieux de sociabilité mais aussi de criminalité :
- Présence de pickpockets.
- Archives policières détaillant les vols et profils des spectateurs.
I. Contexte de leur émergence
- Milieu du XVIIIe siècle : Apparition des théâtres de boulevard dans le cadre du développement urbain.
- Localisation : Principalement sur le boulevard du Temple (Nord-Est de Paris).
- Théâtres permanents : Contrairement aux théâtres de foire, temporaires.
- Jean-Baptiste Nicolet : Fondateur du premier théâtre de boulevard en 1759, issu des spectacles forains.
II. Opposition des théâtres privilégiés
- Hostilité des grandes institutions (Comédie-Française, Comédie-Italienne), qui perçoivent ces théâtres comme une menace.
- Les théâtres de boulevard doivent jouer des pièces validées par les institutions privilégiées.
- Libéralisation économique progressive affaiblissant les monopoles :
- Déclin de la défense des privilèges par l’autorité royale.
- Adoption par les grandes institutions des pièces à succès des théâtres de boulevard.
III. Libéralisation théâtrale de 1791
- Loi du 13 janvier 1791 :
- Fin des monopoles théâtraux.
- Tout particulier peut ouvrir une salle de spectacle avec autorisation municipale.
- Conséquences :
- Explosion du nombre de théâtres à Paris (de 9 à 40 en quelques années).
- Démocratisation du théâtre, bien que certaines salles aient une durée de vie limitée.
IV. L'essor des salles provinciales
- Création de 70 salles permanentes en province (Bordeaux, Lyon, Marseille).
- Exemple emblématique : Grand Théâtre de Bordeaux (1780), conçu par Victor Louis.
- Témoigne de l’ambition des villes de rivaliser avec Paris.
- Développement des tournées de troupes parisiennes, contribuant à l’unification culturelle du royaume.
V. Publics des théâtres au XVIIIe siècle
- Fréquentation importante : Entre 50 000 et 100 000 spectateurs réguliers (10-20 % de la population parisienne).
- Diversité sociale :
- Loges (élites) : 4 livres.
- Parterre (populaire) : 1 livre ou moins dans les théâtres de boulevard (jusqu'à ¼ de livre).
VI. Une expérience théâtrale animée
- Spectacles bruyants et interactifs :
- Public réactif, parfois interactif avec les acteurs.
- Lieux de sociabilité mais aussi de criminalité :
- Présence de pickpockets.
- Archives policières détaillant les vols et profils des spectateurs.