· Xénophobie : La xénophobie est une hostilité systématique et irrationnelle à l'égard d'une ou plusieurs personnes, motivée par leurs différences, elle peut aussi être définie comme une « hostilité à ce qui est étranger ».
· Racisme : C’est une méfiance, mépris et rejet des personnes ayant des caractéristiques physiques et culturelles différentes des nôtres. C’est aussi une pensée qui consiste à croire qu’il y a une hiérarchie entre les humains. Le racisme est une forme de xénophobie « aggravée ».
· Antisémitisme : C’est un racisme à l’égard des juifs. C’est un racisme aggravé.
· Le Reichstag est une institution mise en place dès 1848, d’abord dans le Saint Empire romain germanique (la Diète d’Empire) puis dans la Confédération de l’Allemagne du Nord (1867) et l’Empire allemand (IIe Reich, 1871-1914). Son rôle d’assemblée parlementaire est créé par la constitution de Weimar en 1919. Il siège au palais du Reichstag, à Berlin. Celui-ci est incendié en février 1933, après l’arrivée au pouvoir d’Hitler.
Mais le régime nazi n’abolit jamais formellement le Reichstag. Il se contente de le priver de tout pouvoir, en particulier avec la loi du 23 mars 1933 qui attribue le pouvoir législatif au gouvernement. Sous le IIIe Reich, le Reichstag fonctionne comme un corps d’acclamation périodique pour les actions d’Adolf Hitler (ce que montre la photographie), jusqu’en 1942.
Le salut fasciste, bras levé, est d’abord un signe de ralliement du fascisme italien, adopté ensuite par le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) d’Adolf Hitler. Il est l’un des signes les plus manifestes du culte de la personnalité. La formule « HeilHitler » (« Salut à Hitler », « Vive Hitler ») est souvent prononcée pour accompagner le geste. D’inspiration antique, le salut fasciste se réclame du salut romain (bras tendu en face de soi, paume de la main dirigée vers le sol, les doigts serrés, accompagné de la formule « Ave [nom de la personne à saluer, bien souvent l’empereur] ».
La croix gammée nazie est un symbole inspiré du svastika (mot sanskrit), forme géométrique que l’on retrouve sous plusieurs formes dans de nombreuses civilisations du monde. On le trouve en Europe dès le Néolithique (culture de Vinča). Le svastika bouddhique pointe vers la gauche, à l’inverse du svastika indien et de la croix gammée nazie. Le mot « gammée » vient de la lettre grecque gamma (Γ en capitale). Elle est adoptée officiellement par le NSDAP en 1920.
Hitler explique dans Mein Kampf que le blanc représente le nationalisme, le rouge le socialisme, et la croix gammée la race aryenne.
L’aigle impérial est l’emblème des Hohenzollern, qui règnent sur la Prusse depuis la fin du Moyen Âge et autour desquels se crée l’Empire allemand en 1871. Maintenu par la République de Weimar, il est réutilisé par le IIIe Reich. C’est toujours l’animal symbole de l’Allemagne.
Vocabulaire spécifique à l'Italie fasciste :
· Chemises noires : milices du régime fasciste de Mussolini, constituées d’anciens soldats, de chômeurs et de jeunes bourgeois.
· Fascisme : tirant son nom des Faisceaux de combat (le faisceau de licteur était un emblème de l’autorité sous la République romaine), le fascisme désigne le régime autoritaire et totalitaire instauré par Mussolini en Italie en 1922.
