M-A : morale chrétienne-> prêt à intérêt immoral
17e siècle: montée du protestantisme donc relâchement religieux->bonne chose de s'enrichir. On commence à emprunter de l'argent pour investir (plus perçu comme immoral)
Mercantilisme:
doctrine et politique économiques fondées sur l'accumulation de monnaie, facteur de puissance
Donc développement du commerce car le commerce fait la force d'une nation
Monter une forme de protectionnisme pour s'enrichir
A l'époque, la question de l'éducation ne se pose pas: seulement la démographie est importante
Evolution de la vision de l'économie: ne se résume pas à la quantité de monnaie en circulation
Physiocratie:
école de pensée économique du XVllle siècle soutenant que seule la terre produit des richesses prônant une politique économique libérale
Pour les physiocrates, la richesse était régie par des lois naturelles mécaniques: l'agriculture était à privilégier
Cette richesse va être distribuée en 3 grandes classes d'agents économiques:
- Classe productive : paysans
- Classe stérile : marchands (ne produisent pas de marchandises)
- Classe foncière : propriétaires
= Politique libérale du "laissez-faire"
Pour les physiocrates : l'éducation = charge et dépense
Contexte (courant classique):
- révolution industrielle + essor du capitalisme (propriété privée des moyens de productions)
- Développement des machines
- Phénomène d'exode rural vers les industries
- Pauvreté
Malthus : loi de la population :
- population = rythme géométrique
- Moyens de subsistances = rythme arithmétique
= Appauvrissement de la population
Approche positive car on constate le monde tel qu'il est
Mais problème: Malthus propose de modifier les comportements humains et donc de moins aider les plus pauvres
Jean Baptiste Say : loi de la population : loi naturelle qui invite les individus à se nourrir et se reproduire tant que c'est possible
- Vision plus optimiste sur le rôle de l'instruction->permet un ordre social
- Réduire les inégalités entre bourgeois et prolétaires
- Education = moyen d'être rationnel
Lien éducation/économie: à partir des travaux d'Adam Smith
- Développe la division du travail, qui permet d'augmenter la productivité. L'illustre avec le concept de fabrique à épingles = spécialisation
- Développe un autre concept: la main invisible = lorsqu'un individu recherche son intérêt personnel, il contribue à l'intérêt général = loi naturelle de l'économie
- La concurrence est un régulateur efficace
Lien éducation/salaire :
- Smith: + on met du temps à produire un bien, + sa valeur est élevé = division du travail
- Smith: c'est normal qu'un salarié mieux former ait un salaire plus élevé car se former a un coût (= salaire au mérite pour les enseignants = vision libérale)
- Smith: la formation = capital fixe incorporé dans l'individu (permettra d'être plus efficace)
John Stuart Mill : vision différente et nuancée
- Concept de l'utilitarisme (atteindre le bonheur)
- L'Etat doit jouer le rôle de redistributeur des ressources
- Défendait le salaire égal homme/femme
Karl Marx : analyse système capitaliste et tensions sociales
- 2 classes antagonistes : bourgeoisie et prolétariat (échange force de travail contre salaire de subsistance)
- Exploitation des ouvriers
- Objectif: le prolétariat se révolte car l'éducation est une arme à disposition des bourgeois
Courant néoclassique
Principes:
- Individualisme méthodologique
- Individu est un être rationnel
- L'Homme économique poursuit son propre intérêt personnel
- Microéconomie
- Refus de l'intervention de l'Etat
Nouvelles considérations sur les activités de service
L'Etat doit assumer des fonctions nécessaires au bon fonctionnement de l'économie de marché : éducation, défense, justice
L'éducation doit être publique
Marshall montre que l'éducation a des effets positifs sur la productivité
Emergence d'un Etat providence
L'éducation = bien économique premier. Il faut donc éviter la concurrence et l'éducation ne doit pas avoir de prix
L'éducation n'est pas un bien collectif car elle ne respecte pas la non-rivalité et la non-excluabilité
Attention aux passagers clandestins !!!
L'Etat doit intervenir dans le financement de l'éducation car elle a des externalités positives car si les individus sont mieux éduqués, ils seront plus productifs donc augmentation de la croissance
L'éducation est un bien tutélaire : bien dont les externalités sont jugées tellement importantes que l'Etat doit contrôler la production et la consommation des biens