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Histoire politique de la France de 1870 à 1914

Définition

République
Régime politique dans lequel le chef de l'État est élu, soit directement par le peuple, soit par un parlement.
IIIème République
Le régime politique en France de 1870 à 1940, caractérisé par un parlementarisme fort et une instabilité ministérielle fréquente.

La France de 1870 à 1871 : de la chute de l'Empire à la naissance de la République

En 1870, la France est secouée par la défaite contre la Prusse. Napoléon III, empereur des Français, est capturé lors de la bataille de Sedan, ce qui conduit à l'effondrement du Second Empire. Le 4 septembre 1870, la République est proclamée à Paris, initiant une période d'incertitude politique et sociale.

La Commune de Paris (1871)

Après la défaite française face à la Prusse, la Commune de Paris émerge en mars 1871 comme une insurrection contre le gouvernement républicain d'Adolphe Thiers. La Commune est perçue comme une tentative de gouvernance par les travailleurs, mais elle est sévèrement réprimée en mai 1871 lors de la "Semaine sanglante". Cela marque une fracture entre les classes populaires et le gouvernement.

La mise en place des institutions républicaines (1875)

La promulgation des lois constitutionnelles de 1875 établit les fondations de la IIIème République. Ces lois organisent les pouvoirs en France autour d'un président élu par le parlement, d'un Sénat, et d'une Chambre des députés. Cette organisation introduit un régime parlementaire avec une certaine stabilité, tout en assurant la prééminence du parlement sur l'exécutif.

L'enracinement républicain : de Mac-Mahon à Grévy

Patrice de Mac-Mahon, monarchiste, devient président de la République en 1873, mais sa tentative de restauration monarchique échoue en 1877 face à l'opposition républicaine. Jules Grévy lui succède en 1879, et sous son mandat, la République se renforce avec l'adoption de symboles républicains tels que le 14 juillet ou la Marseillaise.

Les crises et les scandales sous la IIIème République

La IIIème République, bien que stable en apparence, affronte plusieurs crises politiques et scandales, dont le plus fameux est l'affaire Dreyfus. Accusé à tort de trahison, Alfred Dreyfus, capitaine juif dans l'armée française, est réhabilité après un long combat judiciaire et politique qui divise le pays entre dreyfusards (progressistes) et antidreyfusards (conservateurs et nationalistes). De plus, les républicains doivent gérer les tensions sociales et les mouvements syndicalistes croissants.

L'essor du socialisme et les mouvements syndicaux

Le tournant du XXème siècle est marqué par la montée du socialisme et le développement des syndicats. Jean Jaurès devient une figure phare du socialisme, et avec la Charte d'Amiens de 1906, les syndicats posent les bases de la lutte pour les droits des travailleurs. Ces mouvements recherchent des réformes sociales dans une République souvent hésitante à de grands changements sociaux.

Les enjeux coloniaux de la IIIème République

Lors de la période 1870-1914, la France s'illustre dans la conquête et l'extension de son empire colonial, essentiellement en Afrique et en Asie. Cette politique coloniale vise à accroître le prestige français dans le monde et à soutenir son économie. Cependant, elle est également source de tensions diplomatiques avec d'autres puissances comme le Royaume-Uni, ainsi que de débats internes sur la légitimité et la morale de la colonisation.

A retenir :

La IIIème République, instaurée après la défaite de la France face à la Prusse, marque une longue période de gouvernance républicaine en France, caractérisée par un parlementarisme affirmé, des crises politiques notoires comme l'affaire Dreyfus, et la montée des mouvements socialistes et syndicaux. Elle coïncide aussi avec une expansion coloniale significative. Ces événements, tout en consolidant certaines bases démocratiques, montrent une République parfois instable et divisée devant les succès et les défis d'une société en mutation.

Histoire politique de la France de 1870 à 1914

Définition

République
Régime politique dans lequel le chef de l'État est élu, soit directement par le peuple, soit par un parlement.
IIIème République
Le régime politique en France de 1870 à 1940, caractérisé par un parlementarisme fort et une instabilité ministérielle fréquente.

La France de 1870 à 1871 : de la chute de l'Empire à la naissance de la République

En 1870, la France est secouée par la défaite contre la Prusse. Napoléon III, empereur des Français, est capturé lors de la bataille de Sedan, ce qui conduit à l'effondrement du Second Empire. Le 4 septembre 1870, la République est proclamée à Paris, initiant une période d'incertitude politique et sociale.

La Commune de Paris (1871)

Après la défaite française face à la Prusse, la Commune de Paris émerge en mars 1871 comme une insurrection contre le gouvernement républicain d'Adolphe Thiers. La Commune est perçue comme une tentative de gouvernance par les travailleurs, mais elle est sévèrement réprimée en mai 1871 lors de la "Semaine sanglante". Cela marque une fracture entre les classes populaires et le gouvernement.

La mise en place des institutions républicaines (1875)

La promulgation des lois constitutionnelles de 1875 établit les fondations de la IIIème République. Ces lois organisent les pouvoirs en France autour d'un président élu par le parlement, d'un Sénat, et d'une Chambre des députés. Cette organisation introduit un régime parlementaire avec une certaine stabilité, tout en assurant la prééminence du parlement sur l'exécutif.

L'enracinement républicain : de Mac-Mahon à Grévy

Patrice de Mac-Mahon, monarchiste, devient président de la République en 1873, mais sa tentative de restauration monarchique échoue en 1877 face à l'opposition républicaine. Jules Grévy lui succède en 1879, et sous son mandat, la République se renforce avec l'adoption de symboles républicains tels que le 14 juillet ou la Marseillaise.

Les crises et les scandales sous la IIIème République

La IIIème République, bien que stable en apparence, affronte plusieurs crises politiques et scandales, dont le plus fameux est l'affaire Dreyfus. Accusé à tort de trahison, Alfred Dreyfus, capitaine juif dans l'armée française, est réhabilité après un long combat judiciaire et politique qui divise le pays entre dreyfusards (progressistes) et antidreyfusards (conservateurs et nationalistes). De plus, les républicains doivent gérer les tensions sociales et les mouvements syndicalistes croissants.

L'essor du socialisme et les mouvements syndicaux

Le tournant du XXème siècle est marqué par la montée du socialisme et le développement des syndicats. Jean Jaurès devient une figure phare du socialisme, et avec la Charte d'Amiens de 1906, les syndicats posent les bases de la lutte pour les droits des travailleurs. Ces mouvements recherchent des réformes sociales dans une République souvent hésitante à de grands changements sociaux.

Les enjeux coloniaux de la IIIème République

Lors de la période 1870-1914, la France s'illustre dans la conquête et l'extension de son empire colonial, essentiellement en Afrique et en Asie. Cette politique coloniale vise à accroître le prestige français dans le monde et à soutenir son économie. Cependant, elle est également source de tensions diplomatiques avec d'autres puissances comme le Royaume-Uni, ainsi que de débats internes sur la légitimité et la morale de la colonisation.

A retenir :

La IIIème République, instaurée après la défaite de la France face à la Prusse, marque une longue période de gouvernance républicaine en France, caractérisée par un parlementarisme affirmé, des crises politiques notoires comme l'affaire Dreyfus, et la montée des mouvements socialistes et syndicaux. Elle coïncide aussi avec une expansion coloniale significative. Ces événements, tout en consolidant certaines bases démocratiques, montrent une République parfois instable et divisée devant les succès et les défis d'une société en mutation.
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