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Géographie du tourisme et des loisirs

Chapitre 2 - Tout le monde ne part pas en vacances

I) Plus de départs dans les pays riches que dans les pays pauvres

Taux de départs en vacances

Pays riches (élevé) :

  • Autriche : 84%
  • Allemagne : 79%
  • Angleterre : 70%
  • France : 69%

-> Ces pays disposent de meilleures infrastructures touristiques et d’un pouvoir d’achat plus élevé.

Pays pauvres (plus faible) :

  • Des revenus insuffisants.
  • L'absence d'une classe moyenne significative (exemple : classe moyenne en Chine estimée à seulement 20-23% de la population contre 80 en europe et aux usa).

Consommation touristique

Les touristes issus des pays riches participent davantage à l’économie touristique internationale :

  • Exemple : En France, les dépenses moyennes des touristes par jour (2017) sont dominées par les visiteurs de pays riches :
  • Chinois : 199 €
  • Japonais : 192 €
  • Américains : 169 €
  • Français : 85 €.

Evolution en Chine

Bien que la Chine soit un pays émergent, elle est un cas particulier avec une classe moyenne en augmentation :

  • Population totale : 1,38 milliard (2018).
  • Classe moyenne estimée entre 277 et 318 millions.

Cela se reflète dans l’essor du tourisme international chinois :

  • Touristes chinois en tête des dépenses en France, notamment pour le shopping (devant brésil, Russie et Inde)

Mobilité touristique et inégalités

La mobilité touristique mondiale est marquée par une forte concentration des départs dans les pays riches. Cela est accentué par les inégalités de richesse entre pays, mesurées par des indicateurs comme le coefficient de Gini.

  • Exemple : Les inégalités internes en Chine, bien que le pays soit un leader dans les départs touristiques internationaux, limitent l’accès au tourisme pour une grande partie de la population.

Exemple comparatif entre pays riches et pays pauvres en 2023 :

  • France : 100 millions de visiteurs touristiques internationaux (retour au niveau pré-pandémique).
  • Brésil : 6,35 millions de touristes étrangers.
  • Chine : Seulement 6 millions de visiteurs internationaux en 2022, bien en-dessous des niveaux pré-COVID.

II) Plus de départs de la ville que de la campagne

Variation du taux de départ en fonction de la taille de l’agglomération en France

Il y a une permanence dans les taux de départs en vacances des villes que des campagnes : 60% de 1986 à 2016.

En France, les habitants des zones rurales et ceux ayant de faibles revenus partent moins en vacances :

  • Paris et son agglomération : 72% partent en vacances.
  • Campagne : 53% seulement.

Les ¾ des urbains partent alors que la moitié des ruraux partent. 


Il existe également des variations régionales :

En 1999 :

  • Ile de France : 77%
  • Nord : 52%
  • Sud Ouest : 55%
  • Méditerranée : 55 %

III) Plus de départs chez les cadres que chez les ouvriers

Inégalité entre les catégories socio-professionnelles :

Taux de départ en vacances des ouvriers = 48% contre 90% pour les cadres en 2004. 

2014 : 82% contre 47 %

En France (2008-2014), on observe une nette corrélation entre le niveau de vie et les départs en vacances :

  • Hauts revenus (+ de 3 000 €/mois) :
  • 86% partent en vacances.
  • Classes moyennes supérieures (1 900-3 000 €/mois) :
  • 68% partent.
  • Classes moyennes inférieures (1 200-1 900 €/mois) :
  • 50% partent.
  • Bas revenus (- de 1 200 €/mois) :
  • Seulement 40% partent.


Les raisons du non départ en vacances en 2014 :

  • 47% financières
  • 16% santé
  • 13% choix personnel
  • 9% professionnelles
  • 8% familiales
  • 7% autre 

IV) Des taux de départ variant en fonction de l’âge

65-69 ans : 66% partent en vacances en 2004

70 ans et + : 32% partent en vacances en 2008 -> 47% partent en vacances en 2014.

Cette évolution s'explique par l'évolution de l'espérance de vie (68->85 pour les femmes et 63->80 pour les hommes) mais aussi par le développement d'une conscience chez les personnes âgées, ce qui participe au fait qu'ils dépensent plus d'argent pour profiter. C'est la génération qui dépense l'héritage des enfants : SKI (Spending the Kids Inheritance) generation

En 2004, 70% des partants en vacances sont des 0-19 ans. Les jeunes enfants sont ceux qui partent le plus en vacances. 

en 2017, ce sont les 25-39 ans qui sont le plus partis (65%)

V) Quotidien et habitudes dans la définition du tourisme

Le tourisme comme rupture avec le quotidien

Le tourisme implique une rupture temporaire avec la routine quotidienne, permettant de se détacher des contraintes professionnelles et familiales.

  • Motivations principales :
  • Changer d’environnement.
  • Se reposer ou se divertir dans un cadre différent.

L'importance des habitudes

  • Les pratiques touristiques s'inscrivent souvent dans des schémas réguliers, influencés par le quotidien des individus :
  • Organisation autour des congés scolaires ou professionnels.
  • Répartition saisonnière des départs : l’été reste la période privilégiée.

Séjour courts et tourisme de proximité

Les tendances récentes montrent une augmentation des séjours plus courts et de proximité, souvent compatibles avec un emploi du temps chargé.

  • Objectif : Maximiser les bénéfices des vacances tout en minimisant la perturbation du quotidien.

Pratiques récréatives liées au quotidien

  • L’évolution des comportements touristiques reflète une recherche de confort et de familiarité, même en déplacement :
  • Hébergements adaptés (Airbnb, résidences avec cuisine équipée).
  • Activités rappelant le quotidien (cuisiner sur place, loisirs similaires).

Défis liés au quotidien

  • Le tourisme est parfois limité par des contraintes quotidiennes :
  • Obligations familiales.
  • Budget réduit.
  • Horaires de travail non flexibles.

Perspectives sur le quotidien dans le tourisme

  • Le tourisme reste une extension des routines, tout en offrant une pause pour se ressourcer.
  • Les destinations locales et accessibles permettent aux individus de s'évader sans rupture complète avec leur quotidien.


VI) Des saisons pour les touristes

Importance des saisons dans le tourisme

Les déplacements des touristes sont fortement influencés par les saisons, déterminées par des facteurs climatiques, culturels et économiques.

Les périodes clés comprennent :

  • L’été : La période la plus prisée pour les vacances, particulièrement en Europe (80-90% des départs planifiés dans des pays comme la France, l’Italie, ou l’Autriche).
  • L’hiver : Importante pour les destinations liées aux sports d’hiver (ex. : Alpes françaises, Suisses).

Saisonnalité selon les régions

  • Hémisphère Nord :
  • Été : Afflux touristique sur les plages méditerranéennes (France, Espagne, Italie).*Invention de l'été en Méditerranée pendant la période de l'entre deux guerres (Durant l’été 1922, l’ auteur-compositeur Cole Porter et son épouse louent un château au Cap d’Antibes).
  • Hiver : Pic dans les stations de ski (Alpes, Pyrénées).
  • Hémisphère Sud :
  • Été austral : Période touristique clé (décembre à février), par exemple pour l’Australie et l’Afrique du Sud.
  • Inter-saisons et fêtes spécifiques :
  • Japon : Golden Week (avril-mai), fête des cerisiers en fleur (mars-avril).
  • États-Unis : Spring Break (mars), popularité des plages comme Cancun, Mexique.

Effets sur les destinations touristiques

Surpopulation estivale :

  • Exemple : Île de Ré en France :
  • Population multipliée par 8 en été (18 000 habitants en hiver contre 140 000 en été).
  • 83% des logements sont des résidences secondaires.
  • Problèmes liés à la gestion des ressources et des infrastructures.
  • Charente-Maritime 577 000 habitants 1 182 000 personnes soit x 2,05 fois la population résidente
  • Taux d’occupation des hôtels :
  • En Poitou-Charentes en 2014, les hôtels atteignent des pics d’occupation en juillet-août, reflétant une saisonnalité très marquée.

Défis liés à la saisonnalité

  • Saturation touristique en haute saison, causant des impacts :
  • Économiques : Prix plus élevés pour les hébergements.
  • Environnementaux : Pression sur les ressources naturelles.
  • Initiatives pour développer le tourisme hors saison (tourisme durable) :
  • Mise en valeur des festivals en basse saison (ex. : Angoulême en janvier).

5. Études de cas

  • Australie :

La fréquentation touristique dépend fortement des saisons :

  • Vacances d’hiver austral pour les visiteurs britanniques (juillet-août).
  • Île de Ré :

Une destination transformée en haute saison :

  • Afflux de touristes et excursionnistes augmentant la population à 150 000 personnes.

VII) Plus de séjours et de séjours toujours plus courts 

Une augmentation du nombre de séjour

Le nombre moyen de séjours par an est en hausse :

  • En 1970 : Les individus effectuaient principalement un séjour long par an.
  • Aujourd’hui : Les courts séjours multiples sont devenus la norme, avec une moyenne de 6,5 voyages/an pour les Parisiens.

Une diminution de la durée moyenne des séjours

  • 1977 : Moyenne de 21 jours par séjour.
  • 1999 : Moyenne de 13 jours par séjour.

Cette tendance reflète des changements dans les pratiques sociales et économiques, comme l’évolution des congés payés et la recherche de flexibilité.

Facteurs explicatifs

  • Organisation du travail :
  • La flexibilité croissante permet des escapades fréquentes mais courtes.
  • Coût des voyages :
  • Les vols low-cost et les offres promotionnelles incitent à multiplier les séjours.
  • Accessibilité des destinations proches :
  • Les zones touristiques de proximité, comme les stations balnéaires ou les villes européennes, favorisent les courts séjours.

Conséquences sur le tourisme

  • Impact économique :
  • Augmentation des revenus touristiques grâce à une demande constante pour des courts séjours.
  • Impact sur les infrastructures :
  • Besoin accru de gestion des flux touristiques fréquents et des capacités d’accueil.

Géographie du tourisme et des loisirs

Chapitre 2 - Tout le monde ne part pas en vacances

I) Plus de départs dans les pays riches que dans les pays pauvres

Taux de départs en vacances

Pays riches (élevé) :

  • Autriche : 84%
  • Allemagne : 79%
  • Angleterre : 70%
  • France : 69%

-> Ces pays disposent de meilleures infrastructures touristiques et d’un pouvoir d’achat plus élevé.

Pays pauvres (plus faible) :

  • Des revenus insuffisants.
  • L'absence d'une classe moyenne significative (exemple : classe moyenne en Chine estimée à seulement 20-23% de la population contre 80 en europe et aux usa).

Consommation touristique

Les touristes issus des pays riches participent davantage à l’économie touristique internationale :

  • Exemple : En France, les dépenses moyennes des touristes par jour (2017) sont dominées par les visiteurs de pays riches :
  • Chinois : 199 €
  • Japonais : 192 €
  • Américains : 169 €
  • Français : 85 €.

Evolution en Chine

Bien que la Chine soit un pays émergent, elle est un cas particulier avec une classe moyenne en augmentation :

  • Population totale : 1,38 milliard (2018).
  • Classe moyenne estimée entre 277 et 318 millions.

Cela se reflète dans l’essor du tourisme international chinois :

  • Touristes chinois en tête des dépenses en France, notamment pour le shopping (devant brésil, Russie et Inde)

Mobilité touristique et inégalités

La mobilité touristique mondiale est marquée par une forte concentration des départs dans les pays riches. Cela est accentué par les inégalités de richesse entre pays, mesurées par des indicateurs comme le coefficient de Gini.

  • Exemple : Les inégalités internes en Chine, bien que le pays soit un leader dans les départs touristiques internationaux, limitent l’accès au tourisme pour une grande partie de la population.

Exemple comparatif entre pays riches et pays pauvres en 2023 :

  • France : 100 millions de visiteurs touristiques internationaux (retour au niveau pré-pandémique).
  • Brésil : 6,35 millions de touristes étrangers.
  • Chine : Seulement 6 millions de visiteurs internationaux en 2022, bien en-dessous des niveaux pré-COVID.

II) Plus de départs de la ville que de la campagne

Variation du taux de départ en fonction de la taille de l’agglomération en France

Il y a une permanence dans les taux de départs en vacances des villes que des campagnes : 60% de 1986 à 2016.

En France, les habitants des zones rurales et ceux ayant de faibles revenus partent moins en vacances :

  • Paris et son agglomération : 72% partent en vacances.
  • Campagne : 53% seulement.

Les ¾ des urbains partent alors que la moitié des ruraux partent. 


Il existe également des variations régionales :

En 1999 :

  • Ile de France : 77%
  • Nord : 52%
  • Sud Ouest : 55%
  • Méditerranée : 55 %

III) Plus de départs chez les cadres que chez les ouvriers

Inégalité entre les catégories socio-professionnelles :

Taux de départ en vacances des ouvriers = 48% contre 90% pour les cadres en 2004. 

2014 : 82% contre 47 %

En France (2008-2014), on observe une nette corrélation entre le niveau de vie et les départs en vacances :

  • Hauts revenus (+ de 3 000 €/mois) :
  • 86% partent en vacances.
  • Classes moyennes supérieures (1 900-3 000 €/mois) :
  • 68% partent.
  • Classes moyennes inférieures (1 200-1 900 €/mois) :
  • 50% partent.
  • Bas revenus (- de 1 200 €/mois) :
  • Seulement 40% partent.


Les raisons du non départ en vacances en 2014 :

  • 47% financières
  • 16% santé
  • 13% choix personnel
  • 9% professionnelles
  • 8% familiales
  • 7% autre 

IV) Des taux de départ variant en fonction de l’âge

65-69 ans : 66% partent en vacances en 2004

70 ans et + : 32% partent en vacances en 2008 -> 47% partent en vacances en 2014.

Cette évolution s'explique par l'évolution de l'espérance de vie (68->85 pour les femmes et 63->80 pour les hommes) mais aussi par le développement d'une conscience chez les personnes âgées, ce qui participe au fait qu'ils dépensent plus d'argent pour profiter. C'est la génération qui dépense l'héritage des enfants : SKI (Spending the Kids Inheritance) generation

En 2004, 70% des partants en vacances sont des 0-19 ans. Les jeunes enfants sont ceux qui partent le plus en vacances. 

en 2017, ce sont les 25-39 ans qui sont le plus partis (65%)

V) Quotidien et habitudes dans la définition du tourisme

Le tourisme comme rupture avec le quotidien

Le tourisme implique une rupture temporaire avec la routine quotidienne, permettant de se détacher des contraintes professionnelles et familiales.

  • Motivations principales :
  • Changer d’environnement.
  • Se reposer ou se divertir dans un cadre différent.

L'importance des habitudes

  • Les pratiques touristiques s'inscrivent souvent dans des schémas réguliers, influencés par le quotidien des individus :
  • Organisation autour des congés scolaires ou professionnels.
  • Répartition saisonnière des départs : l’été reste la période privilégiée.

Séjour courts et tourisme de proximité

Les tendances récentes montrent une augmentation des séjours plus courts et de proximité, souvent compatibles avec un emploi du temps chargé.

  • Objectif : Maximiser les bénéfices des vacances tout en minimisant la perturbation du quotidien.

Pratiques récréatives liées au quotidien

  • L’évolution des comportements touristiques reflète une recherche de confort et de familiarité, même en déplacement :
  • Hébergements adaptés (Airbnb, résidences avec cuisine équipée).
  • Activités rappelant le quotidien (cuisiner sur place, loisirs similaires).

Défis liés au quotidien

  • Le tourisme est parfois limité par des contraintes quotidiennes :
  • Obligations familiales.
  • Budget réduit.
  • Horaires de travail non flexibles.

Perspectives sur le quotidien dans le tourisme

  • Le tourisme reste une extension des routines, tout en offrant une pause pour se ressourcer.
  • Les destinations locales et accessibles permettent aux individus de s'évader sans rupture complète avec leur quotidien.


VI) Des saisons pour les touristes

Importance des saisons dans le tourisme

Les déplacements des touristes sont fortement influencés par les saisons, déterminées par des facteurs climatiques, culturels et économiques.

Les périodes clés comprennent :

  • L’été : La période la plus prisée pour les vacances, particulièrement en Europe (80-90% des départs planifiés dans des pays comme la France, l’Italie, ou l’Autriche).
  • L’hiver : Importante pour les destinations liées aux sports d’hiver (ex. : Alpes françaises, Suisses).

Saisonnalité selon les régions

  • Hémisphère Nord :
  • Été : Afflux touristique sur les plages méditerranéennes (France, Espagne, Italie).*Invention de l'été en Méditerranée pendant la période de l'entre deux guerres (Durant l’été 1922, l’ auteur-compositeur Cole Porter et son épouse louent un château au Cap d’Antibes).
  • Hiver : Pic dans les stations de ski (Alpes, Pyrénées).
  • Hémisphère Sud :
  • Été austral : Période touristique clé (décembre à février), par exemple pour l’Australie et l’Afrique du Sud.
  • Inter-saisons et fêtes spécifiques :
  • Japon : Golden Week (avril-mai), fête des cerisiers en fleur (mars-avril).
  • États-Unis : Spring Break (mars), popularité des plages comme Cancun, Mexique.

Effets sur les destinations touristiques

Surpopulation estivale :

  • Exemple : Île de Ré en France :
  • Population multipliée par 8 en été (18 000 habitants en hiver contre 140 000 en été).
  • 83% des logements sont des résidences secondaires.
  • Problèmes liés à la gestion des ressources et des infrastructures.
  • Charente-Maritime 577 000 habitants 1 182 000 personnes soit x 2,05 fois la population résidente
  • Taux d’occupation des hôtels :
  • En Poitou-Charentes en 2014, les hôtels atteignent des pics d’occupation en juillet-août, reflétant une saisonnalité très marquée.

Défis liés à la saisonnalité

  • Saturation touristique en haute saison, causant des impacts :
  • Économiques : Prix plus élevés pour les hébergements.
  • Environnementaux : Pression sur les ressources naturelles.
  • Initiatives pour développer le tourisme hors saison (tourisme durable) :
  • Mise en valeur des festivals en basse saison (ex. : Angoulême en janvier).

5. Études de cas

  • Australie :

La fréquentation touristique dépend fortement des saisons :

  • Vacances d’hiver austral pour les visiteurs britanniques (juillet-août).
  • Île de Ré :

Une destination transformée en haute saison :

  • Afflux de touristes et excursionnistes augmentant la population à 150 000 personnes.

VII) Plus de séjours et de séjours toujours plus courts 

Une augmentation du nombre de séjour

Le nombre moyen de séjours par an est en hausse :

  • En 1970 : Les individus effectuaient principalement un séjour long par an.
  • Aujourd’hui : Les courts séjours multiples sont devenus la norme, avec une moyenne de 6,5 voyages/an pour les Parisiens.

Une diminution de la durée moyenne des séjours

  • 1977 : Moyenne de 21 jours par séjour.
  • 1999 : Moyenne de 13 jours par séjour.

Cette tendance reflète des changements dans les pratiques sociales et économiques, comme l’évolution des congés payés et la recherche de flexibilité.

Facteurs explicatifs

  • Organisation du travail :
  • La flexibilité croissante permet des escapades fréquentes mais courtes.
  • Coût des voyages :
  • Les vols low-cost et les offres promotionnelles incitent à multiplier les séjours.
  • Accessibilité des destinations proches :
  • Les zones touristiques de proximité, comme les stations balnéaires ou les villes européennes, favorisent les courts séjours.

Conséquences sur le tourisme

  • Impact économique :
  • Augmentation des revenus touristiques grâce à une demande constante pour des courts séjours.
  • Impact sur les infrastructures :
  • Besoin accru de gestion des flux touristiques fréquents et des capacités d’accueil.
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