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Historiographie antique, chapitre 1 suite

L'épigraphie romaine

L’épigraphie : Un outil essentiel pour comprendre le passé 🔍

L’étude des inscriptions permet de reconstituer l’histoire des sociétés antiques, en éclairant leurs pratiques religieuses, politiques et sociales. Les épigraphistes modernes, tels que Mommsen, Robert et Panciera, ont enrichi cette discipline en l'ancrant dans des méthodes rigoureuses et en multipliant les outils disponibles pour les chercheurs. Que ce soit à travers des corpus, des bases de données ou des analyses fines, l’épigraphie reste un domaine clé pour comprendre les civilisations anciennes. 🏛️

Méthode de l’épigraphie et Concepts Fondamentaux 📜

L’épigraphie repose sur une méthodologie stricte et un ensemble de normes qui permettent de garantir l’exactitude et la rigueur de l’analyse des inscriptions antiques. Pour comprendre et analyser ces inscriptions, les épigraphistes suivent plusieurs étapes et utilisent un langage spécifique, avec des abréviations et des signes diacritiques qui jouent un rôle essentiel.

1. Connaissance des langues anciennes 📚

Le premier impératif pour pratiquer l’épigraphie est la maîtrise des langues antiques, particulièrement le latin et le grec, qui sont les langues dominantes des inscriptions. Cette connaissance permet de comprendre les subtilités linguistiques et d’interpréter correctement les abréviations utilisées.

2. Abréviations et signes diacritiques ✒️

Les inscriptions antiques sont souvent abrégées afin d'économiser de l'espace sur les supports (pierre, métal, etc.). Ces abréviations peuvent concerner des noms, des titres ou des mots courants. Par exemple, des titres comme imperator ou Caesar peuvent être abrégés en Imp ou Caes, respectivement.

Les signes diacritiques, introduits par Silvio Panciera, sont des symboles placés sur ou sous les lettres pour marquer des particularités orthographiques ou phonétiques. Ces signes aident à mieux comprendre les inscriptions, et facilitent leur transcription. Ils sont utilisés de manière systématique dans la transcription des textes.

3. Les parenthèses et crochets 🔍

  • Parenthèses : elles sont utilisées pour développer les abréviations ou donner plus d’informations sur le texte inscrit.
  • Crochets simples : ils signalent que certaines parties du texte sont manquantes ou lacunaires, et permettent aux chercheurs de faire des hypothèses sur ce qui a été perdu.
  • Doubles crochets : ils indiquent des parties du texte qui ont été effacées ou retouchées, ce qui est courant dans les cas de damnatio memoriae (effacement de la mémoire, souvent pour des empereurs déchus comme Geta).

Exemple d’Inscription et Transcription ✍️

Prenons une inscription typique :

Imp imperator Caesar L Lucius Septim Septimus Aug Augustus Arabic Arabicus Adiab Adiabenicus Parthic Parthicus Max Maximum M Marcus Aurel Aurelius

Elle serait transcrite comme suit :

  • Imperator Caesar Lucius Septimus Severus Augustus Arabicus Adiabenicus Parthicus Maximus Marcus Aurelius.

Ce qui pourrait être traduit par :

"L’empereur César Lucius Septime Sévère, Auguste, l’Arabique, l’Adiabène, le Parthe, le Grand, et l’empereur César Marcus Aurélien Antonin Auguste."

Ainsi, l’épigraphiste commence par la transcription brute, en prenant en compte les abréviations et en ajoutant des précisions si nécessaire.




Historiographie antique, chapitre 1 suite

L'épigraphie romaine

L’épigraphie : Un outil essentiel pour comprendre le passé 🔍

L’étude des inscriptions permet de reconstituer l’histoire des sociétés antiques, en éclairant leurs pratiques religieuses, politiques et sociales. Les épigraphistes modernes, tels que Mommsen, Robert et Panciera, ont enrichi cette discipline en l'ancrant dans des méthodes rigoureuses et en multipliant les outils disponibles pour les chercheurs. Que ce soit à travers des corpus, des bases de données ou des analyses fines, l’épigraphie reste un domaine clé pour comprendre les civilisations anciennes. 🏛️

Méthode de l’épigraphie et Concepts Fondamentaux 📜

L’épigraphie repose sur une méthodologie stricte et un ensemble de normes qui permettent de garantir l’exactitude et la rigueur de l’analyse des inscriptions antiques. Pour comprendre et analyser ces inscriptions, les épigraphistes suivent plusieurs étapes et utilisent un langage spécifique, avec des abréviations et des signes diacritiques qui jouent un rôle essentiel.

1. Connaissance des langues anciennes 📚

Le premier impératif pour pratiquer l’épigraphie est la maîtrise des langues antiques, particulièrement le latin et le grec, qui sont les langues dominantes des inscriptions. Cette connaissance permet de comprendre les subtilités linguistiques et d’interpréter correctement les abréviations utilisées.

2. Abréviations et signes diacritiques ✒️

Les inscriptions antiques sont souvent abrégées afin d'économiser de l'espace sur les supports (pierre, métal, etc.). Ces abréviations peuvent concerner des noms, des titres ou des mots courants. Par exemple, des titres comme imperator ou Caesar peuvent être abrégés en Imp ou Caes, respectivement.

Les signes diacritiques, introduits par Silvio Panciera, sont des symboles placés sur ou sous les lettres pour marquer des particularités orthographiques ou phonétiques. Ces signes aident à mieux comprendre les inscriptions, et facilitent leur transcription. Ils sont utilisés de manière systématique dans la transcription des textes.

3. Les parenthèses et crochets 🔍

  • Parenthèses : elles sont utilisées pour développer les abréviations ou donner plus d’informations sur le texte inscrit.
  • Crochets simples : ils signalent que certaines parties du texte sont manquantes ou lacunaires, et permettent aux chercheurs de faire des hypothèses sur ce qui a été perdu.
  • Doubles crochets : ils indiquent des parties du texte qui ont été effacées ou retouchées, ce qui est courant dans les cas de damnatio memoriae (effacement de la mémoire, souvent pour des empereurs déchus comme Geta).

Exemple d’Inscription et Transcription ✍️

Prenons une inscription typique :

Imp imperator Caesar L Lucius Septim Septimus Aug Augustus Arabic Arabicus Adiab Adiabenicus Parthic Parthicus Max Maximum M Marcus Aurel Aurelius

Elle serait transcrite comme suit :

  • Imperator Caesar Lucius Septimus Severus Augustus Arabicus Adiabenicus Parthicus Maximus Marcus Aurelius.

Ce qui pourrait être traduit par :

"L’empereur César Lucius Septime Sévère, Auguste, l’Arabique, l’Adiabène, le Parthe, le Grand, et l’empereur César Marcus Aurélien Antonin Auguste."

Ainsi, l’épigraphiste commence par la transcription brute, en prenant en compte les abréviations et en ajoutant des précisions si nécessaire.



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