Léon Gambetta prend le relais de Thiers pour fonder la République. Il est président du conseil pendant 2 mois. Il est le grand rival de Jules Ferry, mais il est différent en terme de popularité.

Léon Gambetta à du se faire accepter :

• immigré italien, né à Cahors, fils d'un père né à Gênes en Italie et d'une mère française.
• Vient de la petite bourgeoisie provinciale.
• Perd un œil à 10 ans, obtient le baccalauréat en 1856 puis s'inscrit à la faculté de droit à Paris, il commence à fréquenter des cercles républicains.
• Républicain de cœur, il veut faire de la politique, il n'a pas les codes de la bourgeoisie mais énergie incroyable. Il se familiarise seul à la vie mondaine dans des salons politiques.
• Il fait la plaidoirie (avocat) d'un condamné à mort : le sauve.
• Elu en 1869 député à Paris : il a une popularité.

Il se rapproche des radicaux et le 4 septembre 1870 lors de la proclamation de la IIIème République, il est ministre de l'intérieur : il veut poursuivre la guerre contre la Prusse. Il espère un soulèvement des campagnes.

=> tour en ballon dirigeable de Montmartre le 7 octobre 1870 jusqu'à Tours.

=> Démission en janvier : il ne veut pas accepter l'Armistice

• Ne s'est pas engagé dans la Commune : ni pour, ni contre ; il pense que la démocratie est le bon régime.

=> Nouvelle stratégie : fonde l'opportunisme

• Anticlérical, franc maçon : adhère à la franc-maçonnerie

Gambetta est visionnaire : il mène un bataille pour la République.

Discours de Gambetta à Grenoble en 1872 : adressé aux maires et aux députés : il annonce une couche sociale nouvelle.

=> Les classes moyennes (comme lui), les gens qui grimpent les échelons de la société, font partis de la moyenne bourgeoisie; la bourgeoisie des talents, des capacités (méritocratie) qui marque la fin du cycle des notables. Ce sont les "bons notables", les professeurs, les avocats ou les médecins issus de l'école => Porte parole des nouveaux bourgeois.

Gagne le vote des paysans = République assurée

A partir de là il n'est plus révolutionnaire : république autoritaire, ordonnée et stable; peur d'un coup d'Etat.

Pour convaincre les campagnes => se rapprocher des orléanistes : c'est avec eux qu'il fonde la République, 2 lois y participent :

20 novembre 1873 : adoption du septennat présidentiel, pour fixer le pouvoir.

=> Pour fixer Mac Mahon

30 janvier 1875 : amendement Wallon: instaure l'élection du président à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et l'Assemblée Nationale. => anticipation de la future Constitution.

• Fin prématurée : meurt brutalement à 44 ans, le 31 décembre 1882
• Charisme post mortem