L'hémiplégie est principalement causée par des dommages au cerveau, que ce soit à cause d'un AVC, d'une blessure à la tête, ou de maladies telles que la sclérose en plaques ou des tumeurs cérébrales. Les AVC restent la cause la plus fréquente de l'hémiplégie, l'obstruction des artères cérébrales réduisant l'apport d'oxygène à la partie du cerveau contrôlant les mouvements.

Un symptôme typique de l'hémiplégie est la faiblesse sévère ou la paralysie d'un côté du corps. Cette condition peut également s'accompagner d'une raideur musculaire, de spasmes, et de troubles de la coordination et de l'équilibre. La gravité des symptômes peut varier en fonction de l'étendue des dommages cérébraux. Il est aussi possible que des difficultés de langage, des problèmes de vision ou des changements cognitifs soient présents, selon les zones du cerveau affectées.

Le diagnostic de l'hémiplégie requiert une évaluation clinique complète. Les médecins utilisent généralement des techniques d'imagerie cérébrale, telles que la tomodensitométrie (CT) ou l'imagerie par résonance magnétique (IRM), pour identifier la cause et l'emplacement exact des dommages. L'évaluation neurologique comprend des tests de réflexes, de force musculaire, de coordination et de sensibilité pour déterminer l'impact fonctionnel de l'hémiplégie.

Le traitement de l'hémiplégie se concentre sur la réhabilitation et la maximisation de l'indépendance du patient. Cela inclut la physiothérapie pour améliorer la force musculaire et la mobilité, l'ergothérapie pour aider à accomplir les activités quotidiennes, et parfois la logopédie si le langage est affecté. La réhabilitation commence généralement en milieu hospitalier, souvent suivi d'un programme de rééducation ambulatoire prolongé. Les traitements médicamenteux peuvent inclure des anticoagulants ou des médicaments pour gérer la spasticité. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour corriger des anomalies anatomiques.

La prévention de l'hémiplégie passe essentiellement par la réduction des facteurs de risque d'AVC. Les mesures préventives incluent le contrôle de la pression artérielle, la gestion du cholestérol, la surveillance de la glycémie, et l'adoption d'un mode de vie sain comprenant une alimentation équilibrée, l'exercice régulier, et l'arrêt du tabac. Un suivi médical approprié pour les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires est crucial pour prévenir les AVC et leurs conséquences potentiellement invalidantes.