Le problème est Machaon car il ne joue pas le jeu de la République. De plus en 1876, les républicains deviennent majoritaires à l’assemblée, et le Sénat est conservateurs mais à peine. Sauf que la major partie des sénateurs inamovibles sont des républicains grâce à Gambetta.
Machaon refuse de reconnaitre cette majorité et va nommer des présidents du conseils qui viennent de la minorité.
Le 16 juillet 1877, il dissout l’assemblée des députés, les élections sont organisées. Gambetta dira « quand le peuple aura parlé, il faut qu’il se soumettre ou qu’il se démettre »
Les républicains gagnent, Machaon finira par démissionner, Jules Grévy sera alors élu par le Parlement.
Grévy de lui-même décide de geler la fonction présidentiel
--> La Constitution Grévy
À partir de 1879, le président n’a plus d’autorité véritable même s’il peut toujours dissoudre l’assemblée mais ce geste devient un acte entacher car anti-républicains.
Jusqu’en 1955 il n’y aura pas de dissolution de l’Assemblée nationale. En 1955, Edgard Faure pousse René Coty à dissoudre la chambre des députés. Dès que la dissolution est prononcée, Faure est exclue du parti des radicaux pour avoir poussé à la dissolution.
En 1884, une loi empêche que la forme républicaine du gouvernement soit changée. Elle empêche même les anciennes familles régnantes de se présenter à la présidence de la République.
Le régime devient un régime parlementaire, avec un parlement prépondérant. Le régime est donc conforme à la tradition révolutionnaire. Pourtant les textes de 1875 vont dans le sens d’un orléanisme politique mais à partir de 1879, les ministres ne sont plus responsables devant le président alors on s’éloigne de l’orléanisme politique.