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Post-Bac

HM : 43 - Les critiques envers le pouvoir féminin

A. Rois et maîtresses

  • Le rôle des maîtresses royales :
  • Dans la monarchie française, la présence de maîtresses royales est courante et souvent perçue comme un symbole de la virilité du roi. Cependant, au XVIIIe siècle, cette tradition est critiquée, notamment par l’Église et une partie de la noblesse, en raison de l'influence perçue des maîtresses sur la politique royale.
  • Exemple de la marquise de Pompadour :
  • Jeanne-Antoinette Poisson, devenue marquise de Pompadour, est la maîtresse de Louis XV à partir de 1745. Issue de la bourgeoisie financière, elle est rapidement accusée d'exercer une influence excessive sur les décisions politiques du roi.
  • Elle soutient la nomination de ses protégés à des postes influents, comme Choiseul, ce qui lui attire des ennemis comme le comte de Maurepas.
  • Les poissonnades (pamphlets satiriques) critiquent son origine sociale et son pouvoir sur Louis XV, contribuant à détériorer l'image du roi, perçu comme sous l'emprise de ses maîtresses.
  • Impact sur Louis XV :
  • Contrairement à l'image traditionnelle de la virilité royale renforcée par les maîtresses, Louis XV est ici dépeint comme affaibli et influencé par ses passions amoureuses. Ces critiques affectent la perception publique de la monarchie et contribuent à la désacralisation progressive de l'autorité royale.

B. Marie-Antoinette : la désacralisation d’une reine

  • Contexte historique :
  • Au XVIIIe siècle, les reines avaient un rôle de plus en plus effacé, notamment sous Louis XV, dont l’épouse, Marie Leszczynska, se cantonnait à un rôle domestique.
  • Avec Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI à partir de 1770, la reine reprend une place plus visible dans la cour et la politique. Elle participe à plusieurs conseils royaux, ce qui rappelle les pratiques des siècles précédents.
  • Critiques envers Marie-Antoinette :
  • Impuissance du roi et retard de l’héritier : L'absence de maîtresse pour Louis XVI, combinée à l'attente de huit ans pour la naissance d’un héritier, alimente des rumeurs d’impuissance sexuelle du roi. Cela affaiblit l’image virile et traditionnelle du monarque.
  • Dépenses extravagantes : Les dépenses excessives de la Maison de la Reine sont une autre source de critiques. De 1,6 million de livres en 1774, elles atteignent 4,7 millions en 1788, dans un contexte de crise économique. Cela accentue l'image d'une reine déconnectée des réalités économiques et insensible aux difficultés du peuple.
  • Conséquences sur la monarchie :
  • Ces critiques, qu’elles concernent l'influence excessive des maîtresses ou les dépenses de la reine, participent à la désacralisation de la monarchie française dans l’opinion publique. La figure royale, traditionnellement respectée, est désormais perçue comme affaiblie et corrompue, ce qui alimente un climat de méfiance à la veille de la Révolution.


A retenir :

  • Critique des maîtresses royales : La présence de maîtresses, jadis un symbole de virilité royale, devient au XVIIIe siècle un sujet de critiques, en particulier à travers des satires qui dénoncent leur influence politique, comme dans le cas de la marquise de Pompadour.
  • Affaiblissement de l'image de Louis XV : L’influence des femmes sur le roi, perçue comme excessive, contribue à affaiblir son image de souverain viril et puissant, ce qui participe à la désacralisation du pouvoir royal.
  • Marie-Antoinette et l’impuissance royale : L'absence de maîtresse pour Louis XVI et les rumeurs autour de l'impuissance du roi, combinées aux critiques sur les dépenses de la reine, fragilisent la figure royale et accentuent la méfiance du peuple.

Désacralisation progressive : L'ensemble de ces critiques envers le pouvoir féminin à la cour contribue à la désacralisation progressive de la monarchie, un processus qui mènera à la Révolution française.

Post-Bac

HM : 43 - Les critiques envers le pouvoir féminin

A. Rois et maîtresses

  • Le rôle des maîtresses royales :
  • Dans la monarchie française, la présence de maîtresses royales est courante et souvent perçue comme un symbole de la virilité du roi. Cependant, au XVIIIe siècle, cette tradition est critiquée, notamment par l’Église et une partie de la noblesse, en raison de l'influence perçue des maîtresses sur la politique royale.
  • Exemple de la marquise de Pompadour :
  • Jeanne-Antoinette Poisson, devenue marquise de Pompadour, est la maîtresse de Louis XV à partir de 1745. Issue de la bourgeoisie financière, elle est rapidement accusée d'exercer une influence excessive sur les décisions politiques du roi.
  • Elle soutient la nomination de ses protégés à des postes influents, comme Choiseul, ce qui lui attire des ennemis comme le comte de Maurepas.
  • Les poissonnades (pamphlets satiriques) critiquent son origine sociale et son pouvoir sur Louis XV, contribuant à détériorer l'image du roi, perçu comme sous l'emprise de ses maîtresses.
  • Impact sur Louis XV :
  • Contrairement à l'image traditionnelle de la virilité royale renforcée par les maîtresses, Louis XV est ici dépeint comme affaibli et influencé par ses passions amoureuses. Ces critiques affectent la perception publique de la monarchie et contribuent à la désacralisation progressive de l'autorité royale.

B. Marie-Antoinette : la désacralisation d’une reine

  • Contexte historique :
  • Au XVIIIe siècle, les reines avaient un rôle de plus en plus effacé, notamment sous Louis XV, dont l’épouse, Marie Leszczynska, se cantonnait à un rôle domestique.
  • Avec Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI à partir de 1770, la reine reprend une place plus visible dans la cour et la politique. Elle participe à plusieurs conseils royaux, ce qui rappelle les pratiques des siècles précédents.
  • Critiques envers Marie-Antoinette :
  • Impuissance du roi et retard de l’héritier : L'absence de maîtresse pour Louis XVI, combinée à l'attente de huit ans pour la naissance d’un héritier, alimente des rumeurs d’impuissance sexuelle du roi. Cela affaiblit l’image virile et traditionnelle du monarque.
  • Dépenses extravagantes : Les dépenses excessives de la Maison de la Reine sont une autre source de critiques. De 1,6 million de livres en 1774, elles atteignent 4,7 millions en 1788, dans un contexte de crise économique. Cela accentue l'image d'une reine déconnectée des réalités économiques et insensible aux difficultés du peuple.
  • Conséquences sur la monarchie :
  • Ces critiques, qu’elles concernent l'influence excessive des maîtresses ou les dépenses de la reine, participent à la désacralisation de la monarchie française dans l’opinion publique. La figure royale, traditionnellement respectée, est désormais perçue comme affaiblie et corrompue, ce qui alimente un climat de méfiance à la veille de la Révolution.


A retenir :

  • Critique des maîtresses royales : La présence de maîtresses, jadis un symbole de virilité royale, devient au XVIIIe siècle un sujet de critiques, en particulier à travers des satires qui dénoncent leur influence politique, comme dans le cas de la marquise de Pompadour.
  • Affaiblissement de l'image de Louis XV : L’influence des femmes sur le roi, perçue comme excessive, contribue à affaiblir son image de souverain viril et puissant, ce qui participe à la désacralisation du pouvoir royal.
  • Marie-Antoinette et l’impuissance royale : L'absence de maîtresse pour Louis XVI et les rumeurs autour de l'impuissance du roi, combinées aux critiques sur les dépenses de la reine, fragilisent la figure royale et accentuent la méfiance du peuple.

Désacralisation progressive : L'ensemble de ces critiques envers le pouvoir féminin à la cour contribue à la désacralisation progressive de la monarchie, un processus qui mènera à la Révolution française.

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