- Premier mouvement
Etude de texte 1 - Hélène Dorion
Vers 1 - Avec le déterminant possessif "Mes", HD s'approprie les forêts : sentiment d'intimité. Il y a une polysémie du mot forêt qui peut a la fois évoquer le lieu avec les arbres ou un jardin intime. Enfin le champ lexical du temps est introduit
Vers 2 - Polysémie du mot aiguilles
- Aiguilles d'une horloge ( Champs lexical du temps )
- "aiguilles" illustrent la foret : "les aiguilles déchirent le ciel" ( V.3 ) : Cette personnification fait allusion aux arbres
Vers 6 - " heure bleue " : métaphore du crépuscule
Vers 9 - rupture rhythmique : ralentir le temps par l'intermédiaire de la poésie : prendre une pause
Vers 9 + Vers 10 : métaphore de la flèche de cupidon qui rend amoureux
Vers 10 : Proposition subordonnée relative qui mimique une flèche
- Second Mouvement
Vers 1 : Commence par une métaphore (qui rythme le poème) qui compare une forêt à un grenier - association du concret et de l'abstrait. Fantômes + greniers = intimité
Vers 2 : Dans ce recueil, on va voyager dans le temps
Vers 3 : Jardin symbolise l'intimité. Forêt = lieu des 3 temporalités. Idée du cycle + régénération > Métaphore filée du passage du temps. Réf au jardin biblique : HD revient aux origines de l'humanité
- Troisième mouvement
Vers 1 - 3ème métaphore : les forêts sont comparées aux espoirs de la poétesse. "Mes" fait entrer la strophe dans quelque chose de personnel. Un espoir suite aux événements de 2021.
Vers 2 + 3 - Allitération en "r" mime le craquement de la forêt.
Vers 4 - Paradoxe / antithèse entre "figé" et "pluie". Ce monde décrit par Hélène Dorion est un tout : englober tout ce que l'on ressent.
Vers 5 + 6 : Ces derniers vers font office de chute et les forêts sont comparées à des nuits. HD veut donc nous montrer toutes les sensations qui la relient aux entités vivantes de la forêt - évocateur des thématiques chères à HD. Pour HD, être au cœur de la forêt c'est faire un voyage immobile.